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Accueil du site > Actualités > Economie > Crise systémique, vers une dette européenne !

Crise systémique, vers une dette européenne !

On entend ici où là des voix affirmant que l’Europe va imploser et que la Grèce malgré l’adoption du plan d’austérité sera la première à tomber, suivie de l’Espagne, du Portugal et de l’Italie.

Cela ne se fera pas car tous les pays européens sont interconnectés au sein d’un immense jeu de domino financier, de dettes. En effet, la défaillance de l’un entraînerait obligatoirement les autres dans leurs chutes.

Pour prouver ceci, rien ne vaut un bon graphique (ci-dessus) qui démontre l’interconnexion européenne des dettes.

De plus, de grandes banques européennes sont directement exposées en Grèce comme le Crédit Agricole qui est d’après le Wall Street Job Report la banque la plus touchée par la crise !
En août 2006, le Crédit Agricole avait en effet pris le contrôle de 72% de la banque Emporiki ( troisième en nombre d’agence et cinquième par les actifs en Grèce ) pour 2 milliards d’euros. Emporiki avait ainsi, selon Reuters, généré une perte nette de 582,6 Millions d’Euros en 2009, de gros soucis à venir donc !
 
Selon les statistiques de la Banque des règlements internationaux, en ajoutant l’Espagne et le Portugal, l’exposition des banques françaises grimperait à 306 milliards de dollars, du suicide si l’on abandonnait ces pays !
 
La seule solution réside donc dans la création d’ une « structure de défaisance » nous permettant de racheter les créances douteuses, Une Agence Européenne du Trésor empruntant au nom de l’Europe comme je l’ai annoncé il y a plus d’un an dans mon article Crise systémique : les solutions (n°1 : l’euro).
 
Un CERS, Comité européen du risque systémique va être mis en place bientôt ainsi qu’un trésor européen (FME) associé à un Système européen de surveillance financière (SESF).
 
Pour s’en convaincre, il suffit de lire les déclarations récentes de l’ensemble des acteurs majeurs de cette crise systémique dont voici la liste :
- Dominique Strauss-Kahn directeur général du FMI en mars 2010 :
« On a besoin d’une autorité européenne de résolution (des crises) dotée du pouvoir et des instruments pour gérer au meilleur coût le cas des défaillances de banques transfrontalières ».
 
- Jacques Attali dans son article « Dirigeants de l’Europe , Agissez ! » le 4 mai 2010 :
« Il suffit de décider, dès demain, de la création d’une Agence européenne du Trésor, immédiatement autorisée à emprunter au nom de l’Union, et d’un Fonds budgétaire européen, immédiatement mandaté pour contrôler les dépenses budgétaires des pays dont la dette dépasse les 80 % du PIB. »
 
- Philippe Chalmin Professeur d’économie à Paris Dauphine, membre du Conseil d’analyse économique auprès du Premier Ministre le 8 mai 2010 :
« Aux souverainistes qui tentent de vendre leur soupe anti-européenne à l’occasion de la crise financière, il faut répondre qu’aujourd’hui il ne faut pas moins d’Europe mais plus d’Europe. Dès le début, il a manqué à l’Europe, une gouvernance politique et les outils qui vont avec pour faire de l’Union européenne une entité efficace. L’Europe doit avoir son propre budget, son propre impôt pour intervenir directement sur les problèmes européens. Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne, fait ce qu’il peut mais par exemple, nous n’avons toujours pas de secrétaire au Trésor européen. »
 
- le ministre de l’Economie allemand Rainer Brüderle dans un article du 10 mars 2010 sur Reuters :
« Tout fonds européen qui serait créé pour renflouer des économies en difficulté de la zone euro ne devrait intervenir que si c’était l’ensemble de la région qui était menacé par le risque d’insolvabilité d’un Etat membre. »
Dans une lettre datée du 8 mars adressée au ministre des Finances Wolfgang Schäuble, Rainer Brüdler explique « qu’un éventuel Fonds monétaire européen (FME) ne devrait venir en aide qu’aux pays de la zone euro ayant des problèmes de déficit public et seulement en cas de risque d’insolvabilité. »
 
Cependant, il faut le rappeler, le problème économique actuel dépasse le cadre de la dette des états. Dans un de mes articles, j’écrivais :
Nous sommes en effet face à une crise de la dette, ce qui s’illustre par les différentes phases du krach actuel :

- dettes des particuliers et surtout des "pauvres" qui ne peuvent plus rembourser leurs crédits : les subprimes. Plus de 12 000 maisons sont saisies chaque jour aux USA !

- dette des banques, le problème du manque de liquidités par le non remboursement des crédits, l’impact de la crise et la chute des CDS. Il faudrait rajouter la dette des entreprises qui s’envole.

- dette des états qui injectent des milliers de milliards dans les banques et l’économie pour maintenir à flot le système.
Selon le FMI la Grèce sera endettée à 123 % de son PIB en 2010, l’Espagne à 68 %, le Portugal à 91 % et l’Italie à 130 %. Vu l’évolution des taux d’emprunts, ces chiffres devraient exploser !
 
Il faudra bientôt aller chercher l’argent ailleurs, dans une structure supranationale, le FMI avec ses petits satellites futurs (FME). Vous l’avez donc compris, pour résoudre le problème de la dette on va créer une nouvelle montagne de dette !
Une gigantesque fuite en avant car notre système économique fonctionne selon un triptyque qui n’a aucun sens : dette = consommation = travail. Il faudrait préciser de plus que la consommation détruit notre biosphère !
 
Pire que tout, le pacte social est brisé car c’est le peuple qui est en train de passer à la caisse pour une crise provoquée par le gotha de la finance. Les acquis sociaux, les aides sociales se réduisent comme peau de chagrin, les retraites ne seront bientôt plus qu’un souvenir et le nombre de personnes perdant leur emploi explose. La création d’un FME, CERS ou autre organisme ne pourra que retarder une échéance qui sera fatale et le chômage, quoi que l’on fasse, suivra l’exemple de l’Espagne qui a dépassé les 20 % (officiels) de chômeurs.
 
L’écrivain Frédéric Rotolo dans un de ses mails parlant de la crise grecque m’écrivait :
"Vous avez vu certainement les Grecs hier tenter de rentrer dans le Parlement... Comme l’idée de la République, l’idée d’une révolution nous viendra-t-elle d’eux ? Pourtant s’ils parvenaient à rentrer dans leur Assemblée, ou au ministère des finances, ils devraient alors s’apercevoir que, même de ces postes là, on ne peut plus contrôler l’économie mondiale... Que leurs gouvernants sont, au mieux, des exécutants de la grande finance, voire même des figurants, des fusibles. Les machines du trading quantique sont plus puissantes qu’eux. Ainsi la volonté humaine reste toujours soucieuse d’échapper à l’état de nature, de s’en éloigner le plus possible, de le nier puisqu’il met en cause sa puissance, quitte à verser dans un monde ou une économie tout à fait illusoire.
Quelle sera la réaction des peuples quand ils comprendront que le pouvoir est dématérialisé, virtuel, peut-être intouchable ?"
 
Le pacte social, le lien qui unit le seigneur à son esclave est en effet brisé car nos élites sont désormais incapables de garantir le minimum, c’est-à-dire fournir du travail.
Les lois se durcissent partout et la démocratie est aujourd’hui en danger. Les émeutes grecques ne sont que le signal de départ de troubles à venir.
Albert Camus affirmait : « Que préfères-tu, celui qui veut te priver de pain au nom de la liberté ou celui qui veut t’enlever ta liberté pour assurer ton pain ? »
Nous pouvons répondre aujourd’hui, ni l’un ni l’autre, car la liberté n’est pas un cadeau que l’on reçoit mais un trésor que l’on arrache.
 

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61 réactions à cet article    


  • pierrot123 10 mai 2010 10:11

    Nous avons le privilège d’assister à la mise en place progressive du « Grand Nouvel Ordre Mondial »...
    Chapeaux bas !
    Et longue vie aux heureux nantis de ce Monde Nouveau !


    • Alpo47 Alpo47 10 mai 2010 12:14

      Pour faire simple, le crédo de nos « maîtres » a toujours été : « Privatiser les profits et mutualiser les pertes ».
      Ce qui est en cours n’en est que la énième démonstration ...


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 10 mai 2010 14:47

      Si vous ne voulez pas que les contribuables garantissent les betises des entreprises, il faut voter liberal !
      reecoutez plutot

      2008
      http://www.france-info.com/chroniques-l-invite-du-samedi-2008-10-04-sabine-herold-presidente-d-alternative-liberale-194077-81-186.html


    • saint_sebastien saint_sebastien 10 mai 2010 15:53

      mouais , ce ne sont pas les socialistes qui sont au pouvoir hein ...


    • Peretz Peretz 10 mai 2010 16:34

      Ne pas payer la dette, tout le monde l’a déjà dit. A condition de sortir de la zone…euro. Mais le plus simple, c’est, même si la Grèce n’en sort pas consiste à fabriquer des drachmes pour payer les fonctionnaires. Deux monnaies, pour tout le monde, c’est ce que je préconise, et le tour est joué. Restera à nationaliser les banques pour avoir de quoi redémarrer (sans indemnisation). Et pschitt des traités. Vous en connaissez-vous des traités éternels ? Voilà un vrai changement de système : supprimer le libéralisme financier en taxant les plus-values des grandes entreprises. Fi de la Bourse. Certes c’est du chacun pour soi, c’est un sauve qui-peut quand la maison brule. Après on retravaillera avec les rescapés.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 10 mai 2010 21:51

      L’immense majorité des gens ont compris. Mais le pouvoir est au bout d ’un fusil que le peuple n’a pas. Le Système a mis en place une corruption universell qui neutralise tous les gens « nomaux ». Ne peuvent abattre le systeme que ceux qui ne sot pas a vendre : des fanatiques. 


      http://nouvellesociete.wordpress.com/2008/09/06/les-fondamentalistes/

      C’est pourquoi le Système se donne tant de mal pour orienter le fanatisme potentiel vers le terrorisme, où il est inoffensif et ne sert que d’éxutoire. D’où tous ces pseudos attentats qui ne servent que d’excuses pour réduire les libertés.

    • BA 10 mai 2010 10:33

      Voici ce qui a été décidé lundi 10 mai 2010 :

      - 1- Première étape : les Etats d’Europe du sud doivent emprunter sur les marchés internationaux des centaines de milliards d’euros.

      - 2- Deuxième étape : les banques privées achètent ces obligations des Etats d’Europe du sud. C’est le marché primaire.

      - 3- Troisième étape : la Banque Centrale Européenne va racheter aux banques privées ces obligations des Etats d’Europe du sud. C’est le marché secondaire.

      - 4- Bilan de l’opération :

      - Les banques privées vont gagner des milliards d’euros.

      - La Banque Centrale Européenne va devenir une gigantesque fosse à merde.

      - Dans le bilan de la Banque Centrale Européenne, les obligations pourries des Etats d’Europe du sud seront stockées pendant des années.

      - Les CONtribuables paieront la facture.

      - CONtribuables, préparez vos chéquiers.

      A 09H52 (07H52 GMT), le CAC 40 gagnait 238,09 points (+ 7,02 %) à 3.630,88 points dans un volume d’échanges déjà fourni de 2,551 milliards d’euros.

      Le marché parisien était tiré par les valeurs bancaires qui gagnaient plus de 15 % et effaçaient leurs fortes pertes de la semaine passée.

      Crédit Agricole gagnait ainsi 20,54 % à 39,49 euros, et Société Générale gagnait 19,37 % à 10,81 euros.


      http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=7e95ebd137191e5d996f6b0e9081d1ea


      • goc goc 10 mai 2010 10:58

        tout à fait d’accord !

        les message est limpide : les banques devront etre les grandes gagnantes de ce jeu de poker menteur !, et nous citoyens les grands perdants.

        sauf qu’a ce jeux-là le vrai risque c’est que, tel Prométhée, les banques se brulent les ailes en voulant monter toujours plus haut
        Mais contrairement à la légende, ils tomberont, non pas a cause du soleil, mais a cause d’une loi de la physique qui veut que pour voler, il faut de l’air et beaucoup, or tout comme la-haut l’air est de plus en plus rare, ici, ce sont les consommateurs qui vont devenir de plus en plus rares, à force de les appauvrir


      • Triodus Triodus 10 mai 2010 10:59

        " 09H52 (07H52 GMT), le CAC 40 gagnait 238,09 points (+ 7,02 %) à 3.630,88 points dans un volume d’échanges déjà fourni de 2,551 milliards d’euros.

        Le marché parisien était tiré par les valeurs bancaires qui gagnaient plus de 15 % et effaçaient leurs fortes pertes de la semaine passée.

        Crédit Agricole gagnait ainsi 20,54 % à 39,49 euros, et Société Générale gagnait 19,37 % à 10,81 euros."

        Rien que ça ça devrait déclencher une révolte et un bon arrachage de tripes sur la place publique !


      • Graindesable Graindesable 10 mai 2010 17:03

        A goc
        C’est Icare qui s’est brûlé les ailes. Mais d’accord avec toi au final.


      • Gavroche Gavroche 10 mai 2010 10:50

        ♫ Et Paris qui bat la mesure, nous murmure tout bas♫

        ♫ Une valse à mille milliards, c’est beaucoup plus troublant....♫

        T’aurai pas cent balles, pour manger..............


        • Gavroche Gavroche 10 mai 2010 10:52

          « un bon graphique » :

          Plutôt le pentacle du diable


          • Leviathan Leviathan 10 mai 2010 10:54

            Article publié sur le blog international du Collectif « indépendance des chercheurs », le 07/05/2010.

            « Bilderberg, la Trilatérale... et le monde (I) »
            http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/05/07/bilderb erg-la-trilaterale-et-le-monde-i.html

            -------------------------------------------

            Article publié sur le blog international du Collectif « indépendance des chercheurs », le 08/05/2010.

            « Bilderberg, la Trilatérale... et le monde (II) »
            http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/05/08/bilderb erg-la-trilaterale-et-le-monde-ii.html

            ------------------------------------------

            Article publié sur le blog international du Collectif « indépendance des chercheurs », le 09/05/2010.

            « Bilderberg, la Trilatérale... et le monde (III) »

            http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/05/09/bilderb erg-la-trilaterale-et-le-monde-iii.html

            -------------------------------------------------

            Pour en savoir plus, lisez :
            - « La véritable histoire des bilderbergers » de Daniel Estulin.
            - « Rencontres au sommet » de Michael Gama.


            • Gavroche Gavroche 10 mai 2010 10:56

              Dominique Strauss-Kahn :

              « On a besoin d’une autorité européenne de résolution (des crises) dotée du pouvoir et des instruments pour gérer au meilleur coût le cas des défaillances de banques transfrontalières ».

              A vendre : DSK bien côté sur le marché, défense du libéralisme assuré, pas cher, 1000 millards


              • Néo-Résistant Néo-Résistant 10 mai 2010 11:01

                Ah, la dette, quel beau levier pour d’un côté bousiller tout ce qui reste de social, engraisser les financiers et faire payer la note aux européens d’en bas !

                http://www.everyoneweb.fr/marredelagauchecaviar/


                • goc goc 10 mai 2010 11:04

                  les décisions que nos politiciens ont pris ce week-end, vont totalement à l’opposé de ce qu’il faut faire

                  leur message clair :
                  Spéculateurs, allez-y franchement, on vous garanti 500 milliard de profit, et en plus on va imposer un plan de rigueur pour obliger les pays endettés a rembourser. Et quand bien même ils ne pourraient pas rembourser, alors ce sont nos concitoyens qui rembourseront à la place des grecs/espagnols/portuguais/etc

                  S’il vous faut une preuve flagrante de mes propos, alors essayez de trouver un plan de relance industriel accompagnant ces prêts et autres garanties..rien, nada !
                  pire même, avez-vous entendu parlé du fameux (fumeux) prêt national ??, celui qui devait relancer notre économie ??
                  non ??, moi non plus !!

                  et non seulement, il a disparu (sauf son remboursement), mais au lieu de plan de relance, « on » commence a distiller dans nos esprits, l’idée qu’on va devoir se serrer la ceinture, et payer plus.

                  Et quand les journaleux osent nous expliquer que sur les x fois 100milliards du plan européen, la majorité n’est qu’une garantie, ils oublient de rajouter que garantie veut dire, payer à la place des autres, si ils ne payent pas. Donc vu l’etat des « pigs », on va payer, vous pouvez en etre certain !. Et dans tous les sens du terme.


                  • pierrot123 10 mai 2010 11:04

                    Conclusion ce matin de Paul Jorion :

                    "Dans l’euphorie ambiante de ce matin, il ne faudrait pas perdre de vue que quelle que soit la radicalité apparente des mesures prises hier, le système qui siphonne l’argent du contribuable vers les plus grosses fortunes est toujours en place, et plus que jamais en excellente santé."


                    • LE CHAT LE CHAT 10 mai 2010 11:06

                      c’est marrant comment on trouve plus facilement des centaines de milliards qu’un malheureux milliard pour abonder le RSA ! consternant ! smiley


                      • bonsens 10 mai 2010 11:15

                        globalement d’accord , avec un petit bémol , les aides sociales ne diminuent pas , au contraire , elles augmentent ( et les besoins aussi , car chomage , precarité , salaires minables , vit devenue tres chere , meme sur les produits de base ) , et le gouvernment est bien contraint de compenser cahin cahe en en creant de nouvelles ( exemple la PPE), doncempilement d’aumones PPE ,API , allocs ,RSA , pret taux zero, APL , etc, etc... car vie devenut trop chere pour vivre avec les seuls salaires .
                        Ce sont les classes moyennes ( les vraies , pas celles que l’on a appelle ainsi pour leur faire plaisir ) qui voient leur niveau de vie apres impots ramené a celui des classes populaires . Ce sont elles qui payent , pas les classes popu . De nos jours , études supérieures donne parfois embauche au SMIC . Quand j’etais patit , on me disait ( sous de gaulle ) : si ut ne fiches rien à l’école , tu seras au SMIG . Cherchez l’erreur ....


                        • Totoro Totoro 10 mai 2010 23:09

                          Mitterand 1982 ?


                        • sisyphe sisyphe 10 mai 2010 11:22

                          Un article de « solidarité et progrès », qui montre ce qui se joue actuellement.

                          Soit le système reste le même, et les « marchés » financiers gagneront la guerre qu’ils ont déclaré aux états, qui seront obligés de continuer leurs coupes sombres dans tous les services publics, les systèmes sociaux, le gel des salaires, le chômage, les délocalisations, la paupérisation croissante de la majorité des populations, et transformer l’économie en un énorme jeu de casino, avec spéculation ; aujourd’hui sur les dettes des pays, tout à l’heure sur les denrées alimentaires, et tous les biens nécessaires à la survie, mettant les citoyens du monde à genoux,

                          soit les politiques décideront, enfin, de reprendre la main, au delà des rodomontades, par une véritable REFORME MONÉTAIRE, qui supprime le pouvoir de création d’argent ex-nihilo aux banques et organismes financiers, et le redonne aux banques centrales, sous contrôle des états et des citoyens, et l’économie pourra repartir, comme pour les « trente glorieuses », débarrassée des spéculateurs, et orientée vers la progression du pouvoir d’achat des citoyens, et le progrès pour le bien commun.

                          Il est quand même stupéfiant de lire, aujourd’hui, après la réunion extraordinaire des ministres des finances de la zone euro, hier, que les fonds abondés par les Etats européens (soit environ 750 milliards d’€), pour prévenir la spéculation contre l’€uro, et contre les pays de la zone €uro endettés, sera « emprunté » aux marchés ! Hallucinant !
                          Pour essayer de contrecarrer l’opération de prédation et la guerre déclenchée par les « marchés », il n’y a d’autre solution que de leur emprunter de l’argent, quand la véritable arme, pour se défendre de leurs agression constante, serait, évidemment, de leur retirer l’argent (sa création), et de la restituer aux Etats, qui n’auraient ainsi, qu’à s’emprunter à eux-mêmes, sans taux d’intérêt, coupant leurs moyens de prédation aux organismes financiers.

                          Ce système est vraiment un suicide des États et des citoyens, face aux mafias financières, à qui on a donné toutes les armes pour assassiner définitivement les démocraties, et les biens publics.

                          Extraits de l’article :

                          Les principes oubliés de l’antifascisme économique

                          Les femmes et les hommes du monde qui ont combattu et vaincu le fascisme dans les heures les plus sombres de notre histoire, ont non seulement compris qu’il trouve toujours son origine dans le corporatisme financier, mais que pour s’assurer qu’il ne ressurgisse jamais, la dignité et le travail humain doivent être le motif directeur de toute politique économique.

                          En mars 1944, notre Conseil national de la Résistance (CNR) affirmait le « droit au travail » et à un salaire qui « assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine » ; « un plan complet de sécurité sociale » ; « une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours » . Ces principes se retrouvent institutionnalisés dans le Préambule de 1946, repris aujourd’hui dans notre Constitution en vigueur.

                          Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, Franklin Roosevelt avoue à son peuple, le 11 janvier 1944, que « la recherche du bonheur » , clé de voûte de la Constitution américaine, n’est plus rien s’ils n’adoptent pas une « deuxième déclaration des droits » fondamentaux garantissant « le droit à un travail utile et rémunérateur », « le droit à des soins médicaux adéquats et la possibilité de jouir d’une bonne santé », « le droit à une protection adéquate contre les incertitudes économiques de l’âge, de la maladie, des accidents et du chômage » et « le droit à l’éducation ».

                          Réunis le 10 mai 1944, la Conférence internationale du travail adopte sa « déclaration de Philadelphie », refondant l’Organisation internationale du travail et s’adressant « à tous les humains  ». Elle affirme : « Le travail n’est pas une marchandise », « la pauvreté, où qu’elle existe, constitue un danger pour la prospérité de tous », « une paix durable ne peut être établie que sur la base de la justice sociale », « tous les êtres humains (…) ont le droit de poursuivre leur progrès matériel et leur développement spirituel dans la liberté et la dignité, dans la sécurité économique et avec des chances égales »  ; cela « doit constituer le but central de toute politique nationale et internationale ». On retrouve aussi dans cette déclaration tous les droits sociaux proclamés par le CNR et Roosevelt sur la santé, l’éducation, les loisirs, la sécurité sociale et bien sûr le travail. Et il y a là une source d’inspiration profonde pour nous aujourd’hui : il faut assurer « l’emploi des travailleurs à des occupations où ils aient la satisfaction de donner toute la mesure de leur habileté et de leurs connaissances et de contribuer le mieux au bien-être commun ».

                          Mais l’avertissement le plus cinglant pour la France d’aujourd’hui est délivré par le CNR qui veut « la possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l’instruction et d’accéder à la culture la plus développée quelle que soit la situation de fortune de leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui ont les capacités requises pour les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non de naissance mais de mérite, et constamment renouvelée par les apports populaires ».


                          • fhefhe fhefhe 10 mai 2010 11:30


                            Les Classes Moyennes Européennes vont « morfler » comme celle de l’ Argentine en 2002 qui ne s’en est toujours pas remise .
                            Il est à noter que dans ce pays ( Aucun MERdia Français n’en a parlé) la Présidente Christina Kirchner a « Nationalise » les droits de retransmission du championnat de football Argentin !!!!!!
                            La crise qui dure depuis 1998 est responsable de la faillite des clubs de foot .
                            Pour garantir la « Paix Sociale » le gouvernement a racheté les droits des chaînes cablées pour dix ans ....au prix de 600 millions de Pesos par an soit 1 milliards d’€ sur 10 ans !!!

                            Dans un mois c’est la Coupe du Monde en AFS .... et les MERdias vont s’en donner à coeur joie pour anesthésier le « Peuple Europeen » et acheter des « parts de cerveaux disponibles »
                             
                            Du JEU et du PAIN comme l’avait écrit Juvénal pour résumer la misère du peuple ROMAIN mais Rien n’est plus constant que le changement .(Boudha) .2000 ans plus tard avec l’ EMPIRE de LA FINANCE c’est du PAIN NOIR que la majorité de la population Européenne va manger .....




                            • pmxr pmxr 10 mai 2010 11:41

                              wai ... et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’aluminium ! :->


                              • sisyphe sisyphe 10 mai 2010 11:56

                                Mettre les banques au pas et redonner le la
                                LE GLASS-STEAGALL GLOBAL
                                ET LE PRECEDENT FRANCAIS

                                Il y a de constant dans les scandales financiers et les affaires d’Etat qui surgissent aujourd’hui, un dégoût prononcé de la vérité. Un Glass-Steagall global, c’est regarder en face l’escroquerie financière qu’est devenue notre économie. Les invocations à la régulation, à la moralisation et aux renflouements n’expriment que la résignation.

                                Pourtant la France fut bien dotée après-guerre : du combat contre le fascisme est né un système de crédit dirigé, dans lequel on ne cédait pas à la dictature de l’instant et de l’argent facile. Dès 1945, les banques ont été mises au service d’un avenir commun : c’était le Glass-Steagall français et son dispositif d’émission de crédit public. Face au péril, nous devons en raviver l’esprit.

                                C’est quoi d’abord, un Glass-Steagall ?

                                C’est l’un des instruments clés du dispositif de Franklin Roosevelt, qui permit de castrer légalement Wall Street et d’ouvrir la voie à une relance massive de l’économie physique américaine. Dès sa victoire présidentielle de novembre 1932, Franklin Roosevelt donna son appui à la Commission bancaire du Sénat pour faire juger Wall Street sur la place publique. En missionnant auprès de la commission le procureur de New-York Ferdinand Pecora, les représentants du peuple disposaient soudain des pouvoirs judiciaires nécessaires à une investigation méticuleuse. Les révélations furent stupéfiantes : les banques new-yorkaises s’étaient infiltrées au plus haut niveau de l’Etat, elles finançaient les régimes fascistes en Europe et leurs pratiques financières avaient délibérément provoqué le krach de 1929 et la misère et la faim qui s’abattaient sur le peuple américain. Ce fut un pari gagnant pour Roosevelt : en faisant connaître la vérité au peuple, il avait désormais la pleine légitimité pour remettre Wall Street à sa place. Promulguée le 16 juin 1933, la loi Glass-Steagall permit de briser les oligopoles bancaires et de dresser un coupe-feu entre activités de banque et spéculation. Elle établit une séparation stricte entre les banques d’affaires et les banques de dépôt.

                                1945, le Glass-Steagall français

                                « Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine » , le gouvernement provisoire avait les coudées franches pour mettre à bas la « dictature professionnelle » qui avait dominé l’économie, donc la politique française. Le 2 décembre 1945, la loi 45-15 relative à la nationalisation de la Banque de France et des grandes banques et à l’organisation du crédit, venait concrétiser les résolutions prises sous l’occupation par le Conseil national de la Résistance. [*]

                                Cette loi définit clairement « trois catégories de banques : les banques de dépôt, les banques d’affaires, les banques de crédit à long terme et à moyen terme »  ; institue un Conseil national du Crédit, représentatif des forces vives de la nation, aux pouvoirs réglementaires et non simplement consultatifs ; établit un dispositif sérieux de « contrôle des banques d’affaires » en nommant pour chacune d’elles un commissaire du gouvernement, muni de pouvoirs d’investigation et chargé de veiller à la régularité de leurs opérations et à leur conformité avec « l’intérêt national ». Ce Glass-Steagall français est à l’opposé de ce qu’on appelle aujourd’hui « régulation ». Il ne s’agit pas d’une simple surveillance a posteriori des organismes de crédit, comme il est d’usage aujourd’hui, mais d’une réglementation intégrale des activités bancaires afin que l’allocation du crédit privé s’adapte aux lignes fixées par le Plan.

                                Les pouvoirs magiques du Glass-Steagall


                                Pris comme une simple mesure technique, séparer les banques ne sert à rien. Si le dispositif créé par la loi du 2 décembre 1945 a pu engendrer les Trente Glorieuses, c’est qu’il a créé les conditions d’un véritable système de crédit productif, implicitement anti-monétariste. En nationalisant la Banque de France, le gouvernement a pu déclencher une politique de crédit public sans précédent, en utilisant pour l’équipement à long terme la capacité du Trésor public de présenter ses effets à l’escompte de la Banque de France à des taux préférentiels. Il s’agit pour le Trésor (au nom du gouvernement), dans le cadre de la planification et d’une politique cohérente de développement du territoire, d’obtenir en création monétaire auprès de la Banque de France, l’équivalent des richesses futures que créera l’utilisation de ce crédit. Pour la première fois dans notre histoire, l’Etat put devancer le développement économique, assurant ainsi un cycle long de croissance physique.

                                D’ailleurs, nous devons bien avoir conscience que ce mécanisme vertueux ne pouvait avoir lieu que dans le cadre du système de taux de change fixe établi à la conférence de Bretton Woods, en juillet 1944. Des taux de changes flottant au bon gré des spéculateurs ne permettent pas de politique d’investissement à long terme. Le Glass-Steagall global de demain ne peut qu’aller de pair avec un nouveau Bretton Woods protégeant les systèmes de crédit au sein de chaque économie nationale.

                                L’esbroufe de la banque « universelle »

                                Aux Etats-Unis, la loi Glass-Steagall fut abrogée en 1999, par l’entremise du secrétaire au Trésor de l’époque Larry Summers (aujourd’hui conseiller économique en chef de Barack Obama), avec les conséquences que l’on connaît. La France, quant à elle, avait déréglementé bien plus tôt. C’est sous l’égide de Jacques Delors, ministre de l’Economie et des Finances de François Mitterrand, que la loi bancaire 84-46 du 24 janvier 1984 (dite de « modernisation » !) abrogea la loi du 2 décembre 1945. Elle fit disparaître la distinction fondamentale des activités bancaires sous un titre unique, les « établissements de crédit » , les libérant ainsi de toute contrainte sur l’origine et l’investissement de leurs ressources. C’est ce qu’ils nomment fièrement « banque universelle » . A la tribune de l’Assemblée nationale, Delors avait prétexté la nécessité de s’adapter à l’environnement international pour justifier la création d’une véritable « communauté bancaire » au nom de « la liberté d’association » (sic) . La séparation « entrave le développement d’une saine concurrence » , disait-il. On a vu le résultat. Aujourd’hui, la banque française est devenue un véritable oligopole contrôlé par les « quatre gros » (ils ont tout avalé) : BNP-Paribas, Société générale, Crédit agricole et Caisse d’épargne-Banque populaire.

                                Investigation et mise en règlement judiciaire

                                Le premier scandale de la banque universelle fut probablement l’affaire du Crédit lyonnais. Ses activités financières hasardeuses entre 1988 et 1993 la menèrent à une faillite retentissante qui aurait vu disparaître les dépôts des épargnants si l’Etat n’avait injecté 130 milliards de francs (20 milliards d’euros). L’obsession financière et anti-économique de la banque universelle s’est encore affichée au grand jour depuis deux ans : des dizaines de milliards d’euros d’actifs dépréciés avec la crise des subprimes, le vacillement de la SG après l’affaire Kerviel (5,5 milliards de perte sèche), la très « familiale » Caisse d’épargne qui perd 700 millions sur des paris spéculatifs, etc. Nos prestigieuses banques « universelles » ne doivent leur salut qu’à l’aide accordée en 2008 par l’Elysée, au recyclage des actifs toxiques organisé par la BCE, au contribuable américain (elles ont touché 25 milliards dans le renflouement d’AIG organisé par Goldman Sachs) et à une comptabilité probablement très créative. Aujourd’hui encore, le mystère demeure sur l’état réel de leurs comptes. En février, Société générale a évacué vers une structure de défaisance (fosse septique) près de 45 milliards d’euros de titres toxiques.

                                Les partisans de la « régulation » n’ont plus le choix. Nous devons mobiliser l’opinion en constituant une commission d’enquête parlementaire sur la crise financière, dotée de pouvoirs judiciaires. L’on pourra réquisitionner temporairement les banques pour aller librement éplucher leurs comptes et leur bilan. Fort des vérités qui auront été dites, il faudra profiter de l’élan pour rétablir un système de crédit productif, seul capable de servir le travail et l’équipement du territoire. Sans cela, les niveaux de vie continueront de baisser, durement et sûrement, et nous n’aurons plus qu’à planter des bananiers sur ce qui a failli être une république.


                                • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 10 mai 2010 11:57

                                  structure de defaisance = le contribuable qui paie, à un moment ou à un autre
                                  mauvaise solution donc

                                  il faut baisser les depenses publiques, c’est tout !

                                  http://leparisienliberal.blogspot.com/2010/05/rigueur.html


                                  • sisyphe sisyphe 10 mai 2010 13:38

                                    Ah !

                                    Parce que le « contribuable » ne paie pas, dans le renflouement des banksters ?
                                    Le contribuable ne paie pas, en voyant détruire son système public, stagner ses salaires, diminuer son pouvoir d’achat, en raison de la dette, due à un système financier qui INTERDIT aux États ; non seulement de créer l’argent, mais, même d’emprunter aux Banques centrales, donc, les oblige à emprunter aux banques privées, qui se gavent des intérêts de la dette ?
                                    Le contribuable ne paie pas, quand 10% du PNB, produit par LES TRAVAILLEURS, passe, en quelques années, des salaires au capital ?

                                    Le bon petit kapo des mafias Eleusis, continue à nous prendre pour des cons, et à défendre son système de prédation, son système qui a déclaré la guerre aux démocraties, aux états, aux citoyens.

                                    Le bon petit kapo Eleusis est un de ceux chargés de jouer du fouet, pour faire rentrer les citoyens dans les rangs des condamnés à se faire égorger par les mafias financières et bancaires

                                    Le bon petit kapo Eleusis est du côté des assaillants, de ceux qui ont juré de privatiser le monde, et mettre les citoyens du monde à genoux, au profit des prédateurs de la finance.

                                    Le bon petit kapo Eleusis est un ennemi des hommes libres ; il est un être nuisible, que le juste soulèvement des peuples grugés, opprimés, égorgés, devra mettre hors d’état de nuire, le plus vite possible.


                                  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 10 mai 2010 14:30

                                    point godwin franchi, pourquoi ?

                                    traiter ceux qui ne sont pas d’accord avec vous de sous officiers de la Wehrmacht ou des camps de la mort, vous trouvez ca normal, vous ?


                                  • sisyphe sisyphe 10 mai 2010 14:38

                                    Bon ; alors, pour vous, ce sera un point Soros !

                                    Destiné à tous ceux qui osent continuer de justifier ce système de prédation au bénéfice des mafias, et au détriment des citoyens du monde.

                                    D’ailleurs, vous ne répondez pas sur la fond ; vous vous contentez de vous faire l’écho des banksters et des mafias financières.

                                    Nous sommes en état de guerre déclarée par les « marchés » contre les démocraties, les états, les citoyens du monde.
                                    Or, en état de guerre, pas de position neutre.
                                    Vous êtes d’un côté ou de l’autre.
                                    Pour votre part, toutes vos déclarations prouvent à l’envi que vous avez choisi le camp des assaillants et des prédateurs ; je ne fais qu’en prendre acte.

                                    D’autant que, cette fois-ci, c’est beaucoup plus grave que les victimes des « camps de la mort », puisque les victimes se comptent, à l’échelle mondiale.

                                    Kapo vous a vexé ?
                                    Ok ; on va dire agent des forces d’oppression et d’esclavage.
                                    Ça vous convient mieux ?


                                  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 10 mai 2010 14:39

                                    Au fait Sisyphe, assis bien au chaud derriere votre ordi, quelque part en France, à ecrire des contes pour enfants (le Capital ? la theorie generale de Keynes ?) , ne donnez pas, s’il vous plait, de lecons sur les inegalités et sur l’exploitation, merci !


                                  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 10 mai 2010 14:44

                                    agent des forces d’oppression et d’esclavage me convient mieux, puisque dans l’exprit des francais, l’esclavage n’est pas vraiment un crime contre l humanité.

                                    Blague à part, je note quand meme qu il est tres fort d’attribuer aux liberaux la responsabilité de ce qui se passe actuellement alors que ca fait deux ans qu’Alternative Liberale dit qu il faut privilegier les entrepreneurs et laisser les banques faire faillite http://www.youtube.com/watch?v=FUJRGeAdtLE (meme message sur France info fin 2008 http://www.france-info.com/chroniques-l-invite-du-samedi-2008-10-04-sabine-herold-presidente-d-alternative-liberale-194077-81-186.html)

                                    verifiez par vous meme

                                    Les agents des marchés, en France, ce sont l’UMPS.


                                  • sisyphe sisyphe 10 mai 2010 14:59

                                    Les résultats de la réunion extraordinaire des Ministres des finances de la zone €uro, et leur décision d’injecter 750 milliards ; SOI-DISANT pour sauver l’€uro et les pays endettés :

                                    Bourse : les valeurs bancaires et de l’assurance s’envolent

                                    Fortement malmenées la semaine dernière, ces valeurs financières enregistrent une progression à deux chiffres ce lundi, rassurées par le plan massif de soutien mis en place par les ministres des finances européens ce week-end.

                                    Le soulagement en Bourse prend la forme d’une forte progression des actions sur le marché parisien, avec même des hausses à deux chiffres au sein du Cac 40. Ces hausses sont réalisées par les valeurs du secteur financier qui, ce lundi, décollent par rapport au reste du marché.

                                    Trop fort !

                                    Pour soi-disant sauver la zone euro de la guerre entreprise par les marchés (c’est à dire les banques, spéculateurs, et les organismes financiers), les états ne trouvent rien de mieux que d’approvisionner un compte euro de 750 milliards €, qu’ils empruntent...... aux banques privées !!  smiley

                                    Résultat : on a renforcé les armes des assassins, qui se frottent les mains, et vont pouvoir continuer, plus que jamais, leur action prédatrice !!

                                    Merci pour eux !


                                  • Agor&Acri Agor&Acri 10 mai 2010 12:58

                                    Oui, monsieur Bonafi :

                                    « Que leurs gouvernants sont, au mieux, des exécutants de la grande finance, voire même des figurants, des fusibles ».

                                    Il faut le dire et le redire et le redire encore jusqu’à ce que la majorité comprenne que le combat bi-partiste (UMP vs PS) est un leurre puisqu’il permet seulement de créer une illusion de démocratie, alors qu’il ne nous offre un choix qu’entre 2 pantins de toute façon préalablement cooptés par les cénacles qui dirigent le monde (Bilderberg, Trilaterale, CFR, ...)

                                    DSK, Cope, ...jusqu’à Manuel Valls (voir détail dans le MESSAGE N° 8 du forum LE SILENCE DES LOUPS (Décryptage d’un monde interdit aux moins de 16 dents)

                                    et oui encore monsieur Bonafi :
                                    « Les lois se durcissent partout et la démocratie est aujourd’hui en danger ».

                                    Il faut rompre le mécanisme avant de n’avoir plus aucune prise sur cette gouvernance mondiale qui met en place tous les outils sécuritaire de contrôle des individus
                                    -flicage : mail, internet, réseau sociaux, bientôt le vote électronique ?
                                    -pistage : GPS voiture + téléphone + caméscope, caméras surveillance + bientôt la puce RFID
                                    -traçabilité : monnaie électronique = qui achète quoi, où et à quel instant..., compteur EDF électronique, ...

                                    Le diagnostic de la gouvernance entre les mains d’un cénacle de « Banksters » a été posé (depuis plus d’un an) et argumenté de façon très factuelle par l’auteur du forum :
                                    LE SILENCE DES LOUPS (Décryptage d’un monde interdit aux moins de 16 dents)

                                    Sa pensée, que je partage, se résume ainsi :
                                    "Je suis parti d’un constat : les politiques et les journalistes, pourtant friands de sujets polémiques, n’évoquent jamais certains thèmes se rapportant à l’emprise du monde financier sur la gouvernance de la planète.

                                    Les Etats, les entreprises et les particuliers sont soumis, de manière directe et indirecte, à une forme d’impôt scélérat et se voient contraints de verser une sorte de dîme permanente au monde de la finance.
                                    Le caractère « systémique » et pyramidal de l’endettement des Nations permet à un cénacle de « banksters » de s’emparer progressivement d’une part toujours plus grande des richesses produites.
                                    Tels des parasites aliénant leurs proies."

                                    "Le combat que nous devons à présent mener, c’est celui d’une Démocratie atrophiée contre un système tenu par des financiers omnipotents, qui tiennent la bride serrée sur l’essentiel des Media et des Politiques.« 

                                    D’ailleurs, monsieur Bonafi, le graphique que vous utilisez pour démontrer l’interconnexion européenne des dettes, a été déjà commenté dans un
                                    Message posté le : le 03-05-2010 19:38:01 

                                    Plus on est de »porte-parole" de la réalité, plus la propagande recule.


                                    • stephanemot stephanemot 10 mai 2010 13:20

                                      La faillite, nous voila. avec en prime un Grand Emprunt.

                                      Ce qu’il y a de plus amusant dans l’histoire :
                                      1- les Etats renflouent les banques sans recuperer leur mise
                                      2- les Etats demandent ensuite aux memes banques de leur donner un coup de main, toujours au frais du contribuable
                                      3- 1+2 = non seulement la dette empire, mais les banques sont renflouees 2 fois sans contreparties. pas etonnant qu’elles bondissent de 10% ce matin.




                                      • Bélial Bélial 10 mai 2010 13:29

                                        « Vous avez vu certainement les Grecs hier tenter de rentrer dans le Parlement... Comme l’idée de la République, l’idée d’une révolution nous viendra-t-elle d’eux ? Pourtant s’ils parvenaient à rentrer dans leur Assemblée, ou au ministère des finances, ils devraient alors s’apercevoir que, même de ces postes là, on ne peut plus contrôler l’économie mondiale... Que leurs gouvernants sont, au mieux, des exécutants de la grande finance, voire même des figurants, des fusibles. Les machines du trading quantique sont plus puissantes qu’eux. Ainsi la volonté humaine reste toujours soucieuse d’échapper à l’état de nature, de s’en éloigner le plus possible, de le nier puisqu’il met en cause sa puissance, quitte à verser dans un monde ou une économie tout à fait illusoire.

                                        Quelle sera la réaction des peuples quand ils comprendront que le pouvoir est dématérialisé, virtuel, peut-être intouchable ? »


                                        ---> Le pouvoir n’est pas virtuel, pas intouchable, il se centralise et il s’éloigne, mais on parle de 300 personnes, qui parviennent à détourner la logique protégées dans leur tour d’ivoire car les humains s’achètent, sinon celle-ci voudrait qu’ils ne fassent pas le poids une demi-seconde.



                                        • furio furio 10 mai 2010 14:17

                                          L’air de rien ces « enculés » de l’ultra-libéralisme et de la géniflexion devant l’autel états-unien des sectes sont en train de nous forger les chaînes qui vont nous lier à la galère LIBERALE.
                                          Plus moyen de s’en sortir. Bosser comme un nègre pour peau de balle et balai de crin ! Et une retraite de miséreux en prime.
                                          La dette des nantis passe jours après jours dans la poche des pauvres ! 
                                          J’espère que tout le monde a bien compris. 
                                          En gros c’est ça !
                                          Ce jour, 8% du renflouement dans la poche des « spéculateurs » Merci les pauvres ! 


                                          • marie 10 mai 2010 16:20

                                            Italie : basta ! bloomberg en fait l’un des 3 pays les plus soldides avec le Japon et Honk kong.

                                            l’état est endetté mais l’endettement doit englober : entreprises et particuliers et sur ce plan là l’Italie est de loin la plus solide en Europe ; le peuple italien n’est,pas endetté au-delà du raisonnable, ses entreprises non plus. allez voir les français et les anglais et les etats-unis


                                            • BA 10 mai 2010 17:19

                                              Les opérations de rachat d’obligations d’Etats européens, décidées dans le cadre de mesures exceptionnelles visant à calmer les marchés, ont commencé « ce matin », a indiqué lundi le président de l’institut d’émission européen, Jean-Claude Trichet.

                                              La BCE est restée « totalement indépendante » et n’a pas subi de « pression » pour lancer ces mesures exceptionnelles, a assuré M. Trichet lors d’une conférence de presse à Bâle au siège de la Banque des règlements internationaux.

                                              Il a également indiqué qu’il était « absolument crucial » que les gouvernements européens atteignent leurs objectifs fiscaux, malgré le plan de soutien sans précédent lancé dans la nuit de dimanche à lundi.

                                              http://www.romandie.com/ats/news/100510125012.p35cwp4s.asp

                                              Le serpent « ZONE EURO » avait faim.

                                              Le serpent « ZONE EURO » était en train de mourir de faim.

                                              Alors, le serpent « ZONE EURO » a commencé à se dévorer la queue lundi 10 mai 2010.

                                              Le serpent « ZONE EURO » est rassasié momentanément : il ne mourra pas tout de suite.

                                              Mais il mourra bientôt.

                                              L’opération « Ouroboros » continue.


                                              • Jean Lasson 10 mai 2010 18:53

                                                En fait, d’après Paul Jorion (lien), ce plan est exigé par les mégabanques (Goldman, Morgan et Cie) pour qu’elles puissent revendre leur obligations de la zone Euro, car elles savent bien, comme tout le monde, que la faillite des états européens va arriver. Ce plan sert donc à sauver les banques. On comprend mieux pourquoi il était si indispensable, si urgent et si généreux...

                                                Extrait de l’article de Jorion :
                                                "Car ce que les marchés attendent – ils ne se privent pas de le faire savoir – c’est qu’elle [la BCE] engage un programme d’achats d’obligations d’Etat sur le marché secondaire, c’est à dire aux banques pour appeler les choses par leur nom. Celles-ci veulent se désengager sur la pointe des pieds d’un marché obligataire qui n’est plus le refuge qu’il était. Le marché (les mégabanques, pour continuer d’appeler les choses par leur nom) veut laisser les Etats et la BCE régler entre eux la crise de la dette publique et s’en laver les mains. Ils savent en effet que le risque est grand pour eux d’être mis à contribution demain, à l’occasion de restructurations d’ampleur de la dette, qu’ils pressentent inévitables."


                                                • Jean Lasson 10 mai 2010 19:02

                                                  J’ai oublié : d’après le graphique (source) de l’article, l’exposition française vis-à-vis des « PIIGS » est de 700 milliards d’euros...


                                                  • Gui Hottine Gui Hottine 10 mai 2010 19:20

                                                    Merci pour ce schéma très parlant. J’imagine déjà les futurs écoliers chinois planchant sur ce graphique, en page 80 de leur livre d’histoire. Chapitre III « le déclin de l’Europe ».


                                                    • bzorglub 10 mai 2010 20:11

                                                      Bonjour a tous,
                                                      ce n’est plus les parlements qu’il faut envahir mais les datacentres et les noeuds de communication, 3 coups de cisaille au bon endroit et patatras tout s’ecroule ...
                                                      A+
                                                      BZ.


                                                      • bluebeer bluebeer 10 mai 2010 20:47

                                                        Mes questionnements sont plus naïfs.

                                                        Comment en finir avec l’argent-dette, l’économie-dette, la finance-dette ?

                                                        Comment en finir avec la tyrannie de la finance capitaliste ? Comment imposer une fois pour toute l’idée que cette vaste partie de monopoly ne nous concerne pas, et que nous ne sommes plus preneurs ? Que nous ne désirons plus vendre nos vies au privé et au marchand ?

                                                        Comment réconcilier le citoyen avec la classe politique ? Comment reprendre le contrôle de la politique ? De la démocratie ?

                                                        Comment agir ?


                                                        • deovox 11 mai 2010 04:19

                                                          le docteur guillotin a trouve la reponse depuis belle lurette


                                                        • dom y loulou dom 16 mai 2010 12:32


                                                          oui, il y a les lanternes aussi

                                                          mais plus prosaïquement, ou plus constructivement, il faudrait vraiment que les citoyens arrêtent de se déresponsbliser de la politique pour avoir la joe de râler et au lieu de cela réclament des outils qui leur donnent droit de DECISION par le vote.

                                                          cette idée l’empire ne la pas vaincue et contrecarrerait absolument tous leurs plans d’hégémonie absolue.

                                                          mais pourquoi tu parles à des sourds dom ?

                                                          attendez... je vais essayer en codes aéronautiques...


                                                        • Philou017 Philou017 10 mai 2010 21:32

                                                          Si c’est L’Expansion qui le dit :

                                                          Ces banques qu’il faut toujours sauver...

                                                          C’est le secteur qui a le plus profité du plan d’aide européen en Bourse, avec des progressions de l’ordre de 20%. Une fois encore les banques ont été tirées d’affaire, alors même qu’elles ne sont pas complètement étrangères à la crise grecque. Explications. 

                                                          Elle peuvent pousser un ouf de soulagement. Les banques, pointées du doigt pendant la crise financière, viennent une nouvelle fois d’être tirées d’affaire par les pouvoirs publics, l’Union européenne, la BCE et le FMI réunis. Ce dimanche, les grandes puissances européennes ont décidé d’un plan de sauvetage historique, destiné à garantir le remboursement des dettes publiques européennes. Si l’euro en a bénéficié, avec un rebond à 1,29 dollar, ce sont surtout les Bourses et particulièrement les valeurs bancaires qui se sont envolées ce lundi sur l’ensemble des marchés mondiaux. + 23,89% pour la Société Générale, + 20,9% pour la BNP, +12,73% pour la DeutscheBank en clôture... des progressions plus que réjouissantes pour un secteur encore en chute libre la semaine dernière.

                                                          Il faut dire que les nouvelles en provenance de Bruxelles sont excellentes. 750 milliards d’euros sous forme de garanties et de prêts pour rembourser les dettes publiques des pays européens en cas de défaillance : voilà qui a de quoi rassurer les investisseurs, qui craignaient jusqu’à présent un risque de défaut de la Grèce et une contagion au reste de l’Europe. Or les banques, très exposées, avec dans leur portefeuille de la dette souveraine des pays à risque, étaient particulièrement visées par la chute des achats. "En garantissant un risque de défaut de la Grèce, on garantit les banques par la même occasion, explique Nicolas Doisy économiste à Cheuvreux. D’où leur remontée spectaculaire en Bourse".

                                                          La BCE contrevient à son mandat pour sauver les banques

                                                          Les Etats ne sont pas les seuls à s’être portés au secours de l’industrie financière européenne. La BCE elle aussi a sorti le grand arsenal de mesures. Elle a en effet annoncé la mise en place de deux dispositifs censés réinjecter de la liquidité dans les circuits bancaires. Le premier, la réouverture des opérations de refinancement à 6 mois (contre quelques semaines en principe), va permettre aux banques de laisser en disposition à la BCE une partie de leurs titres à risque, en échange de liquidités. Résultat, les banques vont pouvoir récupérer plus facilement de la liquidité pour la réinjecter sur les marchés.

                                                          http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/ces-banques-qu-il-faut-toujours-sauver_232036.html


                                                          • Le péripate Le péripate 10 mai 2010 21:44

                                                            Je me faisait juste la réflexion en entendant de partout les banques les banques les banques sur touts les tons...

                                                            Qui oblige à accepter en paiement la monnaie nationale ou européenne ?

                                                            Qui interdit les règlements en espèce au delà d’un certain seuil ?

                                                            Qui vous oblige à recevoir votre salaire par chèque ou virement bancaire ?

                                                            Qui réglemente la possession et l’usage de l’or ?

                                                            L’état, l’état, l’état.

                                                             smiley


                                                            • FYI FYI 10 mai 2010 23:22

                                                              Le Pouvoir n’est pas prendre, mais à détruire !


                                                              • epapel epapel 11 mai 2010 00:10

                                                                Le système financier est aujourd’hui dans la situation du parasite qui est devenu trop gros pour l’hôte qui le nourrit :
                                                                - où il persiste à vouloir continuer de grossir voire garder la même taille et il tue l’hôte puis meurt à son tour
                                                                - où il accepte de maigrir et tout le monde survit

                                                                En tout cas je vois mal comment le système financier occidental pourra continuer à augmenter voire maintenir son niveau de prélèvement après avoir fait faire une cure d’amaigrissement entraînant la diminution de la création de richesse de tous les pays occidentaux en même temps.
                                                                Car la diminution des revenus de la population implique nécessairement une diminution de la production de cette même population à moins de croire naïvement qu’on va vendre nos surplus aux chinois et aux indiens c’est à dire le contraire de ce qui se passe actuellement.
                                                                La diminution de la production entraîne à son tour la diminution des profits et la boucle est bouclée.


                                                                • epapel epapel 11 mai 2010 19:08

                                                                  Ca y ressemble mais ce n’est pas du tout la même chose :
                                                                  - la décroissance prônée par les écologistes se veut sans dégradation de la qualité de vie voire même une amélioration de la qualité de vie
                                                                  - la récession voulue et provoquée par le système financier est clairement un retour en arrière pour la population


                                                                • deovox 11 mai 2010 05:11

                                                                  Pour resumer, une trentaine de « dirigeants » europeens viennent de decider de mettre au dessus de la tete de 500 millions de citoyens une dette de pres de 1000 milliards d’euros. le taux de l’emprunt grec a deux ans est passe en une journee de 18,5% a 7,53%. explication : la dette grecque est diluee sur 27 pays, la rendant beaucoup plus sure. 

                                                                  ce que je comprends, moi qui jongle chaque fin de mois a plus ou moins cent euros pour boucler mon budget, c’est que tous mes efforts, toute ma motivation a ameliorer ma vie quotidienne, l’avenir de mes enfants, notre securite, notre bien-etre, tout vient d’etre une fois de plus balaye d’un revers de la main par les laquais pour envoyer comme ils disent un « message fort aux marches ».

                                                                  le plus surprenant dans l’histoire, est l’absence totale de reaction de la part du peuple, de tous ces gens qui en prennent plein la gueule sans broncher. ce qui se passe n’est pourtant pas difficile a comprendre, et devient intollerable avec juste un peu de reflexion et de bon sens. 

                                                                  la situation actuelle est surrealiste, matrix.

                                                                  je suis convaincu que si changement il doit y avoir, il ne sera declenche que par des facteurs exterieurs a l’humanite. 


                                                                  • isabellelurette 11 mai 2010 11:57

                                                                    > moi qui jongle chaque fin de mois a plus ou moins cent euros pour boucler mon budget, c’est que tous mes efforts, toute ma motivation a ameliorer ma vie quotidienne, l’avenir de mes enfants, notre securite, notre bien-etre, tout vient d’etre une fois de plus balaye d’un revers de la main par les laquais pour envoyer comme ils disent un "message fort aux marches« .
                                                                    > je suis convaincu que si changement il doit y avoir, il ne sera declenche que par des facteurs exterieurs a l’humanite
                                                                    .

                                                                    Et je suis convaincue que s’il doit y avoir changement, cela ne peut venir que de nous :

                                                                    • étendre et même revendre la Télé
                                                                    • changer de banque : soit la NEF soit la Banque Postale, en tous cas aucune des »grandes" banques commerciales. En plus du geste politique cela vous fera économiser des frais de gestion de compte. Déjà ça de gagné !
                                                                    • ne plus aller dans les grandes surfaces : perte de temps, d’argent et geste politique. Cela ne nuira pas à l’emploi, vu que ces négriers méprisent leurs travailleurs et leurs fournisseurs.
                                                                    • retirer ses billes du secteur financier : acheter de l’immobilier ou de l’or physique ou une autre matière.
                                                                    • payer en liquide un maximum (éviter d’être tracé par sa banque) et si possible au noir, notamment les petits fournisseurs locaux.
                                                                    • travailler au noir, faire travailler au noir
                                                                    • et ainsi de suite ... merci de compléter la liste !
                                                                    Isa

                                                                  • bonsens 12 mai 2010 11:20

                                                                    autoproduire et autoconsommer , s’inscrire à un systéme d’échange local (SEL) , recycler le plus possible , s’interesser au bricolage ( plus nous serons astucieux et habiles , moins nous serons vulnérables).
                                                                    refuser les « marques » basees sur l’image , favoriser celles bassees sur la qualité technique et durabilité des produits
                                                                    eviter le jetable


                                                                  • ZEN ZEN 11 mai 2010 07:45

                                                                    « Le plan européen est une dose de morphine qui soulage le patient, mais le vrai traitement est encore à venir » ( Marek Belka, responsable européen du FMI)
                                                                    ... à moins que le patient ne meure d’ici-là...


                                                                    • ZEN ZEN 11 mai 2010 07:48

                                                                      "...Il faut simplement savoir que tenter de réduire ou de maintenir le déficit en phase de récession demande des hausses d’impôts et des baisses de dépenses si violentes qu’elles aggravent immanquablement la situation qui leur a donné naissance… laissant au total les finances publiques dans un état plus dégradé qu’au départ ! (car l’approfondissement de la récession fait chuter les recettes fiscales plus vite que ne s’opère l’ajustement budgétaire...Splendide résultat.
                                                                      Le cas de la Lettonie, généralement jugé admirable par la presse économique, est assez spectaculaire sous ce rapport. Car ça n’est pas faute d’avoir fait saigner la bête en contrepartie des 10 milliards de dollars du FMI et de l’UE. Réduction des salaires de fonctionnaires de 25 % et réduction de leurs effectifs de 20 %... Avec pour remarquable effet que le déficit budgétaire… s’est creusé encore plus ! Il est passé à 9 % pour 2009. Mais patience, ça va payer. Pour 2010, il est prévu à… 8,5 %, gain époustouflant qui justifie largement de continuer la potion..."(F.Lordon)


                                                                      • ZEN ZEN 11 mai 2010 08:00

                                                                        "...Il y a un silence troublant dans le programme européen.
                                                                         A aucun moment, le gouvernement de l’un ou l’autre pays n’a évoqué le sujet de régulation financière. Pourtant, la crise de la dette souveraine en Europe repose d’urgence un certain nombre de questions agitées au moment de la faillite de Lehman Brothers, notamment celle des ventes à découvert, de l’opacité des marchés de dérivés de crédit, des ventes à haute intensité, des hedge funds, etc
                                                                        .___
                                                                        Il y a dix-huit mois de cela, les promesses de réforme ne manquaient pas. Rappelons-nous : c’en était fini des paradis fiscaux, de l’économie casino, des financiers sans responsabilité. Dix-huit mois plus tard, rien ne s’est passé. La faute au long processus de la démocratie, qui impose des consensus, comme l’expliquait péniblement Pierre Lellouche, secrétaire d’Etat aux affaires européennes ce matin sur France Inter ? La responsabilité incombe plutôt à l’absence de volonté politique en Europe.

                                                                        Pendant que les gouvernements européens s’empressent d’oublier ce grave débat, les Etats-Unis, eux, avancent
                                                                        . Un projet de loi de 1.800 pages est en discussion au Sénat qui prévoit la séparation entre les activités des banques de dépôts et des banques d’investissement, de nouvelles règles de provisions sur les marchés de dérivés et pour les activités de trading sur fonds propres. Tout ne verra peut-être pas le jour mais le gouvernement affiche sa détermination à encadrer le monde financier, selon des règles qui feront jurisprudence : son combat contre Goldman Sachs est l’affirmation qu’un établissement financier quel qu’il soit ne peut être plus puissant que le gouvernement des Etats-Unis.

                                                                        En Europe, rien de cela. Pas un mot, pas un projet."
                                                                        (M. Orange)


                                                                        • Dujnou Dujnou 11 mai 2010 09:28

                                                                          Quand on pense que toutes ces dettes ne sont dûes que pour rembourser des spéculateurs, ça me fait gerber !!!


                                                                          • isabellelurette 11 mai 2010 11:49
                                                                            Colbert :

                                                                            Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. j’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou…

                                                                            Mazarin :
                                                                            Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de
                                                                            dettes, on va en prison. Mais l’Etat…, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les Etats font ça.

                                                                            Colbert :
                                                                            Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?

                                                                            Mazarin :
                                                                            On en crée d’autres.

                                                                            Colbert :
                                                                            Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils ne le sont déjà.

                                                                            Mazarin :
                                                                            Oui, c’est impossible.

                                                                            Colbert :
                                                                            Alors, les riches ?

                                                                            Mazarin :
                                                                            Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres

                                                                            Colbert :
                                                                            Alors, comment fait-on ?

                                                                            Mazarin :
                                                                            Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d’un malade) ! il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres ! c’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser… c’est un réservoir inépuisable.

                                                                            Extrait du « Diable Rouge » C’était il y a 4 siècles !...


                                                                            • BA 16 mai 2010 10:30

                                                                              L’Allemagne est en train de réimprimer des Deutsche Mark.

                                                                              Ce matin, une source que nous considérons comme particulièrement fiable nous à fait parvenir le cliché d’un stock de billets de 100 Deutsche Mark, imprimés ces dernières semaines sur ordre de la Bundesbank, et dont le conditionnement indique la date du 14.05.10.

                                                                              L’Allemagne, en tentant d’imposer sa stabilitätkultur à l’ensemble des pays de la zone euro, qui sait pertinemment que la machine européenne peut devenir incontrôlable, semble avoir pris quelques précautions. Les mesures drastiques imposées hier la Grèce, aujourd’hui au Portugal et à l’Espagne, et demain à la France et à l’Italie rendent en effet la situation de l’Union dangereusement explosive. Partout, la contestation contre la mise en place d’une dictature économique s’organise (1).

                                                                              Plusieurs informations qui nous parviennent aujourd’hui d’Athènes (2) démontrent une radicalisation certaines des prochaines actions.

                                                                              Déjà, en décembre, 2009, le quotidien allemand Thüringer Allgemeine Zeitung avait averti de l’achat de 14 machines destinées à la fabrication de billets de banque par la société Ruhlamat, basée à Thuringe, et destinée à une nouvelle usine employant 230 personnes (3).

                                                                              Difficile de connaître les réelles intentions de l’Allemagne. Néanmoins, partant du principe qu’il est dans la logique des États de prévoir tous les cas de figure, et particulièrement les catastrophes, au moins trois scénarios peuvent expliquer cette réimpression par l’Allemagne de sa monnaie nationale :

                                                                              1. L’Allemagne bluff et tente, par le chantage, d’imposer définitivement sa domination sur l’Europe. Soit les pays de la zone euro se soumettent à sa volonté, soit Berlin les laissent avec une monnaie qui s’effondrera immédiatement après sa sortie. Dans ce cas, ces billets seraient une arme de dissuasion.

                                                                              2. Comme nous l’évoquions plus haut, Berlin pourrait craindre une révolte de grande ampleur dans les pays les plus touchés par la crise. Une situation qui deviendrait très vite incontrôlable et dont l’impact sur l’économie européenne ne manquerait pas d’être catastrophique. La monnaie unique ne s’en remettrait pas. Dans ce cas, ces billets seraient une roue de secours.

                                                                              3. L’Allemagne sait que la situation de la zone-euro est d’ores et déjà irrécupérable et que la monnaie unique s’achemine vers une parité avec le dollar. Si Berlin a eu jusqu’ici un intérêt utiliser la « crise des États » pour son propre profit, permettant une hausse non prévue de 5,1% sur ses exportations en janvier dernier, soit un excédent commercial de 12,1 milliards, l’effondrement de l’euro ni ne lui bénéficierait en rien, pas plus qu’une sorte de fusion avec le dollar, pour laquelle il lui serait difficile d’avoir le contrôle. Dans ce cas, ces billets seraient pour l’Allemagne un plan de sortie dans une mondialisation qui, finalement, lui échappe.

                                                                              L’impression par l’Allemagne de nouveaux billets en Deutsche Mark, et donc sa possible sortie de la zone-euro, mettent également en lumière les rumeurs à propos du président français, qui, le week-end dernier, aurait menacé de «  sortir la France de l’euro pour forcer l’Allemagne à adopter le plan d’aide européen » de 750 milliards. Ce matin, l’ambassadeur d’Allemagne en France a déclaré « ne pas croire une seconde », sans toutefois démentir formellement, que Nicolas Sarkozy ait pu menacer de quitter la zone euro pour faire plier la chancelière allemande. Il est en effet peu crédible que les choses se soient passées de la sorte. Toutefois, il n’est pas impossible que le président Sarkozy ait voulu en savoir plus sur les intentions allemandes. Où peut-être, lui aussi, se ménage-t-il une porte de secours, mettant les pieds dans le plat afin d’observer les réactions et préparer psychologiquement les opinions.

                                                                              Ces nouveau Deutsche Mark sont imprimés à la même effigie que ceux qui avaient abandonné le 31 décembre 2001 à minuit, au bénéfice de l’euro. Il est à noter que, contrairement à la majorité des autres pays de la zone euro, l’Allemagne n’a pas limité dans le temps la conversion de son ancienne monnaie nationale en euros, et que l’an dernier, près de 160 millions de DM ont ainsi été échangés. Il y a encore 13,6 milliards de DM (correspondant à environ 7 milliards d’euros).en circulation, pour moitié en pièces et pour moitié en billets, selon les informations officielles de la Bundesbank, qui seraient immédiatement utilisables si l’Allemagne venait à réintroduire le Deutsche Mark.

                                                                              Nul doute que nous serons, aussi par les informations que vous, lecteurs, nous faites parvenir, à même d’y voir plus clair. Les manipulations sembles être devenues si denses qu’elles s’étalent presque au grand jour, mais, pourtant, les véritables influences restent cachées, et les intentions ultimes ne peuvent qu’être assez difficilement soupçonnées.

                                                                              Mecanopolis et JVT.

                                                                               

                                                                              Notes :

                                                                              1. Lire notre article Bruxelles instaure une dictature économique

                                                                              2. Nous publierons un article sur ce sujet dans les tous prochains jours.

                                                                              3. L’article a étrangement disparu du site du Thüringer Allgemeine Zeitung , mais on peut néanmoins encore le retrouver à ces trois adresses : luene.de ; hb-ebook ; willibald

                                                                               

                                                                               

                                                                              http://comprendrelemonde.fr/economie/1757-l%E2%80%99allemagne-est-en-train-de-reimprimer-des-deutsche-mark/


                                                                              • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 16 mai 2010 14:50

                                                                                Lien et article supprimé.

                                                                                Soit l’information était fausse, soit elle a été retirée pour éviter un mouvement de panique. Par contre les caches de Google fonctionnent toujours aussi bien. L’article est donc consultable ici : http://webcache.googleusercontent.com/search...



                                                                                • BA 16 mai 2010 22:13

                                                                                  « Le tourisme grec est dans une situation critique. Après les annulations massives de réservations, un comité de crise piloté par l’organisme grec du tourisme a été mis en place », a indiqué le porte-parole du gouvernement grec à la presse.

                                                                                  « Il y a des milliers d’annulations, en raison des incidents des derniers jours et de la récession, qui provoquent chaque semaine la perte de dizaines de millions d’euros », a-t-il ajouté.

                                                                                  Ces annulations touchent « toute la Grèce », a précisé une source gouvernementale.

                                                                                  Selon l’Association des hôteliers d’Athènes (AHA), près de 20 000 nuits d’hôtel ont été annulées dans la capitale et ses environs depuis les violences qui ont fait trois morts en marge des manifestations du 5 mai contre le plan de rigueur du gouvernement.

                                                                                  « Ce chiffre continue d’augmenter », affirme le directeur de l’AHA, Loukas Douvas. « Il n’y a aucune raison d’être optimiste car nous avons chaque jour de nouvelles annulations, et surtout nous n’avons pas de nouvelles demandes de réservation », a-t-il ajouté.

                                                                                  Le tourisme représente près de 17 % du produit intérieur brut grec.

                                                                                  http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/05/13/la-grece-s-inquiete-des-annulations-de-reservations-touristiques_1351310_3214.html#ens_id=1344982

                                                                                   

                                                                                  Karl Otto Pöhl est l’ancien président de la Banque Centrale allemande. Karl Otto Pöhl vient de déclarer :

                                                                                  « Un petit, un tout petit pays comme la Grèce, sans base industrielle, ne pourra jamais rembourser 300 milliards d’euros de dettes » :

                                                                                  « ein kleines, ein winziges Land wie Griechenland noch dazu ohne industrielle Basis niemals in der Lage sein wird, 300 Milliarden Euro an Schulden zurückzuzahlen ».

                                                                                  http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,694967,00.html

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