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Le crédit DTSL pour contourner l’obstruction allemande et la pesanteur bureaucratique bancaire française

Par une décision historique (et explosive !) en date du 5 Mai 2020, la cour constitutionnelle de Karlsruhe a décidé, à la place des institutions européennes, de ce qu’il faut ou ne faut pas faire avec la Banque centrale Européenne et l’Euro. ► Opposés maintenant à tout rachat de dettes souveraines en solidarité avec les pays du sud de l’Europe, les allemands utilisent également cette jurisprudence pour ► bloquer le plan de relance économique de 1.600 Milliards € présenté par le commissaire Thierry Breton de la Commission Européenne, ► ramener ce plan à 1.000 Milliards € et ► orienter la majorité de cette somme sur les énergies renouvelables, industries trustées par les allemands (industries en difficulté face à la concurrence déloyale chinoise bien avant le Covid19). Ce durcissement allemand va fatalement entrainer des querelles avec ses voisins sinistrés par la crise sanitaire et faire perdre plusieurs trimestres (voire années) avant de trouver une solution logique, raisonnable et bénéfique pour tous les pays européens. Et surtout, risque d’imposer une lourde et étouffante tutelle financière allemande pour de longues décennies. En dehors de l’inutile, stérile et catastrophique éclatement de l’Union Européenne (dont les USA, la Chine, la Russie et… l’Allemagne seront les seuls véritables bénéficiaires), l’alternative du vieux et original projet de crédit DTSL refait opportunément surface.

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Un dogme têtu impose qu’un pays isolé dénué de capitaux ne peut investir et se développer. La nouvelle école économique (sociétale) pense le contraire depuis les années 80 et le livre « L’économie sociétale pour vaincre le chômage » de 1993 semble l’avoir démontré avec son fameux exemple du bateau échoué une nuit près d’une île déserte, avec mille rescapés, souvent en pyjama mais sans argent. Aujourd’hui, le continent européen a besoin de relancer son économie, ses investissements et ses emplois. Laissons momentanément le débat sur la qualité « verte » de la relance désirée et concentrons-nous sur la situation financière : Des besoins énormes. Une Banque Centrale Européenne devenant rétive à la création monétaire en raison du jugement constitutionnel de la cour de Karlsruhe du 5 Mai 2020. Des finances publiques exsangues dans la quasi-totalité des pays européens. Mêmes les allemands, déjà en difficulté industrielle bien AVANT le coronavirus, sont obligés d’emprunter. Imaginons que les partisans de la restriction budgétaire pour cause de crise obtiennent la mise au pas définitive de la BCE et l’asphyxie des finances de la communauté européenne. 90% de la monnaie créée ces dernières années par la BCE était gaspillée en allant directement des banques vers le spéculatif. Le résultat bénéfique immédiat sera moins d’argent pour la stérile et toxique spéculation sur les produits « dérivés » hors bilan des banques (représentant une bulle financière, hors contrôle légal et fiscal, supérieure à… la totalité des budgets des Etats !). Cette restriction budgétaire, apparemment logique en période de vache maigre, entraine cependant l’effet exactement inverse sur l’économie réelle. On l’a trop souvent bien vu, et récemment avec Chypre et la Grèce : perte de salaire de 30%, retraites diminuées de moitié avec une partie de l’épargne et des dépôts bancaires brutalement confisquée (confiscation devenue légale en France !). Tuer économiquement les emprunteurs, c’est nuire économiquement aux prêteurs eux-mêmes.

 

La solution se trouve en fait dans la relance de l’économie réelle et des investissements productifs rentables. En cas de difficultés budgétaires et d’emprunt, le tout doublée d’une menace d’inflation, il reste les crédits DTSL dont on veillera à ce qu’il soient utilisés pour les investissements et en aucun cas pour la consommation des ménages. Pour ce faire, les collectivités, les banques et les entreprises volontaires pour en bénéficier, utiliseront deux colonnes. Une en Euros et une en DTSL. La longue et titanesque expérience avec les produits « dérivés » hors bilan (hors législation et hors assujettissement fiscal !) donnent aux banques (y compris allemandes) une bonne expérience de cette comptabilité « parallèle ». Idem autrefois pour les grandes entreprises utilisant une colonne en Franc et une en Euros. Les taxes et impôts des entreprises seront prioritairement payés en crédits DTSL. Ce double circuit monétaire apparait peu utile pour un simple comptable. Mais il permet d’accélérer la circulation du flux financier. Les investissements souffrant d’un financement incomplet sont débloqués plus tôt. L’Etat perçoit les recettes fiscales plus rapidement. L’administration et les collectivités locales payent les fournisseurs plus vite. C’est la VITESSE de déplacement de la masse monétaire qui est recherchée, contrairement au seul VOLUME (dont les effets de bulles se sont avérés toxiques). Une berge de rivière sera renforcée sans délai évitant une inondation coûtant 1.000 fois plus. Idem pour… l’absence de masques entraînant un sinistre un million de fois plus coûteux. Idem encore pour les recherches scientifiques, l’éducation, la formation technique, etc.. Cette réforme du circuit bancaire et financier bénéficiera, « sans limite physique » (type OR ou Dollars), à l’économie dite « sociétale » (utile à la société). En sus de la vitesse de rotation, le crédit DTSL permet de mettre « un utile collier autour du cou » de cette monnaie réservée à l’investissement productif rentable. Les acteurs prioritaires de cette réforme : une partie des banques, volontaires (ou « rendues volontaires ») pour une gestion éthique quasi militarisée. Les universitaires aideront les parlementaires pour les critiques à postériori des expérimentations successives, avant usage des DTSL par les pays européens qui voudront en bénéficier. Si 8 ou 15 pays européens veulent fabriquer ensemble sur place tels ou tels produits utiles qu’ils consommeront ensuite (et exporteront), le tout sera effectué plus rapidement, sans déficit de la balance des paiements, sans inflation, donc sans nuire à l’Euro (solide monnaie de consommation rigoureusement surveillée par l’Allemagne). Idem pour d’autres projets industriels successifs dont l’objectif sera une union de développement coopératif, un débouché commercial automatique et la création d’emplois à l’intérieur de chacun des pays partenaires se répartissant la production.

 

La recherche scientifique et l’investissement dans les judicieuses centrales énergétiques alternatives au Thorium pourra enfin bénéficier de quelques subsides (face à l’actuel énorme gaspillage dans les centrales EPR : 12 Milliards € en 12 ans sans un seul Watt produit !).

 

Les crédits DTSL permettront de contourner aussi statutairement l’impérialisme judiciaire (l’extraterritorialité juridique) que génère l’usage du moindre Dollar et d’une simple carte de crédit passant par le réseau US. L’emprise judiciaire abusive américaine menacera encore l’entreprise échangeant occasionnellement des DTSL contre des Dollars mais plus le pays émetteur de DTSL à la place d’obligations internationales et d’emprunts boursiers.

 

Après plusieurs grosses expérimentations financières menées à terme (et concluantes), afin qu’aucune accusation de concurrence déloyale ne puisse être invoquée devant la cour européenne de justice, même les allemands pourront rejoindre, selon leurs désirs sectoriels, ces diverses coopérations économiques DTSL. L’Europe à la carte, protectrice des Nations, avancera ainsi bien plus vite, sans notre sempiternel handicap de l’unanimité des décisions, au bénéfice de tous.

 

Le débat trans-partis est lancé. Les banquiers (y compris en retraite) sont les bienvenus pour aider à concrétiser la mise en place de ce « boosteur d’investissement ». Objectif : déblocage des premiers fonds en DTSL dans la semaine qui suit l’acceptation d’un dossier industriel, donc sans attendre les longs délais d’arrivée des subventions régionales, nationales et européennes. Surtout lorsqu’il y a plusieurs régions concernées dans plusieurs pays !!!

 

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11 réactions à cet article    


  • Pic de la Mirandole Pic de la Mirandole 13 mai 2020 12:56

    En dehors de l’inutile, stérile et catastrophique éclatement de l’Union Européenne (dont les USA, la Chine, la Russie et… l’Allemagne seront les seuls véritables bénéficiaires),

    Affirmation gratuite et sans aucun fondement ni justification.

    L’européisme est une Religion.


    • V_Parlier V_Parlier 13 mai 2020 23:49

      @Pic de la Mirandole
      Et de plus qui dit relocalisation dit l’une des ces deux choses :
      Protectionnisme (interdit par l’UE)
      Alignement du niveau de vie sur pays émergents (recommandé par l’UE)

      Donc cet article est le même enfumage que celui qu’on nous sert sur les plateaux TV, là où presque tous se mettent à « découvrir » tout à coup qu’on a tout délocalisé et que... c’est pas bien ! Ah les affreux nationalistes auraient-on dit il y a encore moins d’un an !

      De toutes façons c’est trop tard. On a tellement perdu le savoir-faire que ça prendrait 10 ans, même en mettant les moyens. Et c’est impossible de tenir l’économie en survie 10 ans comme ça.


    • REMY Ronald REMY Ronald 14 mai 2020 01:50

      @V_Parlier
      Bonjour.
      Je crois nécessaire de préciser que je suis européïste ET patriote.
      D’où l’idéal dEurope à géométrie variable, à la carte, protégeant les Nations

      et développant les collaborations synergiques.
      .
      Mais pour que cet idéal voit le jour, il faut notamment de la détermination, de la vigilance et du bon sens pour affronter les difficultés et éviter tous les pièges.
      .
      Le défaitisme n’a aucun sens et n’apporte rien.
      On ne mobilise pas des peuples avec du défaitisme.
      Quelqu’un avait dit il y a plus de 200 ans qu’impossible n’était pas vraiment français. Il faut repérer les obstacles, les évaluer, les surmonter ou les contourner.
      Notamment :
      => Les partis politiques à réveiller.
      => les banques à recadrer.
      => les coopération économiques gagnant gagnant à susciter,
      => les citoyens à redynamiser et...
      => un outil financier alternatif complémentaire au système actuel

      à mettre en place.
      Il n’est jamais trop tard pour réfléchir, trouver des solutions, émuler des collaborations et préparer l’action concrète pour bâtir et rebâtir.
      .
      Cordialement.


    • Et hop ! Et hop ! 13 mai 2020 18:56

      «  Par une décision historique (et explosive !) en date du 5 Mai 2020, la cour constitutionnelle de Karlsruhe a décidé de ce qu’il faut ou ne faut pas faire avec la Banque centrale Européenne et l’Euro. »


      Elle n’a rien décidé, elle a rappelé à la BCE ce que ses statuts lui interdisaient, à savoir de racheter des titres de dette d’État (ou d’autres titres).


      La raison et qu’en cas de défaut de paiment de ces États, ce sont les autres État qui devront rembourser.


      • REMY Ronald REMY Ronald 13 mai 2020 19:40

        @Et hop !
        Bonjour.
        Comme la FED, la BCE a expérimenté le QE (Quantitative Easing). Vu l’état de la situation après la crise des subprimes puis la crise des dettes souveraines, il n’y avait pas d’autres solutions.
        .
        La crise du Covid19 est encore plus grave. Pourquoi ne pas faire de même ?
        Il y a eu jurisprudence librement acceptée pendant plusieurs années par l’Allemagne. Donc juridiquement « balle au centre ».
        L’ennui, c’est que l’on a pas le temps de perdre des trimestre ou des années en procédures juridiques et en négociations de marchands de tapis.
        .
        Le « chacun pour soi » que tente d’imposer les allemands équivaudrait à sacrifier les Etats les plus pauvres. Imaginez les USA abandonner la moitié de leurs Etats... Ou la Russie abandonner la partie la plus pauvre de la fédération de Russie...
        .
        En cas de blocage de la Banque Centrale Européenne par les allemands, seuls les DTSL pourront sortir la France et le sud de l’Europe de l’asphyxie financière et économique. Mais il y a aussi le conservatisme de la bureaucratie bancaire française...
        Dans le mois qui a suivi son élection, Franklin Roosevelt avait envoyé le FBI fermer toutes les banques pendant une semaine pour être sûr d’être obéis par elles ! Mais Franklin Roosevelt n’est plus de ce Monde...


      • V_Parlier V_Parlier 13 mai 2020 23:53

        @REMY Ronald
        Il y a une chose que vous continuez d’oublier : L’UE n’est pas un pays. Il faudra que ça rentre dans la tête des européistes : Même la plupart des électeurs eurobéats ont l’audace de penser ainsi : l’UE n’est pas un pays et moi, l’affreux, je ne vois pas pourquoi il faudrait que ça change.


      • Et hop ! Et hop ! 13 mai 2020 19:07

        Vous utilisez la locution «  crédits DTSL » sans dire ce que ça veut dire, ce qui rend votre article incompréhensible.

        De toutes façons, les États ne doivent avoir aucun endettement en-dehors des emprunts obligataires auprès du public pour financer des projets d’investissement précis.

        Les États qui ont un déficit budgétaire ou commercial doivent avoir leur propre monnaie qui se dévalue pour compenser, et qui se réévalue dans le cas contraire.

        Les emprunts sur les marchés de capitaux (étrangers) servent à détourner des containes de milliards de recettes fiscales pour les donner à des usuriers (apatrides). 45 milliards de perdus par an pour l’État français, autant que le budget de l’Éducation national.


        • REMY Ronald REMY Ronald 13 mai 2020 20:05

          @Et hop !
          Mea culpa. DTSL = Droits de Tirages Spéciaux Locaux.
          .
          Dans presque tous mes articles traitant de ce sujet, je rajoute à chaque fois que le nom de ce moyen de financement importe peu.
          .
          L’ECU d’autrefois est devenu l’Euro.
          .
          Ce qui comptait avec l’ECU et ce qui compte avec le DTSL, ce n’est pas le logo sur l’étiquette mais ce que nous voulons mettre dans la « boite » :
          .
          => Un outil complémentaire de financement limitant l’inflation en lui interdisant le paiement des salaires.
          .
          => Une monnaie d’écriture (et non de papier comme l’Euro, le Dollar ou le yen) strictement réservée à l’investissement.
          .
          => Une monnaie qui disparait au fur et à mesure des remboursements directs ET indirects.
          .
          => Pas de possibilité qu’une partie aille alimenter l’aberrante spéculation comme cela a été le cas avec le « QE » mal contrôlé par le BCE depuis trois ans.
          .
          => Un booster faisant gagner du temps, lançant les investissements avant l’arrivée des fonds régionaux, nationaux et européens. Surtout si plusieurs régions dans plusieurs pays sont concernées par la coopération industrielle.
          Etc.
          .
          NB / Au cours des ateliers depuis 30 ans, on en arrive presque toujours à débattre sur la définition de la monnaie.

          Cordialement.


        • taketheeffinbus 14 mai 2020 09:42

          Les « emprunteurs » n’empruntent rien du tout et n’en sont pas. Les banques privées ont obtenues depuis un bout de temps le pouvoir régalien, un privilège, de créer de la monnaie ex-nihilo, contre une promesse de remboursement...

          Il serait bon d’essayer d’arrêter de tout mélanger à ce niveau. Les crédits ne sont jamais des emprunts, sauf dans quelques rares cas de sociétés de crédits à des taux astronomiques !

          Il en va de même avec la dette des États contractées auprès des banques privées, ils n’empruntent pas, et ont concédé leur privilège de création de la monnaie à des organismes privés qui se tapent bien la panse avec des intérêts sur du « vent » qui s’accumulent de façon stratosphérique !


          • REMY Ronald REMY Ronald 14 mai 2020 14:14

            @taketheeffinbus
            Bonjour.
            RIEN n’est mélangé :
            .
            Il faudra un jour mettre de l’ordre dans le système bancaire et séparer le service public bancaire de base (avec statut mieux précisé, cadre éthique et avantages quant à la création monétaire) et les officines s’occupant essentiellement de spéculation qu’il faudra sortir de la création monétaire. C’est une question de ligne politique, de pouvoir politique et d’action politique après campagne politique (et électorale) sur ce sujet bien précis d’encadrement éthique service publique bancaire (privatisé ou non).
            .
            Concernant la fonction de « chambre de compensation de financement » du système DTSL (Droit de Tirage Spécial Local ou un autre nom que l’on peut lui donner tout en conservant ses fonctions et ses garde-fous) :
            .
            Imaginez qu’une collaboration industrielle impacte 5 régions européennes volontaires. Imaginez que les éventuelles subventions régionales, nationales et européennes, un « certain délai » administratif et bureaucratique bancaire nécessite 7 mois (demandez l’avis d’un architecte français sur le délai administratif de financement d’un projet immobilier...). Le crédit DTSL permet de raccourcir le délai propre à la « plomberie financière » : déblocage immédiat en DTSL des fonds votés. Cela en attendant que la somme promise en Euros n’arrive ENFIN des 5 conseils régionaux, des 5 Etats et de la communauté Européenne sur le compte bancaire du projet. Cette monnaie DTSL disparait au fur et à mesure de l’arrivée des divers fonds.
            .
            C’est UN exemple d’utilité du système DTSL : Booster les investissements, sans inflation (puisqu’il y a disparition de cette « monnaie complémentaire ».


          • REMY Ronald REMY Ronald 20 mai 2020 14:16
            Bonjour Andrée.
            Dès que j’ai votre retour sur le deuxième volet du document, je l’envoie à l’imprimeur.
            ======
            Concernant mon analyse sur « l’avancée » Macron-Merkel du 18 mai : 
            (un plan de relance 500 Milliards €

            qui est en fait une belle reculade par rapport aux 1.600 Milliards € proposé par le Commissaire Européen Thierry Breton).

            Certes, c’est mieux que rien.
            Mais déjà plusieurs chefs d’Etats (Autriche, danemark, Suède, Pays-Bas) déclarent y être opposés et veulent à nouveau réduire cette somme de moitié ! (entre 250 et 200 Milliards €)

            On ne peut comprendre cette crise et l’urgent effort financier massif nécessaire si on ne regarde pas ce qui se passe hors de l’Europe.

            500 Milliards, c’est vraiment insuffisant pour 446 millions d’habitants (dans la seule Union Européenne).

            En plus, avec les débats institutionnels attendus et la lourdeur bureaucratique, les bénéficiaires risquent de ne pas en voir la couleur avant des mois.
            Le fait est qu’en parallèle, une gigantesque bulle financière spéculative

            50 fois supérieure continue à se gonfler hors législation et hors fiscalisation via les fameux produits spéculatifs « dérivés » (qui ne sont rien d’autre que des paris sur des paris).


            Réorienter une partie de ce volume financier spéculatif vers l’économie réelle ne coûterait que l’encre d’un stylo législatif.

            Encore faut-il que la « volaille » qui nous gouverne ait encore une tête pour penser et des attributs de courage pour agir vite, comme l’avait fait autrefois Franklin Roosevelt (il avait fermé toutes les banques entre le 6 et le 10 mars 1933 pour imposer une remise en ordre. Par la suite, il a fait voter le « Glass-Steagall Act » pour... clôturer les comptes spéculatifs).

            Face à l’incurie sur ce sujet (et dans nombre de domaines) aujourd’hui, le vide du pouvoir réel est abyssal...

            =====
            NB /
            Exemple de masse financière ci-dessous avec les USA (328 millions d’habitants) :

            .../...Une fois que la Fed aura accompli tout cela, son bilan pourrait atteindre les 10 000 Mds. Ainsi, ce sont 5 700 Mds$ de nouvelles dépenses financées par le déficit et 5 000 Mds$ d’argent frais que le Congrès et la Fed vont injecter dans cette crise. Réf. :

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