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Accueil du site > Actualités > International > La cabane au Canada

La cabane au Canada

En avril dernier, Nathalie Gettliffe, qui vit normalement en Ardèche, s’est rendue à Vancouver. En 2001, elle avait fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, levé trois ans plus tard, en 2004, pour avoir quitté le Canada avec ses deux enfants.

Aujourd’hui, elle est en prison au Canada. Confiante, elle s’y était rendue pour poursuivre une médiation avec son ex-époux, père de ses deux premiers enfants ou, selon celui-ci, terminer un doctorat...

La médiation familiale, un piège au Canada

Valse du système juridique, voilà que l’accusation d’enlèvement d’enfants a été ressortie, et Nathalie Gettliffe écrouée. Cueillie à sa descente d’avion par la police avertie par le père, il est évident qu’elle a été la victime d’un sordide stratagème qui se "justifie" par un chantage de la part du système judiciaire canadien, qui voudrait obtenir d’elle que ses enfants soient remis dans l’avion à destination du Canada. Quoi que l’on en dise, la puissance des sectes est ici évidente. En effet, l’ex-époux est l’un des dirigeants financiers de l’Eglise internationale du Christ. A moins que ce ne soit effectivement une mesquine question d’application de la loi... Mesquine ? Comment ne pas trouver cette situation ignoble ? Le droit, nous le savons, sépare. Mais là encore, il brise. Il brise des liens déjà très entamés. Il instrumentalise une cause qu’il conduit à un avenir desespérant - et pour la mère et pour les enfants et pour le père, même si aujourd’hui, il est certain d’avoir "raison".

La médiation familiale et pénale fait partie des pratiques, lisons-nous dans la presse, pratiques très répandues au Canada. Comment se fait-il que dans cette situation exemplaire, les médiateurs canadiens soient aussi peu compétents ? Des médiations auraient été tentées à plusieurs reprises. Sans succès. La responsabilité des protagonistes ne saurait être mise en cause : ils sont les jouets de leur conflit. En revanche, quelle piètre compétence de la part des intervenants en médiation, quelle épouvantable démarche que celle des systèmes judiciaires.

Nathalie Gettliffe attend en prison. Son crime est d’avoir voulu protéger ses enfants de l’embrigadement sectaire. Et même si elle s’est trompée, si le père n’est pas le "méchant" que l’on pourrait déduire au regard de ses déclarations concernant l’incarcération de la mère de ses enfants, "une bonne journée pour la Justice"... La date du procès est fixée au 17 juillet. La condamnation encourue par la jeune femme est de dix ans de prison...


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70 réactions à cet article    


  • (---.---.101.169) 5 juin 2006 12:21

    Comme tout ce qui est paru dans la presse à ce sujet (et ni plus ni moins), cet article est très partial.

    Dans ces histoires impliquant les enfants, on a toujours tendance à considérer que le conjoint français est systématiquement dans son droit et que le conjoint étranger est le « méchant ». Or ce n’est probablement vrai que dans un cas sur deux (statistiquement).

    Le Canada est un état de droit (encore bien plus que la France d’ailleurs) et les jugements rendus doivent être respectés. En cas de contestation, la règle est de faire appel et non de s’enfuir. S’il s’agissait de pays avec des tribunaux religieux, ou de pays non-respectueux des droits de l’homme, je veux bien comprendre. Mais le Canada, non, trois fois non. Et insinuer que le père aurait soudoyé la police, c’est de la diffamation pure et simple. Pour avancer ce genre de choses, il faut un minimum de preuves.

    Si véritablement cette église est dangereuse et que cette mère a trouvé indispensable de partir à l’étranger (en l’occurence en France), il est bien évident qu’elle s’exposait à se voir arrêter, d’autant plus qu’elle ne ramenait pas les enfants. Et je ne vois pas en quoi on peut reprocher au père d’avoir fait en sorte qu’elle le soit, n’importe quel parent en aurait fait autant - à la différence que si c’était le parent français qui avait fait arrêter son conjoint étranger à l’arrivée à Roissy on aurait applaudi des deux mains.

    Alors laissons la justice trancher en paix.


    • Jean-Louis Lascoux Prosope 5 juin 2006 17:26

      La partialité dénoncée est ici une technique sophistique déjà utilisée pour argumenter contre des propos qui gênent. Je me demande en quoi la dénonciation d’un fonctionnement judiciaire faisant violence aux personnes peux être partial...

      Ce n’est pas parce que depuis quelques années il y a une tendance à tout qualifier juridiquement qu’il faut adopter ce mode de pensée. Si la presse est partiale, c’est surtout en ne retenant que l’accusation qui parle « d’enlèvement d’enfants ». Or, s’agit-il d’enlèvement ? Pour la défense, il est question de protection. Retenir le terme d’enlèvement est un parti pris.

      La question n’est pas de savoir si oui ou non cette jeune femme est partie avec ses enfants en ne respectant pas une ou plusieurs règles de droit. Nous sommes confrontés à une situation qui interpelle : son acte mérite-t-il l’incarcération ?

      JLL

      Ps : le mandat d’arrêt avait été annulé, c’est la raison de la « bouche en coeur »... Subitement un mandat ressort, de manière très opportune. Il fallait bien que quelqu’un soit au courant de son arrivée. Il fallait bien que quelqu’un lui en veuille pour la faire incarcérer. Quelle réjouissance ???


    • (---.---.101.169) 5 juin 2006 20:08

      C’est un peu facile de ne donner qu’un aspect du problème et de dire que le fait qu’il manque la moitié des éléments est une « technique sophistiquée ».

      Il est très intéressant de lire aussi la presse locale de Colombie-britannique sur le sujet. Le point de vue est assez différent. Sans doute partial aussi, mais il est important d’avoir les deux côtés. L’impartialité est à ce prix. C’est partial simplement parce que vous (et pas que vous, la plupart des reportages vus en France sur cette question font de même) partez d’un postulat.

      Par ailleurs, l’annulation d’un mandat international n’implique pas qu’il ne peut pas y avoir de mandat national (en l’occurence sur le territoire Canadien).

      Voir par exemple

      http://www.surreyleader.com/portals-code/list.cgi?paper=73&cat=23&id=654446&more=1


    • Prosope (---.---.15.147) 13 juin 2006 00:24

      L’avocat de Nathalie Gettliffe indique que lors de rendez-vous en France, Scott Grand était d’accord pour que les enfants restent, avec elle, en France. Il confirme qu’elle a bien été invitée par Scott Grand, père des deux enfants, par écrit, pour poursuivre une médiation privée. Il l’avait totalement rassurée sur sa volonté de discuter avec elle sur les modalités de déplacement des enfants notamment lors de vacances. Il confirme que le mandat d’arrêt a été émis par le père de Scott Grand. Il indique que Nathalie Gettliffe est incarcérée pour « outrage à magistrat »... non pour « enlèvement d’enfants »...

      Susceptibles les magistrats canadiens ! Si chaque décision relevant du droit familial qui en France ne sont pas respectées devaient constituer un « outrage » à magistrat, nos rues seraient certainement dépeuplées !


    • Jean-Louis Lascoux Prosope 17 juillet 2006 19:34

      Sophistiquée ????????
      lisez sur wikipedia
      et notamment Le sophiste est celui qui profite des ambiguïtés du langage pour produire des raisonnements d’apparence logique, mais qui contiennent des vices cachés. On parle de discours « sophistiqué » ou de « sophisme ». Les principaux types de sophismes ont été catalogués par Aristote dans sa Rhétorique, où il les définit comme des « semblants d’enthymèmes » (on traduit d’habitude par « enthymèmes apparents », mais ce n’est pas une bonne traduction : ce ne sont pas des enthymèmes, ce sont des raisonnements qui paraissent l’être).


    • Jean-Louis Lascoux Prosope 2 août 2006 21:07

      COMMUNIQUE DU 2 AOUT 2006

      Francis Cruzelle, en collaboration avec Nathalie Gettliffe, confirme la publication en septembre aux éditions Michel Lafon d’un livre-témoignage intitulé Dans l’enfer des prisons canadiennes.

      Il y raconte également la manière dont cette médiation familiale internationale s’est déroulée, documents à l’appui, prouvant la légèreté avec laquelle elle a été conduite.

      Un dossier qui devrait faire réfléchir quelques médiateurs...

      Pour en savoir plus, il va falloir attendre début septembre...

      Jean-Louis Lascoux


    • granny (---.---.68.235) 5 juin 2006 16:13

      Il y a qq chose dans cette affaire que je ne compreds pas . Comment cette jeune femme a t elle plaide en france ??? La convention de la haye stipule TRES CLAIREMENT que les enfants deplaces illicitement ,peuvent rester dans le pays ou le parent « rapteur » les a deplaces si leur retour dans le pays d’origine et avec l’autre parent les exposerait a un danger physique ou psychologique . Or POUR la France la communaute a laquelle appartient le pere est considere comme une secte... donc du point de vue Francais la dangerosite du retour des enfants serait etablie... PF (mediatrice dans des mediations internationnales convention de la haye)


      • (---.---.101.169) 5 juin 2006 16:42

        Oui mais vous parlez ici du point de vue qui peut être pris en France, or ce n’est pas (ou plus) du tout le problème qui se pose - elle a pris le risque de retourner au Canada donc elle est sous la juridiction canadienne et plus française - cqfd.

        Le Canada ne comptant pas cette religion parmi les sectes dangereuse, l’argument ne sera pas valable devant les tribunaux canadiens (il faudra éventuellement plus que ça).

        Ce que je ne comprends pas perso. c’est qu’on puisse être d’une telle naïveté - arriver la bouche en cœur passer un doctorat (surtout pour ce que ça rapporte actuellement...) dans un pays où on sait être sous mandat d’arrêt, là vraiment ça me dépasse.


      • SOS ENLEVEMENTS INTERNATIONAUX D’ENFANTS (---.---.39.202) 9 juin 2006 22:38

        Bonjour à tous, Ce mail pour vous apporter quelques éclaircissements sur la situation de Nathalie Gettliffe sachant que c’est un « dossier » que je connais particulièrement bien pour en détenir de nombreuses pièces. 1. la médiation : elle a existé jusqu’en début d’année sous la tutelle de la MAMIF (mission d’aide à la médiation internationale pour les familles). Elle a permis la levée du mandat d’arrêt provincial (et non pas international qui lui n’a jamais existé ...) afin que le retour des enfants au Canada ne prive pas la mère du maitien du lien avec ses derniers. Nathalie Gettliffe avait également obtenu que les enfants lui soit à nouveau confiés AU CANADA. IL N’Y AVAIT PLUS AUCUNE MEDIATION EN COURS A LA DATE DE L’ARRESTATION DE LA JEUNE FEMME qui en revanche devait passer son doctorat au Canada le 12 avril. Elle ne se doutait pas qu’un nouveau pied de nez aux autorités canadiennes lui vaudrait le retour de baton que l’on connait. 2. la question de « la fuite » de N Gettliffe du Canada en août 2001 : Il faut savoir que DANS LE MOIS PRECEDENT la jeune femme et ses enfants étaient venus en toute légalité en France (avec l’autorisation du tribunal canadien) pour assister à un mariage. Il faut également savoir que la jeune femme avait demandé à la cour suprême de Colombie Britannique l’autorisation de s’installer en France pour 10 mois avec ses enfants A COMPTER DE SEPTEMBRE 2001 afin de suivre un cursus à l’université de Lyon. 3 jours avant de quitter « précipitamment » le Canada avec ses enfants, elle s’était vue refusée cette permission. On peut donc se demander pourquoi N Gettliffe est revenue au Canada en juillet 2001 pour « fuir » 1 mois plus tard « afin de protéger les enfants du danger représenté par leur père » ... On peut également se demander comment il est alors envisageable de parler d’une médiation dans ce contexte. Le danger du jour A n’existerait-il plus le jour B ou bien le danger que les enfants vivent au Canada deviendrait-il quantité négligeable s’ils ne faisaient que venir en vacances chez leur père ? Nathalie Gettliffe n’aurait-elle donc pas quitté le Canada pour les motifs qu’elle invoque à présent ? Lorqu’on lit les jugements canadiens il est clairement indiqué que : « aucune des parties ne critique les capacités de l’autre à être parent, ou ne critique la relation que les enfants peuvent avoir avec l’autre parent. Les deux parents reconnaissent l’importance du maintien de la relation qui existe déjà entre les deux enfants et les deux parents« . De plus, que ce soit auprès de la justice canadienne ou de la justice française, à aucun moment, Nathalie GETTLIFFE ne mentionne les dangers auxquels ses enfants auraient été exposés face à une secte, dangers tels que l’isolement, le prosélytisme des adeptes ou les méthodes de « fidélisation » à leurs préceptes. On peut lire en revanche qu’elle reproche à son ex-mari son manque d’implication dans l’éducation des enfants et la tenue de réunions à son domicile (postérieurement à leur séparation) gênant leur sommeil. Oui mais voilà difficile de faire machine arrière lorsqu’on a lancé la machine. Difficile aussi de passer pour une victime et d’exercer des pressions sur la justice et sur l’opinion publique si la réalité de la situation n’est pas tout à fait celle qui a été présentée »au village« , »à la presse« et qui est défendue par un comité de soutien pourtant au courant de TOUS éléments du dossier ... Je ne suis donc pas sûre dans ce contexte que l’attitude de personnes »bienveillantes« qui encouragent la mère dans la voie de la déraison soit sans danger. Je ne suis pas sûre non plus que la décision de Nathalie Gettliffe, qui a choisi le procès au Canada (et donc le jury) alors que la possibilité de plaider coupable et de négocier s’offrait à elle, soit judicieuse. Les canadiens, qui auront alors tout loisir de mettre le nez dans le dossier risquent d’être beaucoup moins »compréhensifs« que les français moins bien informés par des médias qui ne font pas de réelle vérification sur ce qui leur est dit. Vous aurez donc compris que ce »dossier" pose beaucoup de questions. Une seule certitude cependant est à prendre en compte : la situation des enfants et à ce sujet, ils ne me semblent pas être entourés actuellement d’un amour d’une totale oblativité ni bénéficier des effets d’un parfait dévouement. La fonction de bouclier qui leus est attribuée et qui ressort de façon criante dans les reportages est excessivement dangereuse pour leur santé mentale. Moi, c’est à eux que je pense, à eux qui vivent au milieu d’adultes immatures. Pascale LIMAROLA


      • Jean-Louis Lascoux Prosope 10 juin 2006 00:00

        Bonsoir Et dans le pays de la médiation familiale et pénale, les éléments que vous apportez justifient l’incarcération, bien évidemment...


      • (---.---.132.49) 10 juin 2006 09:33

        @ Pascale LIMAROLA http://seie.org SOS ENLEVEMENTS INTERNATIONAUX D’ENFANTS (IP:xxx.x26.39.202) le 9 juin 2006 à 22H38

        merci d’avoir éclairé cette situation par ces éléments d’information qui manquaient au document d’origine, afin de permettre un débat objectif sans verser dans le sensationel médiatique tel que le font trop souvent les programmes TV pour leur audience.

        Au delà de la dénonciation de la manipulation par les médias, merci aussi d’attirer l’attention sur le devenir des enfants, c’est ce que j’ai tenté de faire en évoquant :

        - le syndrome d’aliénation parentale

        - l’attitude incohérente de la mère,

        - ce que j’ai pu observer, à travers les images télévisées du « non-dit » c’est à dire de l’attitude perdue des enfants ;

        et merci de souligner ce qui est le plus important dans tout cela : le manque d’amour oblatif de la mère, c’est un déni d’amour ;

        non les mères ne sont pas toutes des icônes maternelles ;

        et si j’ai l’air, comme cela, en apparence, de plaider la cause du père c’et parce qu’il n’a pas l’air d’ « instrumentaliser » ses enfants ;

        il y a aussi des pères qui, avec toute leur psychologie masculine et sans forcément maîtriser toutes les symboliques maternelles, et pour cause parce que ce sont des hommes et non pas des femmes, il y a des pères qui ont un véritable sens paternel, et c’est tout à fait normal.

        On leur reproche souvent de manquer d’attention envers leurs enfants mais quand ils se manifestent on crie haro sur le baudet, le vilain qui veut voler l’enfant à sa mère ;

        pourquoi voudrait-on toujours faire croire que seules les mères seraient capables d’un véritable et authentique amour ?

        et pourquoi diaboliser le père parce qu’il n’est pas français ? un père canadien ne saurait aimer ses enfants ?

        S’il avait été français et que ce divorce se soit « joué » en france, d’une région à l’autre cette histoire n’aurait pas valu un pet de lapin.

        UN ENFANT N’ « APPARTIENT PAS » à SES PARENTS MAIS IL APPARTIENT à SES PARENTS DE LE CONSTRUIRE POUR EN FAIRE UN ADULTE SEREIN ET ÉQUILIBRÉ

        POur terminer je tiens à préciser que je suis dénuée de tout parti pris car :

        - je suis française et non canadienne

        - je suis divorcée, j’ai eu la garde de mes enfants et malgré un aveu de tentative d’attouchements sur ma fille aînée, avec encadrement de la justice afin qu’il n’y ait pas d’autres dérapages, j’ai pris sur moi de maîtriser mes terribles angoisses lorsques mes deux plus jeunes allaient chez leur père tous les quinze jours ;

        je n’ai pas cherché à casser à tout prix la relation, car au delà de ses nombreuses imperfections, aussi incompréhensible que cela pourrait le paraître mes enfants avaient besoin de ce contact pour progressivement se construire et faire la part des choses...

        Dans cette cabane au canada ou en france qui paie ? les enfants...


      • Jean-Louis Lascoux Prosope 10 juin 2006 11:21

        Bonjour,

        Décidément, l’affectivité est difficilement contrôlable. Il n’y a aucun « merci » a avoir pour l’un ni pour l’autre. Encore moins aux systèmes judiciaires.

        La contrainte de vivre dans un pays ou dans l’autre est valable des deux côtés. Il reste simpliste de dire « elle n’avait qu’à »...

        La situation est dramatique, et pour l’un et pour l’autre des parents. Et pour les enfants. Le système judiciaire, qu’il soit français ou canadien, qu’il soit oriental ou occidental, n’a pas « raison » d’incarcérer pour ce type de comportements. Ce faisant, il alimente un passé qui sera désormais entâché plus gravement qu’il l’était déjà - non seulement pour cette femme en prison, mais pour les enfants qui auront cette histoire à porter.

        J’ai lu depuis longtemps le contenu des sites sur les « enlèvements » par les parents. Dans cette situation, il ne s’agit manifestement pas de l’intérêt des enfants mais de l’exercice d’une autorité étatique aveugle à ce qui fait l’humain, avec ses états émotionnels, ses désirs, ses motivations.

        Les lectures « psychologiques » ne fournissent pas les clés pour dénouer les conflits familiaux. Je reste à dire que ces parents sont mal conseillés, entourés de personnes qui interagissent avec des points de vue qui ne les aident pas ; ils sont mal accompagnés.


      • (---.---.132.49) 10 juin 2006 12:25

        @ prosope

        effectivement «  »l’affectivité est difficilement contrôlable.«  » c’est pourquoi madame Gettliffe n’a pas gardé la tête froide et n’a pas observé les décisions de justice qui, en l’occurence, ne lui avaient pas initialement été défavorables ;

        dans l’ensemble au départ elle avait la garde des enfants et un droit de visite pour le père ; la situation lui était favorable, pourquoi n’a-t-elle pas respecté les décisions qui étaient à son avantage ?

        au long des débats et malgré des intervenants qui semblent réagir avec bon sens et une intervenante qui apporte des éléments concrets d’information vous persistez à présenter madame Gettliffe comme une victime ;

        je ne nie pas que les décisions de justice soient quelquefois bancales mais dans un divorce qui n’est pas fait par consentement mutuel avec accord des deux conjoints sur tous les points et surtout ceux qui concernent les enfants ceux-ci deviennent très rapidement de la part de l’un ou l’autre des parents le motif d’un casus belli.

        non il n’est pas simpliste de dire qu’elle devait observer les décisions de justice qui, je me répète, lui étaient positives ; si tout le monde fait abstraction de toute loi, pourquoi ne pas brûler les stops et feux rouges ? pourquoi ne pas écraser les piétons ? pourquoi porter sa ceinture de sécurité ( vous savez quelques uns sont morts à cause de cette obligation, mais beaucoup plus ont été sauvés ) on peut tout dire et tout faire et aussi exactement son contraire cela s’appelle de l’anarchie.

        Naturellement vous vous y connaissez mieux que les deux systèmes réunis ? moi je n’ai pas cette outrecuidance.

        quand on outrepasse une décision de justice on sait que l’on encourre une sanction, et le seul point sur lequel vous semblez venir à la raison c’est celui des enfants qui, effectivement auront une histoire encore un peu plus lourde à digérer ;

        et je pense à QUATRE ENFANTS : les deux petits Gettliffe et les deux nés de la recomposition maternelle dont l’un qui naîtra probablement en prison ; TOUS LES QUATRE POURRONT DIRE PLUS TARD « MERCI MAMAN »

        je reprends votre propos plus haut : «  »l’affectivité est difficilement contrôlable.«  »

        vous dénonciez cette motivation quelques lignes ci-dessus puis maintenant vous dites

        «  » Dans cette situation, il ne s’agit manifestement pas de l’intérêt des enfants mais de l’exercice d’une autorité étatique aveugle à ce qui fait l’humain, avec ses états émotionnels, ses désirs, ses motivations.«  »

        donc vous abondez dans la compréhension des facteurs émotionnels ;

        le seul pas en avant qu’il vous reste à accomplir c’est de voir que madame Gettliffe a agi en fonction de ses émotions personnelles et non pas dans l’interêt de ses enfants car si elle les aimait elle ne les aurait pas séparés de leur père

        «  »Je reste à dire que ces parents sont mal conseillés, entourés de personnes qui interagissent avec des points de vue qui ne les aident pas ; ils sont mal accompagnés. http://www.mediatoroscope.com«  »

        sur votre dernière argumentation je ne m’autorise pas à me prononcer tant que je n’aurais pas l’intégralité du dossier à lire, à comprendre et à analyser ;

        ce genre de problème est bien trop complexe et bien trop personnel pour pouvoir être tranché d’une façon simpliste


      • Jean-Louis Lascoux Prosope 10 juin 2006 12:32

        Bonjour

        Décidément, vous avez le clavier bien pendu... smiley Un père qui, dans ces conditions, est soutenu pour faire incarcéré la mère de ses enfants, ne peut qu’être mal conseillé. La prolixité des arguments est ici un entraînement dactylographique. bonne journée, et si vous le pouvez, pensez à autre chose... smiley


      • (---.---.132.49) 10 juin 2006 13:12

        IP:xxx.x10.101.169) le 5 juin 2006 à 12H21 Comme tout ce qui est paru dans la presse à ce sujet (et ni plus ni moins), cet article est très partial.

        Je tiens aimablement à vous faire remarquer que le premier internaute intervenant sur ce fil dénonçait déjà votre partialité ce qui est le comble pour une personne qui prétend avoir le profil que vous avancez. ( « médiateur » )

        Je note en outre que vous esquivez ce qui vous gêne ; en l’occurence je vous demandais si vous faisiez un article sur la « médiation » ou sur la « religion » car les mots « secte » et « sectaires » sont apparus dans votre article, ce qui aura peut être justifié son insertion dans ce thème de discussion.

        Si vous souhaitiez faire un article sur la « médiation » c’est loupé vous l’avez dès le départ pollué par une « partialité sectaire. »

        rassurez vous, je n’ai aucune pratique religieuse, je m’efforce seulement d’être objective

        si vous êtes sincère alors remettez vous en question

        sinon je préconise fortement à ceux qui seraient mal tentés de faire appel à vos services de changer de route.


      • Jean-Louis Lascoux Prosope 10 juin 2006 14:49

        Bonjour

        Et voilà le système mis en place. Système des attaques personnelles.

        A voir aussi, chère personne, l’implantation de la secte de l’Eglise Internationale du Christ et les origines des adresses IP des anonymes qui interviennent ici sur le sujet. smiley

        Je n’entretiens donc pas de polémique, qui plus est avec des personnes qui se cachent.


      • (---.---.132.49) 10 juin 2006 16:09

        vous avez un système de défense on ne peut plus facile ; parler d’attaque personnelle là où je demande des éclaircissements, vous devez être bien démuni pour réagir ainsi.

        par ailleurs, je ne vois pas en quoi j’aurais « l ’obligation de vous donner une identité, un pseudo etc... » un forum est un lieu d’échanges et de discussion public ;

        Si nous nous étions rencontrés dans la rue est ce que vous auriez « exigé » que je sorte ma C.N.I pour m’adreser la parole ?

        Et si je vous sors un pseudo à quoi cela vous avance ? vous pouvez m’appeler

        Arbalète

        Boudin

        Crayon

        Yoyo

        Zorro

        qu’est ce que cela apportera ou enlèvera aux propos ?

        et « Prosope » ne vous sert pas à vous cacher ?

        En tous cas merci pour votre réponse indirecte quant à la nature de votre article c’est donc bien à visé anti-secte au moins cela devient clair ;

        Ceci dit c’est tout à fait votre droit de vouloir vous exprimer à ce sujet mais alors faites le clairement et non pas en passant par la case « apitoiement sur le sort d’une pauvre maman emprisonnée »

        Vous tentez de manipuler l’opinion au regard des justices de deux pays, vous remettez en cause l’obligation de respect des lois vous faites un amalgame de beaucoup de choses et vous fuyez un débat sincère.

        Je note au passage que pour votre première intervention en tant que rédacteur d’AgoraVox vous n’hésitez pas à renvoyer sans cesse vers votre adresse personnelle, j’en viens à la remarque suspiscieuse qu’en fin de compte vous cherchez surtout à vous faire de la pub ; bof ! c’est de bonne ou de mauvaise guerre, chacun appréciera ;

        Donc Monsieur Prosope non je ne fais pas d’attaque personnelle mais il me semble remplir un devoir citoyen en mettant en garde contre votre manque d’honnêteté intellectuelle.

        quant au site sur la secte en question j’irai voir en ayant un regard aussi scrutateur que pour votre propre article, ainsi vous ne vous sentirez pas brimé injustement puisque je loge tout le monde à la même enseigne : recul, prudence, réflexion


      • SOS ENLEVEMENTS D’ENFANTS (---.---.120.96) 10 juin 2006 21:34

        Ce qui justifie l’incarcération, selon les autorités judiciaires concernées, c’est le délit dont cette jeune femme s’est rendue coupable de façon continue, c’est aussi ce qu’elles considèrent comme « outrage à la Cour » (non-respect des décisions régulièrement rendues) mais je crois que ce qu’elles ont aussi du mal à avaler, c’est d’avoir été jouées par N Gettliffe qui a obtenu le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crêmière sans rien rendre en retour tout en leur faisant un magistral pied de nez. Le fait qu’elle n’ait pas été libérée sous caution est dû : 1. au fait qu’elle n’a pas de domiciliation au Canada, 2. au fait qu’elle n’a pas tenu les engagements pris précédemment, 3. et enfin au fait qu’A COMPTER DU REFUS DE LA COUR SUPREME DE COLOMBIE BRITANNIQUE A AUTORISER LA JEUNE FEMME A VENIR ETUDIER EN FRANCE EN EMMENANT SES ENFANTS, N. GETTLIFFE a voulu imposer sa propre loi au magistrat en engendrant un rapport de force. Le tribunal ne l’a donc pas estimée assez digne de confiance pour la libérer sous caution au risque de la voir fuir le pays sans faire face au procès, conséquence logique de l’enlèvemet dont elle s’est rendue coupable. On peut être d’accord ou pas avec ce point de vue, compte tenu des circonstances, mais il ne faudrait pas non plus infantiliser cette jeune femme en la dispensant de répondre de ces actes. C’est une adulte qui a parfaitement conscience de ce qu’elle a fait, pour preuve le discours servi par son comité de soutien depuis l’enlèvement des enfants ... Pascale LIMAROLA


      • SOS ENLEVEMENTS D’ENFANTS (---.---.120.96) 10 juin 2006 22:55

        On voit bien que ce débat est épidermique ... je me rends également compte que l’histoire est prise par l’opinion publique en cours de route et que les années qui ont précédées l’incarcération de Nathalie Gattliffe n’existent pas, le plus souvent, dans la tête des gens qui donnent leur point de vue. Les choses n’en sont pas arrivées là toutes seules. Sur son chemin, la jeune femme a été entourée de gens qui l’ont encouragée dans la voie de la médiation en avertissant que l’organisme de médiation ne pouvait être confondu avec une cour d’appel que ce soit sur le plan de la compétence ou bien de celui du statut. Mais voilà, sur son chemin il y avait aussi des gens qui l’ont encouragée à agir de travers, de façon irresponsable (notamment vis-à-vis de ses enfants), rendant difficile voire impossible tout retour en arrière. En bout de course, il y a maintenant 3 enfants qui pleurent leur mère et sont totalement perdus dans ces histoires d’adultes. Deux de ses enfants sont « encouragés » à donner leur avis par le prisme des médias, interviewés par des journalistes qui ne possèdent pas la plus petite once de pyschologie. Quels sont, ou seront, les dégats de cette instrumentalisation sur ces enfants ? Il faut vraiment se poser la question. Personne n’est donc satisfait de la situation actuelle, pas plus les gens qui ont tenté de faire voir à la jeune femme le danger de sa conduite lorsqu’elle refusait d’éxécuter les décisions rendues que ceux qui l’encourageaient à se prendre le mur en lui conseillant l’inverse ... Il y a encore des personnes qui considèrent qu’en faisant pression sur « le politique », sur « la justice » et qu’avec l’aide des médias et donc le soutien de l’opinion publique, ils remporteront le bras de fer qu’ils ont entammé avec les autorités judiciaires. Il est temps de leur enlever cette idée de la tête. Dans ce domaine, je n’ai JAMAIS rien vu de cet ordre en 11 ans d’expérience associative dans cette problématique qu’est l’enlèvement parental international. Chacun garde encore en mémoire l’affaire Washington et sa cohorte de reportages en tous genres. Là encore, la jeune femme a été prévenue et tout ce qu’elle doit affronter aujourd’hui lui a été décrit par le menu en particulier par notre association. Elle aussi avait un comité de soutien qui était persuadé pouvoir remporter la mise contre toute attente. Il n’en a rien été ... Alors pour revenir à la réaction du père sur la question de l’incarcération de son ex-femme, il ne faut pas perdre de vue que : 1. le contexte dans lequel elle a été formulée est important et il ne doit pas etre dissocié de ses paroles, 2. il n’a pas eu besoin « d’être soutenu pour obtenir l’incarcération de la jeune femme », le délit constitué se suffit largement à lui seul, 2. durant 5 ans, il n’a pu voir ses enfants que quelques heures, en France, dans des conditions humainement très difficiles autant pour les enfants que pour lui-même et à ses frais. Son ex-femme avait en effet peur « qu’il ne les enlève » alors que toutes les décisions de justice rendues tant au Canada qu’en France lui conférait le droit de voir ces derniers revenir auprès de lui ! Prendre le parti de l’un contre l’autre dans ses affaires n’a donc pas grand sens, accompagner les parents dans une recherche de solution dans l’intérêt de leur enfants en revanche en a. Mais pour cela encore faut-il que les parents se comportent de façon mature, en dépassant le conflit qui les oppose et son cortège de blessures narcissiques, pour ne s’intéresser qu’à leurs enfants, pour les protéger des conséquences obligées d’une séparation parentale, toujours difficile à vivre pour eux, pour les écouter et les rassurer de leur amour. Qu’ils sont peu nombreux ces parents-là ...Et quand il n’est question pour eux, ou pour l’un d’entre eux, que de « combats des chefs » dans lequel tous les coups sont permis, les spectateurs de la bataille prendront souvent partie et se battront entre eux pour soutenir le camp qu’ils ont choisi. Le vrai problème disparait ainsi au profit d’une autre recherche : qui déclarer « victime » dans l’histoire ? Alors c’est vrai, des conventions internationales fixent des règlent inédites dans ces batailles : bagarez-vous sur le lieu de résidence habituelle des enfants puisque c’est le juge de cette juridiction qui est compétent à vous départager ! Rentrez d’où vous venez ou du moins renvoyez les enfants d’où ils viennent si vous ne souhaitez pas rentrer avec eux et prenez vos responsabilités de parents ! Pascale LIMAROLA


      • SOS ENLEVEMENTS INTERNATIONAUX D’ENFANTS (---.---.109.241) 16 juin 2006 10:46

        Il n’y a pas d’acharnement, je réagis à de l’intox et regrette beaucoup que Nathalie Gettliffe se soit mise dans une telle situation ... pour ses enfants, pour son bébé à naître. Je soutiens totalement les causes justes mais celles qui reposent sur des gros mensonges ne recueillent pas mon soutien. Je n’apprécie pas de me faire manipuler ... libres à ceux que cela ne dérangent pas de me faire la leçon. Je ne sais pas d’où vous tenez les informations que vous écrivez sur Charlotte W mais elles sont fausses. La petite fille ne vit absolument pas dans une famille d’accueil mais avec son père et sa grand-mère et sa mère est allée la voir récemment. Si Sophie M avait pris contact avec nous avant de se fourrer dans le guêpier où elle se trouvait, nous l’aurions soutenue pour qu’elle revienne en France en toute légalité avec sa fille. Malheureusement, lorsqu’elle nous a contactés, ce n’était pas pour obtenir une aide réelle mais pour apprendre comment contourner la loi ! Nous l’avons donc éclairée sur ce qui l’attendait mais elle n’a rien voulu entendre. Les parents qui choisissent cette voie en sont pleinement responsables ... malheureusement, ils entraînent avec eux leurs enfants. De plus, lorsqu’on s’enfère dans le mensonge il est ensuite très difficile d’en sortir sans perdre la face.

        Vous écrivez : « Jamais il n’aurait accepté cette ignominie que vous tentez de justifier par des manuels de règles internationales. Cela s’appelle le droit à la désobéissance quand l’urgence commande ». Demandez donc à votre mère si elle n’aurait pas remercié le ciel de l’existence de conventions internationales permettant d’obtenir votre retour si votre père vous avez enlevé vers les USA ... Le nombre de parents qui se plient aux décisions de cet ordre est beaucoup plus important que ceux dont on entend parler dans les médias. Ils repartent la plupart du temps avec l’enfant dans le pays qu’ils avaient quitté et la majorité des mères obtiennent alors du juge de cette juridiction la garde de leur(s) enfant(s) bien qu’elles l’aient précédemment enlevé. Qui d’entre vous le sait ? Quand on choisit de s’établir à l’étranger, on est lié par un certain nombre d’obligations. Il est un peu facile ensuite de les renier si l’envie vous prend de partir comme bon vous semble avec vos enfants sous le bras. Nathalie Gettliffe est à plus d’un titre responsable de ses enfants, nés et à naître. Elle a agi avec légèreté (et orgueil ?) et c’est elle seule qui les a placés dans la situation où ils se trouvent à présent. Quel gâchis ...

        Pascale LIMAROLA


      • Pascale LIMAROLA (---.---.100.185) 17 octobre 2006 09:12

        MONTRÉAL (AFP) - Le sénateur français André Ferrand a dit lundi avoir trouvé Nathalie Gettliffe et son bébé „en bon état de santé“, après avoir rendu visite dans sa prison à la jeune femme incarcérée au Canada depuis le 11 avril pour non-respect d’une décision de garde d’enfants. „Je l’ai trouvée dans un bon état de santé et le bébé m’a paru magnifique“, a déclaré le sénateur UMP des Français de l’étranger, dans une conversation téléphonique avec l’AFP.

        M. Ferrand a indiqué avoir rencontré Mme Gettliffe vendredi après-midi dans sa prison de Maple Ridge en Colombie-Britannique sur la côte ouest canadienne.

        Il a dit avoir profité d’un voyage prévu de longue date au Canada pour aller voir Mme Gettliffe, une démarche naturelle s’agissant d’une Française dans une situation difficile, a-t-il dit en précisant n’avoir „été diligenté par personne“ pour effectuer cette visite.

        Interrogé sur les conditions de détention de la jeune femme, le sénateur a dit avoir „trouvé quelque chose de très humanisé, de très personnalisé“. „Ce n’est évidemment pas un hôtel quatre étoiles, mais (cela) m’a paru le mieux possible qu’on puisse faire dans ces conditions“, a-t-il dit.

        M. Ferrand a dans le même temps tenu à souligner qu’il n’entendait pas, sur la base d’une seule visite, formuler de jugement définitif.

        „J’ai visité l’ensemble du centre. J’ai eu un entretien avec (Mme Gettliffe), mais cela ne m’autorise pas à porter un jugement définitif. Ce sont mes premières impressions“, a-t-il insisté.

        Nathalie Gettliffe avait fui en 2001 le Canada pour la France en compagnie de ses deux premiers enfants afin, selon elle, de les soustraire à l’influence de leur père, Scott Grant, membre de l’Eglise internationale du Christ, considérée comme un mouvement sectaire en France mais légale au Canada.

        Depuis son arrestation en avril à Vancouver, la justice a rejeté deux de ses requêtes de libération conditionnelle. Son procès, dans lequel elle risque jusqu’à 10 ans de prison, doit s’ouvrir le 20 novembre.

        Les deux enfants de Nathalie Gettliffe et de Scott Grant ont été remis à leur père par la justice française en juillet et se trouvent au Canada.

        Mme Gettliffe espère qu’à l’issue du procès, qui devrait durer deux semaines, elle pourra regagner la France avec son enfant nouveau-né, a indiqué le sénateur Ferrand, en soulignant qu’elle aura alors fait près de huit mois de préventive, qui comptent double une fois la peine prononcée.

        Mais la jeune femme escompte également avoir l’assurance que les deux enfants nés de son mariage avec Scott Grant „seront soustraits à l’influence de ce qu’elle appelle la secte“, a ajouté M. Ferrand.

        M. Ferrand a lui aussi souhaité que Mme Gettliffe soit libérée et puisse regagner la France à l’issue du procès.

        Le compagnon actuel de Mme Gettliffe, Francis Gruzelle, a à plusieurs reprises dénoncé les „difficiles conditions d’incarcération“ de la jeune femme.

        Dans un communiqué lundi, il indique que cette dernière est épuisée depuis l’accouchement, notamment parce que la nuit, „elle est réveillée toutes les heures par une gardienne“, une pratique visant selon lui à empêcher les détenues de se suicider.


      • Yves (---.---.66.227) 8 juin 2006 16:20

        Parfaitement d’accord ... !!!

        - Dès lors qu’elle vivait tranquillement en France avec ses deux enfants ... , protégée par la Loi française ... , et que le mandat d’arrêt international la concernant était levé depuis 2004 ... , comment a-t-elle pu aller se fourrer dans ce guêpier ... ???

        - Si elle s’y est effectivement rendue , confiante , pour répondre à une convocation des autorités canadiennes à fin de médiation ... , alors cela devrait être parfaitement établi !

        - Enfin , s’agissant de la puissance des sectes au CANADA ... , il faut savoir qu’elles n’y sont pas systématiquement protégées ... , ainsi , en juillet 1992 , l’Eglise de Scientologie y est reconnue coupable d’actes criminels , notamment d’infiltration de la Police Montée canadienne de Toronto , et de différents services de l’Etat de l’ONTARIO , tels les services fiscaux et les services du Procureur Général ... , plusieurs milliers de dossiers ayant été volés ....................


        • (---.---.15.147) 8 juin 2006 16:56

          Une médiation civile ne peut qu’être volontaire. Personne ne peut être contraint, par définition, de trouver un libre accord.

          Donc, oui, l’invitation à la discussion entre les parties ne pouvait qu’apporter une garantie de ’non-agression’. D’où la facheuse surprise. A moins d’être totalement ... la tête en l’air on ne prend pas l’avion et le risque...

          S’agissant de la puissance des sectes au Canada, on voit bien qu’à tout prendre, les plus fantaisistes, comme le ’profête’ Rael y trouve terre d’asile... Et l’asile garde ses portes closes.


        • (---.---.132.49) 9 juin 2006 15:36

          article très partial (cela m’étonne de la part d’une personne qui a des qualifications de « médiateur »).

          Bon, les commentaires que je vais faire sont basés sur les seules informations transmises par les médias ; donc je ne prétends pas au monopole de l’exactitude.

          - un couple amoureux et uni qui diverge suite à un engagement religieux omniprésent qui devient trop lourd à supporter.

          - un divorce avec DROIT DE GARDE à LA MÈRE ( ASSORTI DE LA CONDITION DE RESTER EN TERRITOIRE CANADIEN ) il ne me semble pas que le père représentait une ’dangerosité extrême ’ pour les enfants (pas de violences physiques ou psychologiques, pas d’alcoolisme etc...)

          là commentaire perso :

          une différence de conception religieuse ne me semble pas légitimer la rupture du contact entre les enfants et leur père,

          cette attitude s’identifie sous le nom de Syndrome d’Aliénation Parentale ( S A P ) attitude qui consiste à diaboliser le parent qui n’a pas la garde des enfants par celui qui en a la garde au quotidien ;

          cela revient à réduire les enfants à l’état « d’objets » d’enjeux entre les parents et il n’y a là nul amour dans cette attitude mais un désir de vengeance de la part du parent qui n’arrive pas à assumer le deuil de ses rêves amoureux et familiaux.

          ( il faut toutefois préciser que la plupart du temps le parent aliénant n’est pas conscient de la perversité de son action, et croit agir en « légitime protecteur » de ses enfants sans rélaiser que la rupture parentale est destructrice pour la construction psychologique de ses enfants.

          Les enfants sont issus de deux identités biologiques et émotionnelles et ils ont besoin du contact plus ou moins régulier avec leurs deux origines pour se construire.

          - la mère avait vécu plusieurs années au Canada, elle s’y était bien intégrée, ses enfants y sont nés, elle en avait la garde sous la condition énnoncée plus haut ; pourquoi a-t-elle fait tout exploser ? ( justemement à cause du S A P )

          - pour autant que j’ai pu apprécié, ce qui a été montré lors d’un reportage, ses enfants (dont l’image était « floutée » tel que l’exige la loi pour la protection des mineurs) ne me semblaient pas très à l’aise mais plutôt hésitants, perdus ;

          et quand par ailleurs le compagnon de leur mère, pour justifier les perturbations provoquées par cette affaire montre le chien qui aurait ravagé sa niche parce qu’il est stressé par l’absence de sa maîtresse alors là on tombe dans l’absurde pour ne pas dire le ridicule et cela ne laisse pas d’être interrogateur sur l’équilibre global de la famille...

          - en dernier point si elle a été assez stupide pour retourner en territoire canadien cela ne peut que confirmer mon analyse sur cette situation ;

          en conclusion : je ne suis pas persuadé que les enfants victimes de cette guerre conjugale seraient forcément malheureux avec leur père.


          • (---.---.132.49) 9 juin 2006 15:38

            s’il existe un site de soutien pour le père je suis prête à signer dans l’interêt des enfants.


            • (---.---.15.147) 9 juin 2006 16:55

               smiley au moins, ça c’est pas du parti pris !!! Il vous suffit de ne pas poster en anonyme smiley


            • Jean-Louis Lascoux Prosope 9 juin 2006 17:26

              Bonjour Houla, les arguments commencent à être des attaques personnelles. Si vous lisez mon propos, précisément sans parti pris, vous constaterez que c’est la compétence des médiateurs que je place en exergue. Vous en prendre à mon sens de l’impartialité professionnelle est vain. Le sujet traité ou maltraité ne changera pas la situation de cette jeune femme en prison.

              La polémique de savoir si elle a la tête en l’air, si elle a eu raison ou tort, si le père a les pied sur terre ou s’il a raison ou tort est totalement déplacée. La dame est en prison pour un délit très grave : elle est partie, très loin, mais sur la planète, dans un pays aux frontières ouvertes, avec ses enfants. En effet, sans aucun doute, ça méritait la prison. Elle fait partie des « ravisseurs », bien plus que ces sectes qui endoctrinent. Et puis la prison, au nom de la présomption d’innocence, n’est-ce pas une mesure prise en toute impartialité ? Bien sûr que si.

              Et puis... ça serait si bien, si clair si vous sortiez de cet anonymat smiley pour vos commentaires qui témoignent d’une si forte revendication de neutralité et d’impartialité...

              Petite lecture sympa conseillée : la grammaire est une chanson douce...


              • (---.---.132.49) 9 juin 2006 19:10

                il n’y a pas de prison au nom de la présomption d’innocence

                il y avait une décision de justice que la mère était tenue d’honorer sauf à justifier de maltraitances graves et ce par voix d’avocat ;

                or une divergence dans l’éducation n’est pas encore cataloguée dans le registre des maltraitances.

                je me permets d’attirer votre attention sur le point que j’ai signalé n’avoir comme source d’informations que celles donnée par les médias ( et pour être précis plus particulièrement la T.V ).

                par ailleurs vous même dites que la mère a voulu protéger ses enfants d’un embrigadement sectaire,

                nous en sommes tous les deux au même point, à savoir : nous n’avons pas l’intégralité du dossier juridique pour nous prononcer en tout objectivité, donc nous sommes tous les deux implicitement « condamnés à la partialité » dans cette affaire ;

                enfin vous faisiez un article sur « la médiation » ou sur la religion ?

                car tel semble être le pivot de cette affaire et votre article qui débutait effectivement sur la problématique de la médiation se terminait par un dérapage sur la religion et c’est bien dans ce thème d’AgoraVox que j’ai trouvé votre article



                • (---.---.143.168) 10 juin 2006 23:25

                  On a aussi entendu que le pere de l’ex-mari de Mme Getliffe était procureur général de Vancouver et membre de la secte.. Qu’en est il ?

                  On pourrait alors fortement douter de l’impartialité des décisions prises....


                  • Faut-il encore se marier à l’étranger ? (---.---.229.21) 10 juin 2006 23:35

                    j’ai lu les différentes interventions surle forum.

                    Pour autant, cela justifie t’il une incarcération d’une femme enceinte mère de 3 enfants dans des conditions qui sont loin d’être celles d’une simple colonie de vacances. Considérée comme une criminelle et traitée comme telle, on peut se demander comment seront alors traités les « vrais » criminels. Il y a manifestement une volonté d’acharnement à punir et à humilier. Pour infos, Je vous invite à parcourir ce site canadien d’études du milieu carcéral www.criminologie.com.

                    L’application de la convention de la Haye ne doit pas se faire n’importe comment ?Ce n’est pas un troc. C’est l’honneur de la France que de se subtituer aux décisions des tribunaux quand le danger existe.

                    Le père est le responsable financier d’une secte, l’amant de sa mère un procureur dont on nous rabâche qu’il n’a rien a voir avec l’arrestation, mais qui doit quand même bénéficier « d’un apriori favorable » celui de ses pairs le tout dans une province anglophone.

                    (Dans ce que j’ai lu comme vous), toute demande de Mme Gettliffe après le divorce était systématiquement refusée (sauf celle du mariage de sa soeur). Pourquoi n’aurait t’elle pu faire ces 10 mois en france pour terminer ses études ? Pensait-il l’acculer financièrement ?

                    Si Mme Gettliffe est effectivement condamnée à une longue peine (on parle de 10ans ! Est-ce vrai ?) elle sera détruite. Que deviendront ses enfants ? Il seront orphelin de mère mais aussi de père. Le père est à l’origine de l’incarcération de leur mère.Il s’en est vanté devant les caméras. Que fera t’il quand les enfants lui demanderont d’aller voir leur mère en prison ?

                    Un retour forcé à t’il un sens dans des conditions aussi dramatiques sans tenir compte de la vie ( et de l’avis)des enfants depuis 2001.

                    Trouver une solution qui permette aux enfants de retrouver les deux parents, sans la haine serait l’idéal. Encore faudrait-il que le père ne soit plus sectaire.je vous invite à voir de quoi il s’agit sur le site suivant : www.prevensectes.com.

                    Il est urgent d’attendre...le danger est bien réel.

                    Quel gâchis.


                    • Faut-il encore se marier à l’étranger ? (---.---.229.21) 11 juin 2006 15:03

                      Infos recueillies sur différents sites et forums

                      le rôle de l’entourage du père.

                      Il semble que son ex belle-mère soit une ancienne employée de la prison de surrey ou a été emprisonnée Mme Gettliffe. Entre l’amant de la mère qui est procureur, elle_même également impliquée dans le système judiciaire et le reste avec la secte du mari, il y a beaucoup trop de coîncidences.

                      On a l’impression que les procédures masquent un acharnement à une vengeance ou les enfants ne sont que des prétextes là aussi instrumentalisés.

                      Comment expliquer qu’elle ne puisse être libérée sous caution ? Il semble qu’elle ait un oncle restaurateur à Vancouver qui était près à l’acceuillir. Elle était également prête à accepter le port d’un bracelet électronique (pourtant réservé aux délinquant sexuels). Ce maintien en prison n’est-il pas plutôt l’occasion de lui faire rendre gorge en profitant de son état de femme enceinte afin de la faire craquer pour qu’elle plaide coupable ? Un bel exemple de justice...

                      Autre point Qu’en est-il des différences d’appréciation de la protection de l’enfance entre les deux pays ?

                      Recueilli sur un forum, le témoignage de Myca qui est également coincée au canada après une séparation.

                      Tout le monde s’en fiche Myca (non vérifié) 01/06/2006 - 20:50 Je vous donne quelques exemples de l’admirable justice canadienne... 1. La juge Andrée Ruffo vient d’être contrainte à démissionner après 18 ans de combats juridiques (jusqu’en Cour Suprême), parce qu’elle faisait passer les intérêts des enfants avant ceux des parents, des avocats et de la très controversée DPJ (Direction de la Protection de la Jeunesse, qui n’a de mandat de protection que dans son titre). 2. Une grand-mère se bat pour son petit-fils, dont elle a la garde depuis que son gendre a égorgé sa fille sous les yeux de l’enfant. Le père, en prison, réclame un droit de visite (en vue d’un droit de garde à sa sortie). 3. Une mère de 4 enfants se bat pour faire retirer la garde partagée au père, qui maltraite et néglige les enfants pendant sa semaine. Une assistante sociale leur a rendu une visite-surprise : ils n’avaient rien mangé depuis la veille au matin ; ils étaient seuls à la maison ; ils vont à l’école en hiver sans être habillés comme il faut pour -20 degrés ; etc... Les juges successifs se sont refilés le dossier. Quand, enfin, un juge a pris la décision de retirer les enfants de la garde paternelle, il a été destitué pour avoir porté atteinte aux droits et libertés de Monsieur. 4. Tout était prévu pour qu’une fillette de 5 ans, mère toxico et père toxico-alcolo-délinquant, soit confiée à la garde des grands-parents maternels, avec l’accord des parents eux-mêmes. Mais la DPJ a décrêtée que non. Asthmatique et terrorisée, la petite a été placée dans une famille de fumeurs avec 4 enfants et père violent. Les grands-parents ont le droit de la voir 2 heures par mois dans un centre d’accueil. Et ça fait 7 ans que ça dure. Ce que ma fille et moi endurons n’est pas mal non plus. Je précise que c’est représentatif des mentalités. C’est mal vu d’avoir des enfants en Amérique du Nord. C’est contre-performant pour la société capitaliste. C’est d’ailleurs de Vancouver qu’est parti le mouvement « No Kids In », qui est descendu sur la côte Ouest des USA et qui remonte tranquillement par l’Est. Entre autres délires, les membres exigent que les enfants de moins de 12 ans soient interdits dans les cinémas et les restaurants ; qu’ils doivent payer double tarif dans les transports ; j’en passe et des meilleurs.

                      Il me semble qu’en France pour des faits graves, un père ne poura avoir la garde de ses enfants, un droit de visite sous surveillance, ou même se voir interdit de séjour dans le département ou réside les enfants mineurs.

                      Suite à ces exemples, un père responsable financier d’une secte qui a pignon sur rue au canada peut apparaître comme un père exemplaire sans préjuger des dangers qui pèsent sur les enfants.

                      A lire ce qui suit dessous, il y a effectivement de quoi avoir peur pour ces enfants mais aussi pour tous les enfants. UNe SECTE est bien un groupe reconnu comme dangereux pour l’individu et la société. On peut comprendre qu’une mère seule face à la pression du groupe ait décidé de quitter le pays pour protéger les siens.

                      L’Eglise internationale du Christ Les deux visages de cette Eglise : 1 - Une face sympathique et séduisante, d’abord par l’extraordinaire convivialité qui émane de ses assemblées, mais aussi par les contacts chaleureux qu’établissent les jeunes adeptes avec ceux qu’ils abordent dans la rue, à l’entrée des facs et des campus. L’accent est mis fortement sur les relations interpersonnelles. Chacun est l’objet d’une attention fraternelle suivie d’une invitation pressante à une prochaine rencontre. On passe ainsi facilement du relationnel au fusionnel, au risque de perdre une bonne partie de sa liberté intérieure. A noter que dans leurs assemblées, on ne pratique ni le parler en langues, ni la prophétie, ni la guérison. On est aussi facilement séduit par leur proclamation exigeante de la Parole de Dieu, l’attention passionnée qu’elle suscite et la ferveur qui se dégage de la prière commune. Les prédications sont très longues, mais vivantes et jalonnées par les interventions encourageantes et approbatrices de l’assemblée. A noter toutefois que leur lecture de la Bible est parfois plus une justification de leur théologie qu’elle n’en est la source. L’utilisation de petits versets bibliques détachés de leur contexte leur permet d’apporter des réponses pratiques à leur questionnement spirituel ou moral. Ils attendent le retour du Christ comme proche ce qui explique leur militantisme (le temps presse), leur refus du monde qui va disparaître et leur désintérêt pour tout ce qui est collectif ou politique. 2 - A côté de cet aspect globalement sympathique et attirant parce que fraternel et convivial, il y a l’autre face qui n’apparaît pas au premier abord et qui donne à l’Eglise internationale du Christ les caractéristiques d’un groupe inquiétant :
                      - le refus des autres chrétiens voués à la damnation et des groupes religieux autres qu’eux-mêmes. Les Eglises chrétiennes sont violemment attaquées. Eux seuls détiennent la vérité et prêchent le Christ authentique.
                      - l’obligation de rendement dans le recrutement des nouveaux disciples. Celui qui donne son adresse ou son numéro de téléphone est relancé sans cesse par des visites, des coups de fil, des lettres de la part des membres du groupe et, en particulier, du “parrain” ou “ marraine” qu’on lui a attribué. Les étudiants qui viennent de loin et souffrent de solitude constituent une cible toute indiquée. L’accaparement du temps : On retrouve là une tactique très utilisée dans les sectes, par exemple chez les Témoins de Jéhovah. Il s’agit d’occuper tout le temps disponible chez les nouvelles recrues. Il y a le culte du dimanche, de 9h30 à midi, les réunions de préparation, la rencontre de formation du mercredi, la discussion du vendredi soir en prenant bien soin d’éviter tout projet avec des non chrétiens. Pour renforcer cette tendance à demeurer “entre soi”, l’Eglise a acheté ou loué des appartements où plusieurs jeunes peuvent loger, en mêlant bien sûr, adeptes convaincus et simples sympathisants. Les études ne doivent, en aucun cas, concurrencer les activités de l’Eglise. “L’étudiant chrétien” document édité par cette Eglise met en garde : “Choisissez pour vos études celles qui peuvent être utiles à votre Eglise...Si vous êtes recalé à la session de juin, ne préparez pas la session de septembre...Pendant les vacances l’Eglise a besoin de vous”. Le développement d’un fort sentiment de culpabilité entretenu à partir de trois exigences constamment rappelées : • L’assiduité au culte et aux diverses rencontres qui jalonnent la semaine. Et là, on voit bien le revers de la médaille à la charge affective excessive qui régit les rapports humains au sein du groupe. • Le recrutement des nouveaux adeptes toujours difficile et souvent infructueux alors qu’on est soumis à une obligation de rendement. • La peur de la damnation si on ne se comporte pas en vrai disciple de l’Eglise ou si on a le projet s’en éloigner. Le responsable de la branche française, Brian SCANLON en a parlé en ces termes d’après le témoignage d’un ancien adepte rapporté par le journal suisse Le Matin du 29/01/98 : “La culpabilité nourrit et entretient la peur du diable et de l’enfer. Si l’homme venait à ne plus avoir peur du démon, il ne s’intéresserait plus à la Bible. La culpabilité est la clé de voûte de notre entreprise”. Voilà quatre dérives qui qualifient l’Eglise internationale du Christ et qui suffisent à mettre en garde d’autant plus que son pouvoir de séduction est grand et son impact important chez les jeunes et en particulier en milieu étudiant déraciné. Le rapport parlementaire sur les sectes de janvier 1996 (rapport GEST-GUYARD) a tranché, pour ce qui le concerne, en classant “L’Eglise du Christ internationale en France” dans sa liste des sectes répertoriées, catégorie “Mouvements sectaires de 500 à 2000 adeptes”. Il faut bien s’entendre sur la signification du mot “secte”. Dans le langage courant, on n’appelle plus “sectes” les groupes qui se sont séparés d’une tradition religieuse ou qui ont suivi un maître jugé déviant, mais les groupes reconnus comme dangereux pour l’individu et pour la société. Nous sommes, certes, invités à vivre le pluralisme religieux et à ne pas qualifier de “secte” ce qui ne nous semble pas religieusement correct. Le sectaire n’est pas l’autre parce qu’il est différent. Mais, en même temps, il nous faut être attentifs aux dérives sectaires qui ont pour effet de réduire la liberté et de nuire à l’équilibre psychologique des membres d’un groupe. Et c’est là une inquiétude grave que l’on peut avoir à propos de l’Eglise internationale du Christ. Edifiant non ? C’est bien de secte qu’il s’agit.

                      Avec ce système, les mères se retrouvent piègée sur place alors qu’à l’origine il était destiné à les protéger des des pères.

                      Maintenant Mme Gettliffe n’est pas la petite femme soumise qu’il attendait.

                      Depuis, c’est son droit,elle a refait sa vie. Un retour au canada n’a aucun sens. Il faut plutôt travailler sur le présent dans l’intérêt des enfants sans un recours à la force (cf. l’affaire Charlotte W pour quels résultats ? suite au reportage d’Arte 1 an après le retour. Le résulat n’est pas brillant. La petite Charlote n’a plus de mère non plus et elle est me semble t’il poursuivie).

                      Nous avons aussi à protéger nos ressortissants.

                      En aucun cas, cela ne justifie l’emprisonnement si on pense un peu aux enfants.

                      Je laisse à votre sagacité tous ces éléments recueillis sur différents sites et forums.


                      • faut-il encore se marier à l’étranger ? (---.---.229.21) 11 juin 2006 17:18

                        Encore une remarque.

                        Le plaider coupable et la négociation consistent en quoi ? A quoi cela conduirait-il au final ?

                        Que peut-elle négocier,puisque les enfants lui seront de toute façon enlevés. S’agit’il de négocier sur la peine de prison qui apparemment serait de 10 ans ? Quel intérêt ? Elle a déjà perdu et elle est perdue.

                        Qu’est-ce qu’apportent les lois internationales dans ce contexte ? Plus de souffrances pour tous ?


                        • Jean-Louis Lascoux Prosope 12 juin 2006 10:00

                          Bonjour,

                          Avec le « plaider coupable », c’est reconnaître que la version de l’accusation est valable. Il apparaît que Nathalie Gettliff n’y est pas prédisposée. Elle n’estime pas être coupable de ce dont elle est accusée. Plaider coupable lui aurait probablement permis de sortir de prison (quoique cela ne soit pas dit), en échange de ses enfants... Ils sont en effet les objets de cette ’négociation’ rapport de force. Elle n’est pas prête a sacrifier la relation. Dans sa position de faiblesse, elle a choisi, selon ce qui est rapporté par la presse, de passer devant un jury populaire.

                          Dans cette situation, je pense au livre d’Erik Orsenna, « La grammaire est une chanson douce », qui présente la situation de deux enfants dont les parents sont séparés, l’un vivant en France (la mère avec ses enfants) et le père Outre Atlantique. Les enfants prennent l’avion pour aller en vacances chez le père...

                          Quoiqu’il en soit, je crois que dans le domaine de l’accord entre parents, le plus fort doit faire le plus d’effort. Quand on est le plus fort, on n’emprisonne pas la mère. On ne la disqualifie pas quand elle est animée par une telle démonstration affective. Quand on est le plus fort, on lâche courageusement, ce d’autant que les enfants ne sont manifestement pas en situation d’être menacés par l’éducation maternelle. On intervient. On parle si nécessaire. On dit...

                          Je ne donne donc pas raison ni à l’une ni à l’autre. J’invite ceux qui peuvent interférer à lâcher le rapport de force et à influencer, c’est vrai, le père, qui est en position de force, à faire preuve de sa force : à lui de faire le plus d’effort. Tous les efforts pour que ses enfants soient désormais les moins perdants possible. J’insiste : le plus fort doit parvenir à sortir des rapports de force.

                          C’est sur ce terrain de réflexion que l’intervention de médiation aurait dû et doit entraîner les parties.

                          Une séparation ne peut qu’impliquer de la souffrance. Mais pour ceux qui ne l’auraient pas en mémoire, je les invite à le lire le bouquin d’Orsenna sous l’angle de la médiation. Avec le monde des mots et leurs valeurs...

                          Quand bien même y-aura-t-il une décision judiciaire supplémentaire dans cette affaire, elle ne pourra que causer de la douleur. En aucune manière ça ne sera « justice ». Car le système judiciaire n’a rien à faire dans cette histoire. C’est comme si un chirurgien dentiste opérait pour une migraine causée par un stress...


                          • bruns (---.---.132.34) 23 décembre 2006 19:37

                            J’ai envoyé un email à l’ambassade du canada pour dire mon indignation pour Nathalie Gettliff (elle n’a tué personne) On entend à la radio les coups gueule cette affaire en fait parti tout comme ce bateau en Bretagne(soumarin).Courage une pensée pour vous en ces jours de fete


                          • Faut-il encore se marier à l’étranger ? (---.---.46.67) 12 juin 2006 20:32

                            Bonjour et merci pour vos articles que je ne trouve pas partial. Il me semble qu’il faut dépasser le plan purement juridique. A vouloir à tout prix entrer dans des procédures et des règles on en oublie l’essentiel : les enfants. Pour reprendre l’exemple de la ceinture de sécurité ou du feu rouge il n’y a aucun problème il faut appliquer la règle sans réfléchir. Ici le problème est très différent, l’application de la procédure ne règle strictement rien pour ces enfants pour leur permettre de s’épanouir sans être coupés de leurs deux parents. (Exemple de Charlotte W. on a l’impression qu’il s’agit plus d’une règle de troc . « je te rends les tiens, tu me rends les miens ». j’espère sincèrement me tromper, j’ai découvert à l’occasion de l’affaire Ch. W les règles internationales).

                            Il faut espérer que la justice de colombie britannique ne sera pas aveugle au point d’appliquer une décision judiciaire qui ne serait que de l’ordre de la sanction, punition, vengeance (si j’en crois ce que j’ai chez lu dans une intervention sur ce forum :« la colombie brit n’a pas avalé... »). Une telle décision couperait définitivement le mince espoir de permettre aux enfants de garder des relations avec les deux parents et notamment avec leur mère. Il me semble que cette relation mère-enfants est simplement fusionnelle et qu’elle doit être préservée dans leur intérêt.

                            C’est vrai que le père, qui est en position de force,se doit d’être fort, au-delà de ses rancoeurs, de son ego, peut être de sa haine,des influences de son entourage, pour éviter une situation irréversible s’il aime ses enfants.Ce père a aussi sa part de responsabilité. S’il avait été plus souple en ne refusant pas systématiquement toute proposition de sa femme au sujet des déplacements ave cles enfants, la situation serait certainement différente. C’est aussi vrai qu’un père dans une secte n’est pas tout à fait comme les autres...

                            Une vraie médiation est plus que jamais indispensable au delà de la machine judiciaire qui applique des règles au couperet.

                            j’ajoute que je n’ai vu aucun des reportage ou interviews télévisées dont il est question dans les différentes interventions.

                            Question concernant le procès si celui-ci est perdu ? Mme Gettliffe risque t’elle vraiment 10 ans de prison ?


                            • Faut-il encore se marier à l’étranger ? (---.---.46.67) 12 juin 2006 20:48

                              Autre interrogation ?

                              Que va t’il se passer avec l’enfant à naître ? Lui sera t’il, là aussi, retiré ? Si c’est le cas, l’état canadien n’en sortira pas grandi. Ce serair une décision ignoble, et terriblement destructrice.


                              • faut-il encore se marier à l’étranger ? (---.---.133.132) 13 juin 2006 23:19

                                Outrage à la cours suprême de Colombie Brit. Vous écrivez cela en majuscules comme la vérité inscrite dans le marbre. Le fait d’être partie avec ses enfants au bout d’un an de séparation en fait une paria.Croyez-vous vraiment qu’incarcérer une femme enceinte mère de trois enfants à un sens S’il s’agit d’humilier et punir, c’est gagner et à terme vraisemblablement beaucoup plus grave pour elle et les enfants qui auront à porter cette histoire surtout si elle est condamnée à une lourde peine.

                                Je rappelle quand même, qu’elle est enseignante et qu’à ce titre jene suis pas du tout sûr qu’elle puisse à sa sortie de prison retrouver un travail dans la fonction publique avec une condamnation. le tableau est complet. On précarise. Pourra t’elle si,elle s’en sort, voir encore ses enfants.

                                Quand au retour des enfants, que règle t’il sur le fond ? RIEN. Ils perdent leur mère. Ils retournent au canada après 5 ans d’absences, mais le droit du troc est sauf.Ce qui sera réglé, c’est cet accord de réciprocité indépendemment de l’intérêt des enfants. Peux t’on s’estimer satisfait de ce constat ? C’est gravissime.

                                Si on prend le cas de la petite Charlotte on voit qu’elle a retrouvé son père mais depuis 1 an elle n’a plus de mère ? Que cherche t’on par ces accords ? On parle de dénie de parent (sap) mais le fait n’a plus de mère s’apparente à quoi ? Que fait’on pour y remédie ? Il n’y a pas la moindre médiation en vue par contre elle est poursuivie (su j’ai bien lu) pour « enlèvement ».

                                Alors oui, PENSONS AUX ENFANTS, mais réellement.

                                Pour en revenir à l’affaire N. Gettliffe. On fait l’impasse sur le danger de la secte , mais il est bien réel, comme l’influence du beau-père procureur. C’est une histoire qui n’est pas nette.

                                Un peu d’humanité, de créativité pour trouver des solutions de médiation avec les deux parties dans un contexte qui ne soit pas seulement et uniquement judiciaire.

                                En dehors de vraies solutions dans l’intérêt et seulement l’intérêt des enfants, le reste n’a pas lieu d’être.


                                • SOS ENLEVEMENTS INTERNATIONAUX D’ENFANTS (---.---.102.127) 15 juin 2006 11:30

                                  Bonjour à tous,

                                  Je réponds en vrac aux questions que je lis : Le code pénal canadien, comme le code pénal anglais, considère ce dont les juges aux affaires familiales français n’ont cure : l’outrage à la cour, c’est à dire le non-respect des décisions rendues. En demandant une 1ère fois, un mois avant d’enlever ses enfants, l’autorisation de quitter le Canada pour venir à un mariage en France, Nathalie Gettliffe avait été avertie par le magistrat de ce qu’elle encourait en ne revenant pas - des poursuites pour outrage et soustraction d’enfants (qui est comme je l’expliquait précédemment un crime et non un délit dans ce pays comme dans d’autres). La jeune femme est revenue cette fois-là.

                                  Quelqu’un écrit : « Croyez-vous vraiment qu’incarcérer une femme enceinte mère de trois enfants à un sens » C’est la réponse des autorités judiciaires canadiennes et c’est l’application de la loi. Il est dommage que cette jeune femme n’y ait pas songé avant de partir surtout quand on sait que c’est avant tout pour suivre des cours à la fac de Lyon qu’elle a pris inconsidérément ce risque ... Il est vrai qu’il est moins spectaculaire et moins glorieux d’enlever ses enfants pour satisfaire un besoin de formation personnelle que de prétendre les protéger des dangers d’une secte ...

                                  Quelqu’un écrit : « Pour en revenir à l’affaire N. Gettliffe. On fait l’impasse sur le danger de la secte , mais il est bien réel, » sur cette question, elle n’a jamais évoqué précisément devant les magistrats de quoi il relevait. Jamais elle ne s’est plaint par ex du prosélytisme dont ses enfants auraient pu être victimes ou des maltraitances diverses et variées telles que la privation de nourriture ou les abus sexuels pratiqués dans d’autres mouvements de cette nature. Pourquoi ? je n’ai lu dans les reproches qu’elle adressait au père que les critiques que n’importe quelle femme formule à l’encontre de son ex-mari : ne pas s’investir assez auprès de ses enfants, ne pas avoir été assez présent à la maison, ne pas savoir s’occuper d’eux aussi bien qu’elle etc. C’est extrêmement surprenant quand on lit à présent dans la presse que c’est un homme dangereux pour eux ! Il faut savoir que les enfants n’intéressent absolument pas les adeptes de cette religion qui ne baptisent que des adultes. Un expert canadien en matière de mouvement sectaire indiquait d’ailleurs récemment que le seul fait qui pouvait leur être reproché est une méthode de recrutement « collante » sur les campus universitaires. Ca fait peu pour caractériser un danger. Mais il est vrai que le mot secte paralyse les esprits, dont le mien, et que beaucoup d’entre nous se contentent du mot à part entière pour essayer de visualiser le danger en question. Là où le bas blesse c’est qu’aucune plainte n’a été déposée contre ce mouvement pour des actes de maltraitances sur enfants ou des faits dans le même genre, pas même d’ailleurs par Nathalie Gettliffe qui a respecté le droit de visite de son ex-mari pendant 1 an avant de regagner illégalement la France. Si Nathalie Gettliffe ne prétend pas, elle, que son ex-mari a infligé ses sévices à leurs enfants, son nouveau concubin, Francis Gruzelle, ne se gêne pas, lui, pour en accuser le père dans la presse ... qui verra aussi qu’il n’est pas capable dans les reportages télévisés de donner le bon âge des enfants de sa nouvelle compagne ? Moi ça me pose question, pas vous ?

                                  Lors d’une émission radiophonique diffusée sur « France Bleue Drôme Ardèche » en avril, ce même Francis GRUZELLE, évoquait la possibilité pour les enfants d’aller en vacances d’été chez leur père cette année. Il indiquait qu’une médiation était en cours au Canada (nous savons aujourd’hui que c’est faux ...) et qu’à cette occasion, les modalités du droit de visite et d’hébergement des enfants chez leur père devaient être proposées et examinées par les parents ! Ca ne vous paraît pas bizarre à vous d’envoyer des enfants en vacances dans une secte super dangereuse alors qu’ils ont été précisément enlevés pour les en protéger ? Moi si ... que ceux d’entre vous qui veulent envoyer leurs enfants en vacances dans les mêmes conditions lèvent le doigt !

                                  Quelqu’un écrit : « Ce qui sera réglé, c’est cet accord de réciprocité indépendamment de l’intérêt des enfants » Sachez qu’il n’existe aucune accord de réciprocité. Je ne suis pas sûre que l’intérêt des enfants consistait à les enlever, à les priver d’un homme à qui ils étaient attachés (rapport d’expertises et audition des enfants), de les pousser à le dénigrer en public, de les exposer dans les médias et s’en servir de bouclier. Et vous ?

                                  Le beau-père de Scott Grant n’est pas procureur mais avocat général. Je ne vois donc pas comment il aurait pu organiser l’arrestation de N Gettliffe car il n’en a pas le pouvoir. Le propre avocat canadien de Nathalie Gettliffe, Deanne Gaffar, avait d’ailleurs démenti dans la presse que cet homme soit pour quoi que ce soit dans l’arrestation et l’incarcération de la jeune femme ! Que l’on ne vienne pas me dire que le comité de soutien de la jeune femme n’est pas au courant ... curieusement son président maintient ses accusations dans la presse comme de si rien n’était ! Il recourt donc volontairement à de l’intox pour manipuler son auditoire et ce point de l’histoire n’est d’ailleurs pas le seul à relever de l’intox. Si votre cause est juste, avez-vous besoin de délivrer de fausses informations pour recueillir le soutien de l’opinion publique ?

                                  Sachez que le juge qui a signé le mandat d’arrêt est une femme, elle s’appelle Justice Heather Holt. Mais il est vrai que la théorie du complot est plus tentante et tellement plus présentable ...

                                  Sur la question du refus des enfants de retourner au Canada auprès de leur père, je voulais juste dire que je ne connais AUCUN enfant enlevé, même peu de temps, qui disait expressément vouloir retourner d’où il venait et retrouver le parent dont il était privé. Mais ça je crois que peu de gens le savent et se l’expliquent. Peu de gens savent aussi ce qu’est un conflit de loyauté chez un enfant et ce qu’il engendre. Je tiens de la documentation sur la question à la disposition de ceux que cela intéressent.

                                  Pascale LIMAROLA


                                • (---.---.131.132) 15 juin 2006 20:10

                                  @ pascale Limarola

                                  merci de votre intervention ; travaillant à S O enlèvements internationaux d’enfants j’imagine que personne ne viendra vous objecter que vous ne connaissez rien au sujet non plus qu’au droit national et international.

                                  je suis intervenu plusieurs fois sur le sujet de cet article et « prosope  » a tenté de me scotcher en me disant que j’avais le « clavier bien pendu »...

                                  je crois bien qu’il n’a fait cet article en brandissant le panneau secte qu’à des fins personnelles parce qu’en France fait immédiatement réagir.

                                  je suis allé voir le site avec les témoignages d’anciens adhérants de cette secte ( en france ) ou église ( au canada ) sur ce point là je ne me prononce pas.

                                  certains témoignages sont, selon un certain point de vue, crédibles mais il faut avoir à l’esprit que lorsque l’on change de bord la conscience d’ un individu a nécessairement besoin de « négativiser » son engagement précédent afin de légitimer la rupture d’adhésion, c’est un processus psychologique réflexe et banal et par ailleurs un témoignage entres autre me pose interrogation quand le scripteur prend des pseudos tirés de la série X-Files !...

                                  Quand Prosope s’est rapidement trouvé à bout d’argument il a constamment appuyé sur le bouton « secte » pour dresser un écran-bouclier en renvoyant vers le site relatif à cette secte ou église où alors vers son adresse personnelle.

                                  Alors je persiste et je signe quand je dis que cet article n’a été initié que pour servir à ses fins personnelles.

                                  Beurk ! ...


                                • Jean-Louis Lascoux Prosope 18 juillet 2006 21:05

                                  beurk ! En effet, persistez et ne signez pas... oubliez de dire que vous n’avez manifestement pas découvert cette secte en suivant les liens que j’ai indiqués. Votre argumentation, c’est bizarre, ne va pas dans le sens de comprendre, mais au contraire d’accuser. J’espère que cela vous serve au fond de vous -même, à vous construire. J’en doute.


                                • Contre la bêtise (---.---.153.61) 16 juin 2006 01:31

                                  je ne peux comprendre votre acharnement.

                                  La petite Charlotte Washington qui après avoir été enlevée de force (lamentable épisode télévisé) s’est retrouvée du haut de ses 3 ans , aux Etats-Unis chez son père et confiée par la suite à une famille d’accueil. Voilà un beau combat que vous avez mené et un dossier de plus classé... Qu’importe le bien être de cette petite fille. le droit prime, il coupe dans le vif...Elle s’en remettra...N’est ce pas ? Comme par enchantement il n’y aura pas de traumatisme. Pourtant au final, elle n’a plus ni mère ( qui de plus fait l’objet de poursuites) et ni père. Quelle belle et dramatique conclusion ! Réjouissez-vous !

                                  Il faut que toutes les mères et les pères sachent ce qui les attend et qu’ils peuvent se voir enlever leurs enfants qu’ils protègent. Il n’y a aucune humanité dans vos propos . Qu’elle genre d’association êtes-vous donc ? « Une mère seule élevant son enfant est suspect ? Ne s’agit-il pas d’un enlèvement ? Ah !vous protégez votre enfant ? Balivernes ! Allez ! en prison ! Même si l’autre parent maltraite, est un pervers, un sectaire... dangereux pour l’enfant, » Mais la loi, a dit dangereux.ou pas, ce n’est pas notre problème. Tant pis pour les conséquences...Qu’il retourne là d’où il vient. L’enfant s’en remettra.

                                  Il est vraiment urgent que chaque femme et hommes de ce pays se mobilisent pour défendre Nathalie Gettliffe. L’enfant qui devrait être au centre des préoccupations ne l’est pas ».Il ne doit pas faire l’objet d’un troc international. Il n’ y a une absence totale de considération pour l’enfant. A travers elle, il s’agit d’aider toutes les autres femmes dans la même situation. Si Mme Gettliffe perd ce procès, n’importe qu’elle femme sera en danger et pourra alors être incarcérée. C’est à la France de réagir pour aider ses ressortissants. Il est temps de passer aux urnes pour changer ces lois internationales dangereuses .

                                  C’est extrêmement grave ce qu’il se passe avec l’incarcération de Mme Gettliffe. Rien ne peut justifier l’emprisonnement pour une garde d’enfants. Elle est considérée comme une criminelle et traitée comme telle. Son bébé naîtra en prison. C’est lamentable ! Réfléchissez bien Français ! C’est une maman très seule, isolée à qui l’on veut faire payer son engagement.On ne règle rien on se venge, et on maltraite. Et demain jusqu’ou cela peut-il aller ?

                                  Le vrai combat est de les aider à imposer une médiation hors champ judiciaire dans l’intérêt de tous. Nous rabâcher constamment le même disque rayé sur la dureté de l’application lois anglophones de Colombie Britannique relève de l’obscénité. Enfermer aussi durement et peut être pour longtemps (3650 jours n’est ce pas ?) ne peut réjouir personne. Mettre en prison une femme enceinte, la considérer comme une criminelle est d’une lâcheté sans nom. Le canada n’en sortira pas grandi. La France doit intervenir de tout son poids politique pour nos ressortissants.

                                  Le 30 avril 1945, la compagnie dont faisait parti un jeune homme qui aura 20 en juillet de cette même année et qui était mon père se battait sur le front de l’Atlantique dans une des dernières poches aux mains de l’ennemi. Des maquis au front de l’atlantique, son engagement a été total. Il m’ a laissé des valeurs qui sont aussi celles du cœur. Jamais il n’aurait accepté cette ignominie que vous tentez de justifier par des manuels de règles internationales. Cela s’appelle le droit à la désobéissance quand l’urgence commande. La France a été libéree comme cela.


                                  • claude (---.---.131.132) 16 juin 2006 10:29

                                    @ contre la bêtise

                                    «  » je ne peux comprendre votre acharnement.«  »

                                    et moi votre aveuglement viscéral qui vous fait perdre tout bon sens

                                    vous faites de sacrés amalgames

                                    je ne m’exprimerai pas sur le cas de la petite Charlotte dont je ne conais pratiquement pas le fond du dossier, mis à part que c’est une enfant née d’un mariage franco-américain et qu’après divorce la mère a rapté l’enfant en france

                                    DE QUEL DROIT LES MÈRES PRIVENT-ELLES LEUR(S) ENFANTS DE LEUR PÈRE ? MERDE ALORS !

                                    Dans le cas de la petite Charlotte y avait il là aussi un danger de secte ? de père alcoolique, drogué, incestueux, j’en passe et des pas meilleures ? ? ?

                                    encore une fois merde, les pères et même les pères d’une nationalité différente de celle de la mère ont le droit d’aimer leur enfant, ce n’est quand même pas un privilège féminin légitimé par l’utérus ; ce n’est pas parce que la femme dispose de par la nature du réceptacle naturel qui lui permet de porter l’enfant qu’elle en est la souveraine toute puissante : LES ENFANTS SE FONT à DEUX, et quand on est dans une belle romance d’amour il serait bien d’anticiper et d’être un peu plus responsable des enfants potentiellement à naître ;

                                    il serait bon de prendre le temps de réfléchir sur soi même et de mesurer ce que l’on est prêt à accepter ou pas, en l’occurence il y avait un élément majeur que madame Gettliffe ne pouvait ignorer : la différence de nationalité donc de législation.

                                    pour terminer sur la petite Charlotte encore une fois vous n’avez pas tous les éléments du dossiers et vous ne pouvez « raisonner » ( ce mot me fait bien rire ) que sur les seules informations que transmettent les médias et vous n’avez pas encore pigé à votre âge (pour avoir un papa agé de 20 ans en 1945 il est donc né en 1925, le mien en 1920 ) que les médias font des articles pour informer certes mais uniquement en fonction de l’audience ou du papier vendu ?

                                    quand le sujet perd de son allant on passe à un autre sujet, alors qu’avez-vous comme éléments de dossier qui vous permettent d’être aussi catégorique à part votre cerveau dit « reptilien » ( ce n’est pas une injure c’est la partie du cerveau où siègent les émotions ).

                                    pour en revenir à l’affaire Gettliffe nous avons une interlocutrice qui connaît le fond du dossier, qui s’identifie clairement cela signifie en clair que pour autant que nous en aurions le droit nous pourrions aller vérifier l’intégrité de ses arguments, qui nous explique la situation et vous continuez à réagirde façon primaire ; c’est à se demander si vous êtes sourd(e) aveugle, bouché(e)

                                    de toute manière même sans l’intervention de cette personne si l’on analyse froidement c-à-d sans se laisser emporter par ses émotions on ne peut que s’apercevoir très vite que la mère ni ne raisonne ni se comporte sainement ;

                                    à priori, puisqu’elle s’était intégrée au canada pourquoi ne pas avoir continué ses études là-bas les université canadiennes ne sont pas forcément pourries ? et elle n’avait pas l’obstacle de la langue, elle aurait continué à évoluer professionnellement et ainsi ses enfants auraient pu continuer à voir leur père qui a autant de droits paternels qu’elle a de droits maternels et je veux encore plus parler des droits des enfants à avoir leurs deux parents.

                                    OUI IL Y AURA DES TRAUMATISMES

                                    ET POUR LES QUATRE ENFANTS

                                    ET LA LOI N’EST PAS FORCÉMENT RESPONSABLE QUAND ELLE DOIT GÉRER LES C...RIES RÉSULTANT DES DÉLIRES DES UNS ET DES AUTRES.

                                    «  »Il faut que toutes les mères et les pères sachent ce qui les attend et qu’ils peuvent se voir enlever leurs enfants qu’ils protègent.«  »

                                    arrêtez de semer des propos incitant au délire et à la panique

                                    non madame Gettliffe ne protège personne mais veut tout plier à sa façon de voir et peu lui importe les conséquences,

                                    elle instrumentalise ses enfants déjà nés et jusqu’à celui qu’elle porte parce qu’il lui est un alibi ô combien commode pour apitoyer l’opinion publique sur son sort.

                                    je vous cite encore :

                                    «  »Une mère seule élevant son enfant est suspecte ? Ne s’agit-il pas d’un enlèvement ? Ah !vous protégez votre enfant ? Balivernes ! Allez ! en prison ! Même si l’autre parent maltraite, est un pervers, un sectaire... dangereux pour l’enfant,« Mais la loi, a dit dangereux.ou pas, ce n’est pas notre problème. Tant pis pour les conséquences...Qu’il retourne là d’où il vient. L’enfant s’en remettra. »"

                                    vous n’avez pas l’impression de péter un petit bout de fusible ?

                                    «  » Il est vraiment urgent que chaque femme et hommes de ce pays se mobilisent pour défendre Nathalie Gettliffe.«  »

                                    oui on peut se mobiliser pour une cause humanitaire, pour un enfant frappé par une maladie orpheline mais non il n’y a pas à se mobiliser pour relayer la c...rie de N Gettliffe, il serait temps qu’elle devienne adulte dans sa tête, qu’elle devienne une véritable mère en choisissant ce qui est le meilleur pour ses enfants et en étant prête à prendre le dessus sur ses égarements réflexionnels pour faire de bons choix.

                                    «  » A travers elle, il s’agit d’aider toutes les autres femmes dans la même situation. Si MmeGettliffe perd ce procès, n’importe qu’elle femme sera en danger et pourra alors être incarcérée.«  »

                                    il y a des milliers de divorce aucun n’est pareil, chaque histoire est différente.

                                    «  » C’est à la France de réagir pour aider ses ressortissants. Il est temps de passer aux urnes pour changer ces lois internationales dangereuses .«  »

                                    alors là vous avez fumé quoi avant d’écrire ces lignes ?

                                    la France à le devoir d’aider ses ressortissants quand ils sont des victimes innocentes d’exactions étréngères ( enlèvements par exemple) mais pas quand ses ressortissants enfreignent les lois des autres pays ; j’ai compris vous faites partie de ces personnes qui pensent que le droit français doit être le droit universel mais alors là vous virer dans l’intégrisme politique !

                                    «  » Elle est considérée comme une criminelle et traitée comme telle. «  »

                                    elle n’est pas considérée comme une criminelle elle l’est effectivement devenue en choisissant délibérément de se mettre en infraction avec la justice

                                    «  » Son bébé naîtra en prison. C’est lamentable ! Réfléchissez bien Français ! C’est une maman très seule, isolée à qui l’on veut faire payer son engagement.On ne règle rien on se venge, et on maltraite. Et demain jusqu’ou cela peut-il aller ? «  »

                                    SUR CE PROPOS Là JE VOUS SUGGÈRE DE CHANGER DE PSEUDO ET DE VOUS APPELER « MARIANNE » SYMBOLE RÉPUBLICAIN ET POURQUOI PAS DE POSTULER POUR QUE VOTRE BUSTE FIGURE SUR TOUS LES TIMBRES ET DANS TOUTES LES MAIRIES DE FRANCE ET DE NAVARRE...


                                  • SOS ENLEVEMENTS INTERNATIONAUX D’ENFANTS (---.---.109.241) 16 juin 2006 10:56

                                    Il n’y a pas d’acharnement, je réagis à de l’intox et regrette beaucoup que Nathalie Gettliffe se soit mise dans une telle situation ... pour ses enfants, pour son bébé à naître. Je soutiens totalement les causes justes mais celles qui reposent sur des gros mensonges ne recueillent pas mon soutien. Je n’apprécie pas de me faire manipuler ... libres à ceux que cela ne dérangent pas de me faire la leçon.

                                    Je ne sais pas d’où vous tenez les informations que vous écrivez sur Charlotte W mais elles sont complètement fausses. La petite fille ne vit absolument pas dans une famille d’accueil mais avec son père et sa grand-mère et sa mère est allée la voir récemment. Si Sophie M avait pris contact avec nous avant de se fourrer dans le guêpier où elle se trouvait, nous l’aurions soutenue pour qu’elle revienne en France en toute légalité avec sa fille. Nous en avons l’ahbitude car nous sommes fréquemment contactés par des parents vivant à l’étranger avec leurs enfants et qui veulent revenir en France. Nous leur fournissons tous les renseignements indispensables pour qu’ils ne se retrouvent pas « hors la loi ». Malheureusement, lorsque Sophie M nous a contactés, ce n’était pas pour obtenir une aide réelle mais pour apprendre comment contourner la loi ! Nous l’avons donc éclairée sur ce qui l’attendait mais elle n’a rien voulu entendre. Les parents qui choisissent cette voie en sont donc pleinement responsables ... malheureusement, ils entraînent avec eux leurs enfants. De plus, lorsqu’on s’enfère dans le mensonge il est ensuite très difficile d’en sortir sans perdre la face.

                                    Vous écrivez : « Jamais il n’aurait accepté cette ignominie que vous tentez de justifier par des manuels de règles internationales. Cela s’appelle le droit à la désobéissance quand l’urgence commande ». Demandez donc à votre mère si elle n’aurait pas remercié le ciel de l’existence de conventions internationales permettant d’obtenir votre retour si votre père vous avez enlevé vers les USA ... Le nombre de parents qui se plient aux décisions de cet ordre est beaucoup plus important que ceux dont on entend parler dans les médias. Ils repartent la plupart du temps avec l’enfant dans le pays qu’ils avaient quitté et la majorité des mères obtiennent alors du juge de cette juridiction la garde de leur(s) enfant(s) bien qu’elles l’aient précédemment enlevé. Qui d’entre vous le sait ? Quand on choisit de s’établir à l’étranger, on est lié par un certain nombre d’obligations. Il est un peu facile ensuite de les renier si l’envie vous prend de partir comme bon vous semble avec vos enfants sous le bras. Nathalie Gettliffe est à plus d’un titre responsable de ses enfants, nés et à naître. Elle a agi avec légèreté (et orgueil ?) et c’est elle seule qui les a placé dans la situation où ils se trouvent à présent. Quel gâchis ... Pascale LIMAROLA


                                  • (---.---.136.148) 18 juin 2006 14:29

                                    Interrogation concernant l’affaire de la petite Charlotte Washington

                                    La justice demande le retour de Charlotte.Un juge français a donné à la mère la garde de la fillette qui vit actuellement aux Etats-unis avec son père. C’est ce que titrait un article d’un quotidien national du mois août 2005.

                                    ... Le juge aux affaires familiales a accordé la garde de Charlotte à sa mère qui ne l’avait pas vu depuis prêt de 10 mois...Sauf que, la petite Charlotte avait été renvoyée de force aux Etats-Unis (avec l’épisode lamentable de cette récupération de force dans son école que l’on connaît). Si les différents jugements avaient donné raison au père, comment comprendre ce nouvel épisode ? La mère Sophie Maumousseau à droit aux soutien des autorités judiciaires mais les magistrats de l’entraide internationale judiciaire se montraient pessimistes (toujours selon l’article qu’il faut lire en entier) en précisant que si le père refusait de renvoyer l’enfant, il n’y avait aucun moyen d’aller la chercher. Depuis, elle est toujours au Etats-Unis, c’est ce que vous semblez confirmer... Drôle de justice.La question est : Que faites-vous pour aider cette mère ? ... depuis un an. Que font les Etats-Unis dans ce cas ? Tout cela rime à quoi ? Ne faut-il pas privilégier ,nous aussi ,nos ressortissants.


                                    • Desectator (---.---.27.156) 28 décembre 2006 15:09

                                      Charlotte W aurait été aussi remise à la même Eglise internationale du christ ??? Est-ce vrai ?


                                    • un bébé, ne devrait jamais naître en prison (---.---.136.148) 19 juin 2006 00:28

                                      A vous lire, vous vous érigez déjà en juge. Vous avez déjà jugé et condamné cette femme.Ce qui est choquant c’est la manière dont vous marteler inlassablement vos arguments tirés de sa vie.

                                      Avec beaucoup d’humanité.. Quand on a déjà condamné ( citation ci-dessous de thémis)

                                      ...Ce n’est pas parce que Nathalie Gettliffe a été capable de bien s’occuper de ses enfants que leur déplacement le 27 août 2001 cesse d’être illicite et que ça la dispense de respecter les lois en vigueur.Ce n’est pas parce que Maximilien travaille bien à l’école que cela dispense sa mère d’obtempérer aux décisions de justices, tant françaises que canadiennes, qui ordonnent toutes leur retour en Colombie Britannique.Réveillez-vous !! Nathalile Gettliffe est bien partie pour purger une longue peine de prison, parce qu’elle a commis l’enlèvement parental le plus long des annales de l’histoire juridique de Colombie britannique. Elle est bien partie pour purger une longue peine de prison aussi parce qu’elle a méprisé l’opportunité que la justice canadienne lui avait offerte en septembre 2004 de revenir à Vancouver dans les meilleures conditions possibles (plus de poursuites pénales et restitution de la garde principale des enfants). Et ce n’est pas en répétant comme une antienne « le seul droit qui vaille la peine est celui des enfants » que vous y changerez quelque chose...

                                      Que pouvez-vous donc retiré en tant qu’association de la condamnation de Mme Gettliffe ? Etes-vous partie prenante en étant en relation avec l’avocat et le père lui-même ?

                                      Qu’attendz-vous de la condamnation de Mme Gettliffe à une lourde peine de prison ? Qu’elle serve d’exemple pour les autres parents ?

                                      Quid des enfants ?... il suffit de relire la citation ci-dessus et on a la réponse. Votre combat est ailleurs.

                                      Les femmes et les hommes de ce pays feraient bien de se mobiliser. Se battre pour Nathalie Gettliffe c’est bien se battre pour toutes les femmes qui connaissent la même situation. Nous n’avons pas à cautionner et suivre nous aussi,le droit canadien et les lourdes condamnations (10ans de prison qui découle de ce droit ) pour garde d’enfants. La France n’est pas le Canada en matière de garde d’enfants. Elle a son libre arbitre. Sinon il faut que toutes les mères et les pères sachent ce qui les attend.

                                      Il y a d’autres solutions que la prison. Chaque cas est unique.Il faut être créatif si on veut préserver un peu les enfants. Il faut imposer une médiation aux parents sans pour autant les obliger à vivre sur un même territoire mais en respectant le droit de l’autre (quand il n’ a pas de danger pour les enfants. Ici il y a ce problème d’appartenance à une secte).

                                      Nous ne pouvons accepter ,dans ce pays,l’emprisonnement d’une mère de famille de trois enfants de surcroît enceinte .Et oui, je n’avale pas qu’un bébé puisse naître en prison. C’est gravissime.


                                      • prosope (---.---.15.147) 19 juin 2006 08:42

                                        La discussion est ici passionnelle, pour certain(e)s, plus que pour d’autres. Mon article a été informatif d’une situation détestable : une mère en prison pour plaire à l’accusation. Un point de vue. Il y a en effet des messages qui proviennent d’un positionnement de fort parti pris (être pour ou contre le père/la mère). Les messages « pour » le père en viennent de manière insensée à justifier l’incarcération de la mère, jugeant de ses comportements, lui prêtant des intentions... comme si les auteurs de ces positionnements avaient une boule de crital à la place du cerveau (n’oubliez pas qu’une boule de crital est transparente).

                                        Il suffit de se reporter à mon article : « La responsabilité des protagonistes ne saurait être mise en cause : ils sont les jouets de leur conflit. »

                                        Je ne saurai accuser ni l’un ni l’autre. Quand bien même un système judiciaire - français ou canadien ou les deux et mille autres) aurait prononcé une condamnation, dans une telle affaire, une condamnation ne vaut pas preuve de culpabilité.

                                        La prise de position de Pascale LIMAROLA au nom de son association qui semble avoir une écoute auprès des ministères est d’un parti pris tel qu’il est difficile de ne pas se dire qu’il y a forte implication - en l’occurence contre N. Gettliffe. Ca devient une discussion de comptoir. D’autres positions s’appuient sur des affirmations d’avoir des informations précises sur ce dossier. Et alors ? Les faits, sont que cette jeune femme aujourd’hui est en prison. N’est-ce pas là le vrai et seul problème ?

                                        En effet, comme le rappel l’auteur de la précédente contribution, « n’y aurait-il pas d’autres solutions que la prison ? »

                                        Il s’agirait d’aider ces personnes à trouver une solution pour, non pas protéger ou défendre les intérêts et points de vue des adultes, ou de l’actuelle conception de la bonne conduite, mais de l’intérêt futur des enfants. En l’occurence, je n’aimerais pas être le fils de ce père qui dit oui à l’incarcération de la mère ; je n’aimerais pas être le fils de cette mère incarcérée pour m’avoir emmené sans concertation avec mon père loin de lui.

                                        Et je ne voudrais pas en discuter avec qui que ce soit qui accuse l’un ou qui accuse l’autre.

                                        Je n’ai pas le temps ni la motivation de répondre aux attaques personnelles, aux prêts d’intention stratégiques qui s’infiltrent dans quelques messages. Ca ne m’intéresse pas.

                                        En l’occurence, secte il y a. Et il serait de peu de présence d’esprit de considérer que ce genre d’organisation ne cherche pas à influencer.

                                        Car, voyez-vous, je ne doute même pas que le père ait à un moment confié à la mère la garde des enfants en France. Mais l’esprit de rapport de force qui règne dans le monde sectaire est tel qu’il explique à lui seul le revirement de position paternelle, bien plus que le désir de garder les enfants et de veiller à leur éducation.

                                        Il est trop facile de prétendre avoir « un dossier », d’avoir des informations de premières mains. Vous n’êtes pas juge, d’instruction ou de fond. Quand bien même auriez vous les uns les autres des dossiers épais comme des encyclopédies, ça ne changerait rien : cette jeune femme est en prison pour une motivation de mère. Point.

                                        Mais la prose que je lis ici, dans ce débat sans fond, ne se satisfait pas de cet ignoble constat. Alors, comme n’importe comment ni les uns ni les autres nous ne pouvons par ces échanges modifier quoi que ce soit, je lève le camp. Je ne considère pas utile et pertinent d’argumenter en plus. Ce que j’ai écrit, constatant même que j’étais précis dans mon absence de parti pris, que je pointais les influences sectaires, etc... je le maintiens.

                                        Et si je n’ai pas été assez clair, oui, j’affirme que les « médiateurs » intervenus dans cet affaire ont contribué à la dégradation de la relation. Ils ont été incompétents. Et j’attire très clairement l’attention sur le fait qu’il existe une autre pratique de la médiation qui peut accompagner plus sûrement des personnes dans la résolution de leur différend, car l’acte de médiation ne relève pas de la compétence d’une institution administrative, ni du système judiciaire, ni de l’analyse psychologique culpabilisatrice, mais de l’accompagnement comportemental.

                                        Jean-Louis Lascoux Secrétaire national de la Chambre professionnelle de la médiation Formateur de médiateurs professionnels Auteur de « Pratique de la Médiation, un mode alternatif à la résolution des conflits », edition ESF


                                      • Réseau Parental Europe (---.---.229.196) 24 juin 2006 02:41

                                        Bonjour, nous sommes une association européenne de soutien à la parentalité et de défense des droits de l’enfant face aux organisations faussement religieuses, à la soumission et l’enfermement sectaire, les manipulations, la capture mentale destructurante et destructrice de l’enfance.

                                        Des médiateurs familiaux privés et associatifs s’étaient proposé à la demande de Nathalie sur notre recommendation dans l’été 2004.

                                        Mais des gros bras attendaient de pied ferme le père en Ardèche, alors que la mère cherchait à médiatiser son affaire en France avec les appuis du Ministre Perben que son compagnon avait rencontré personnellement et dont il disposait même du portable (selon ses dires).

                                        Nous la soupçonnons d’avoir voulu mettre en échec toutes les médiations proposées dans le seul but de s’accaparer ses enfants au pretexte de l’appartenance du père à une organisation sectaire.

                                        Nous lui avions pourtant recommandé de ne plus surprocéduraliser son affaire en France, elle ne nous a pas écouté et est allée en cassation. Nous lui avions dit de bien contrôler une éventuelle médiatisation qu’elle souhaitait ardemment. Nous lui avons transmis notre plus vif regret aprés la diffusion de l’émission sept à huit de « Elephant et Compagnie » sur TF1, ou les journalistes se sont amusés à faire du contradictoire dans le reportage en allant interviewer Scott Grant, le père, le responsable local de l’Eglise du Christ, puis en montrant la souffrance des grands-parents paternels et hélas les enfants avaient eux-mêmes été mis en scène accusant leur papa... sans que nous sachions quelle préparation avait été faite hors antenne (les services juridiques qui tiennent les médias en sont responsables).

                                        Nous avons décidé de cesser tous contacts avec Francis Gruzelle et Nathalie Gettliffe qui ne correspondent pas à notre éthique associative de respect de l’enfance.

                                        Mme Gettliffe n’a jamais donné suite à aucun de ses contacts avec notre réseau, ni avec aucun des médiateurs familiaux français qu’elle avait contacté. La Mission de la MAMIF s’est arrêtée en décembre 2005.

                                        La plus atroce souffrance ce sont les enfants J..., M... et le dernier né qui doivent la vivre actuellement et cela nous provoque une immense tristesse. Qu’en sera-t-il d’un enfant né en prison avec tout le stress et l’angoisse que sa maman doit encaisser maintenant ?

                                        Nous n’appelerons pas à voter pour cette mère de famille psycho-judiciairisée en 2007.

                                        Salutations, Louis pour le Réseau Parental Europe


                                        • Pour ne pas perdre son latin (---.---.15.147) 24 juin 2006 22:42

                                          Sidérante « contribution ». La consultation du site du « Réseau » dont vous vous réclamez mentionne : "Déroulement de la médiation Le médiateur doit assurer sa neutralité et son impartialité. Dès le début, un contrat est passé par les parents, par lequel ils s’engagent à respecter durant tout le processus un certain nombre de choses : pas d’agression verbale, confidentialité totale."

                                          Or, les propos jugeant que vous tenez ici ne témoigne d’aucune impartialité. L’idée que Mme Gettliff aurait dû, selon les sous-entendus de votre propos, « donner suite » à ses contacts avec votre « réseau » donne une idée facheuse de votre sens de la neutralité. Enfin, quant à la « confidentialité totale », vous ne donnez même pas à réfléchir, puisque vous venez sur un forum raconter une histoire qui ne pouvait éventuellement vous concerner qu’en tant que professionnels. Pas étonnant que Mme Gettliff n’ait pas eu envie, si toutefois votre version n’est pas brodée (et peu importe), de donner suite à quelle relation que ce soit avec vous.

                                          A moi que neutralité, impartialité et confidentialité ne vous concernent pas, dans ce cas...


                                        • relayé par le Réseau Parental (---.---.229.196) 27 juin 2006 22:00

                                          Selon le site PREVENSECTES :

                                          Procès de Nathalie Gettlife retardé Courriel UNADFI , 2 juin 2006

                                          [Large extrait]

                                          Le procès de la Française, détenue au Canada depuis le 11 avril dans une affaire de garde d’enfants, avait été fixé initialement le 16 octobre. Mais selon son compagnon, le refus de la procureure de transférer le dossier de l’accusation à un procureur francophone entraîne « des retards considérables ».

                                          Le procès de Nathalie Gettliffe, la Française détenue au Canada depuis le 11 avril dans une affaire de garde d’enfants, dont l’examen a été fixé au 16 octobre, ne se tiendra pas avant le 20 novembre, a affirmé samedi son compagnon, Francis Gruzelle.

                                          « En prévision du procès avec jury populaire prévu le 16 octobre, la procureure Mme Dickson, qui ne parle pas un mot de français, refuse de transférer le dossier de l’accusation à un procureur francophone, comme le prévoit la législation canadienne pour ce type de procès avec jury francophone », explique Francis Gruzelle. Cela « entraîne des retards considérables dans la mise en oeuvre du procès, à la seule initiative du bureau des procureurs de Vancouver. Dans le meilleur des cas, le procès se tiendra après le 20 novembre ou au cours de l’hiver », assure-t-il.

                                          Demande de jury populaire et bilingue

                                          Le 9 juin, le ministère public de Colombie-Britannique avait indiqué que le procès de la jeune femme de 35 ans débuterait le 16 octobre dans cette province de l’ouest canadien et durerait deux semaines. Au préalable, une audience préliminaire doit avoir lieu le 5 septembre.

                                          Nathalie Gettliffe et sa défense ont demandé que le procès se déroule devant un jury populaire et soit bilingue, en français et en anglais. A Vancouver, Geoffrey Gaul, porte-parole du bureau des procureurs, a affirmé vendredi soir que Nathalie Gettliffe aurait un procès en français si elle le souhaitait. « Mme Gettliffe a le droit de faire une demande d’ordonnance pour que son procès se déroule en français. Je ne sais pas si la demande a été faite, mais si elle veut que le procès soit en français, elle l’aura : avec un juge bilingue et un avocat de la couronne (procureur) parlant français », a-t-il dit.

                                          Nathalie Gettliffe, qui est enceinte de près de six mois, encourt une peine maximale de 10 ans de prison pour l’enlèvement en 2001 de ses deux enfants, aujourd’hui âgés de 12 et 11 ans. [.....]


                                        • Réseau Parental Europe (---.---.229.196) 27 juin 2006 22:04

                                          Qu’en est-il du bébé à naitre ? La maman est-elle en forme ?

                                          Procès de Nathalie Gettlife retardé Courriel UNADFI , 2 juin 2006

                                          [Large extrait]

                                          Le procès de la Française, détenue au Canada depuis le 11 avril dans une affaire de garde d’enfants, avait été fixé initialement le 16 octobre. Mais selon son compagnon, le refus de la procureure de transférer le dossier de l’accusation à un procureur francophone entraîne « des retards considérables ». (...)


                                        • kolyma (---.---.15.233) 20 octobre 2006 16:40

                                        • Acharnement criminel (---.---.23.55) 25 juin 2006 14:33

                                          Je viens de lire que le procès de Nathalie Gettliffe se déroulera au plus tôt après le 20 novembre.

                                          Il y a vraiment une volonté de détruite cette femme. C’est tellement facile de s’attaquer à une femme enceinte. Il y a trop d’acharnement de la justice des associations, malgré les erreurs qu’elle a pu commettre il y a d’autres manières de régler les problèmes de gardes. Il faut avoir peur pour elle et son bébé. Cela n’a aucune importantce pour tout ceux qui lui maintiennent la tête sous l’eau.

                                          On veut la détruire et la couper définitivement de ses enfants. C’est déjà gagné. Personne ne pense aux enfants c’est atroce et lâche. La justice canadienne et les associations ont déjà atteint leur but. la lâcheté triomphe.

                                          C’est écoeurant.


                                          • Une justice canadienne qui se venge (---.---.23.55) 25 juin 2006 18:26

                                            Tous ça ne donne pas envie de connaître le Canada. J’en avais une autre idée. Je pensais visiter ce pays « cousin » mais je n’en n’ai plus envie. Pourtant à Brouage dans les Charentes on peut voir l’église d’où est parti le fondateur de la province du Québec que viennent visiter les canadiens. Je ne me sentirai pas en sécurité dans ce pays si je devais y aller et encore moins dans les provinces anglophones que je trouve hostiles. Il faut vraiment conseiller à nos enfants de faire attention de ne pas avoir une union dans ces pays. C’est trop dangereux.

                                            Il est impératif que la France protègent ses ressortissants.

                                            On ne peut pas accepter qu’un enfant naissent en prison et de voir une mère condamnée à 10 ans de prison pour une garde d’enfants d’autant que la justice canandienne est cynique en changeant tout le temps la date du procès maintenant prévu après le 20 novembre. Ils veulent lui faire rendre gorge avant le procès. La démolir est le plus sûr moyen qu’elle ne pourra pas se défendre. C’est bien parti, ils vont y arriver. Elle ne sera plus que l’ombre d’elle-même pour entendre son jugement et sa condamnation définitive à une longue peine dont elle ne se sortira pas.

                                            Cette femme est en effet emprisonnée, n’est informée de rien, ne voit personne, n’a aucun contact, aucune visite. Elle doit être hyper stressée et angoissée. Quant à son bébé personne ne semble s’en préoccuper. IL y a une grande indifférence mais voulue.

                                            Il faut espérer qu’un espoir existe, sinon le canada n’en sortira pas grandi.

                                            Quant au père, je ne sais pas s’il a bien conscience de ce qu’il a provoqué. Il ne doit pas vraiment aimer ses enfants. Il a dit qu’il irait voir leur mère en prison avec eux... Quel immonde gâchis que cette justice et toutes ces associations qui s’érigent en juge, condamnent mais n’ont aucune crédibilité puisque prenant parti. Elles deviennent de fait des auxiliaires d’une justice étrangère dans notre pays.

                                            Il y a des questions à se poser sur notre indépendance. L’allemagne agit autrement pour ses ressortissants.


                                            • Centre d’infos sur les manipulations (---.---.229.196) 4 juillet 2006 18:34

                                              L’Express

                                              mardi 4 juillet 2006,

                                              Affaire Gettliffe Le mari en garde à vue Pauline Lecuit, avec Reuters

                                              Francis Gruzelle a été interpellé ce matin en Ardèche. Sa femme, Nathalie Gettliffe, doit être jugée à l’automne au Canada pour l’enlèvement de ses deux enfants en 2001

                                              rès tôt ce matin, Les gendarmes de la compagnie de Tournon (Ardèche) ont interpellé Francis Gruzelle, le compagnon canadien de Nathalie Gettliffe, cette Française détenue au Canada depuis le 11 avril pour l’enlèvement de ses deux enfants en 2001.

                                              « Je peux vous confirmer qu’il a été interpellé ce matin et qu’il est actuellement en garde à vue dans les locaux de la compagnie de Tournon », a déclaré un gendarme, qui n’a cependant pas pu préciser dans quel cadre l’arrestation avait effectivement eu lieu. Le parquet de Privas n’a pu délivrer aucune information supplémentaire, sinon que le procureur de la République, Christophe Raffin, « communiquerait » sur le dossier en début d’après-midi.

                                              Interpellée à son arrivée à Vancouver le 11 avril dernier, Nathalie Gettliffe, dont le départ du Canada avec ses deux enfants est considéré comme un enlèvement par la Convention de la Haye, encourt une peine maximale de 10 ans de prison. Elle doit être jugée à l’automne. Elle a toujours justifié son acte en affirmant avoir voulu soustraire ses enfants à l’influence de son ancien mari, membre de l’Eglise internationale du Christ, considérée comme une secte en France mais légale au Canada.

                                              Les deux enfants du couple, Maximilien et Joséphine, sont cachés depuis au moins le 23 mai dernier. Leur grand-mère, qui avait été convoquée à cette date à la gendarmerie pour se voir notifier une décision de justice ordonnant leur retour au Canada, a toujours refusé de signer le document .


                                              • constat dramatique (---.---.223.33) 5 juillet 2006 22:41

                                                Le canada se révèle être un pays dangereux pour les femmes qui y envisagent une union.Il faut en être conscient. Mme Gettliffe ne s’en sortira vraisemblablement pas. 10 ans d’incarcération vont la détruire.

                                                La France n’a pas protégé ses ressortissants c’est un constat. Elle livre ses enfants.Je suis aterré. C’est une humiliation pour la France qui cède face à un autre pays sans négociation.

                                                Que vont devenir réellement ces enfants en les livrant au père ? Il est sectaire. Je ne suis pas du tout rassuré sur le devenir de ces enfants. Il va avoir un pouvoir exhorbitant sur eux mais aussi sur son ex-épouse. Comment réagira t’il ? Avec compassion, avec haine ?

                                                Je pensais que la raison pouvait l’emporter en imposant une médiation aux parents dans l’intérêt de ces enfants. Au lieu de cela nous avons assisté à un déferlement de violence et a une vengeance institutionnelle de l’etat de colombie britannique alliée à une association qui n’a pas hésité à faire preuve de cynisme et de propos haineux et violents à l’encontre de cette mère enceinte incarcérée.

                                                Les conséquences de l’affaire Gettliffe sont dramatiques.C’est une escalade extrêmement dangereuse pour les femmes.

                                                Ces conventions internationales sont un danger permanent pour les femmes. C’est un fait.


                                              • Louis Roger R. (---.---.176.140) 2 août 2006 15:58

                                                On ne remerciera jamais assez la remarquable Pascale Limarola, porte-parole de l’idéologie qui règne place Vendôme (Bureau d’Entraide Civile et Commerciale Internationale, Mme Biondi & C°...), quant au renvoi systématique des enfants vers le pays requérant, de nous avoir révêlé le nom (Heather Holt) de la signataire du mandat d’arrêt (produit 6 semaines après l’arrestation de Nathalie Gettliffe...). En effet, Holt est clairement lisible sur la signature qui figurait dès 2003 sur une lettre envoyée par Scott Grant à sa fille Joséphine, ce qui prouve que le mandat d’arrêt finalement produit a été fabriqué par une relation intime du père, qui se trouve être « registry supervisor » à Richmond. Il n’y a pas donc seulement le compagnon de la mère de l’ex-mari, Mike Luchenko, au sein de la « justice » de Colombie-Britannique, mais aussi cette personne, dont on peut s’étonner qu’elle soit habilitée à la fois à émettre et à enregistrer un mandat d’arrêt... Regrettable utilisation d’une fonction officielle à des fins de vengeance privée... Quant à la médiation, elle a bien donné lieu à un document signé par Scott Grant, établi en janvier 2006 sous l’égide de Pamela Jeffrey, employée des services de l’Attorney Général (!) et de Marianne Souquet). Il l’a fait parvenir fin mars via l’Ambassade du Canada à Paris, pour attirer son ex-femme dans un piège, après avoir prétexté qu’il ne pouvait venir en France faute de moyens financiers... Petit détail parmi cent (ou mille) : c’est quelque 80000 dollars canadiens appartenant à la mère de Nathalie qu’il s’est fait attribuer par la juge Garson, qui avait annulé le mandat en 2004, mais qui a rétabli dans le dos de Nathalie Gettliffe, en octobre 2005, la garde exclusive au monsieur. Il y a comme une curieuse odeur dans l’air, qu’Hamlet attribuait au royaune de Danemark...

                                                Pour plus de détails, sous Google, tapez « Nathalie Gettliffe » et « Heather Holt » à la fois...


                                                • InfoManipulations (---.---.110.187) 7 septembre 2006 04:16

                                                  L’affaire est prise en main par le Minsitre Douste Blazy et même par le Président de la République qui a demandé au Premier Minsitre canadien un geste...

                                                  Et qu’en est-il des dizaines d’enfants français sequestrés par des organisations sectaires un peu partout dans le monde et parfois même avec carte blanche de juges français ?

                                                  Une affaire étrange par ses liens et pressions : Francis Gruzelle est secrétaire de l’Ardéche de l’UDF et se présenterait même contre Pascal Clement...

                                                  Et Joséphine et Maximilien pendant ce temps là, qu’en pensent-ils ?

                                                  La Psycho-juridicisation ne se préoccupe absolumment pas des droits de l’enfant : vive le marché judiciaire.

                                                  N’en ferait-on pas assez ou trop ?

                                                  Info selon www.prevensectes.com

                                                  Vers un nouvel appel pour la libération conditionnelle de Nathalie Gettliffe

                                                  Cyberpresse , 29 août 2006

                                                  [Texte intégral]

                                                  Montréal - La Française Nathalie Gettliffe, détenue au Canada dans une affaire d’enlèvement d’enfants a engagé un nouvel avocat canadien, qui va faire appel de la décision de la justice refusant la remise en liberté conditionnelle de la jeune femme, a indiqué ce dernier mardi.

                                                  « Nous allons faire tout notre possible pour qu’elle puisse sortir de prison et avoir son bébé dans un endroit plus approprié (hors de prison). C’est notre premier objectif. Le second sera de nous occuper des accusations d’enlèvement », a déclaré le pénaliste Joseph Arvay dans une conversation téléphonique avec l’AFP.

                                                  Détenue depuis le 11 avril, Mme Gettliffe, qui connaît une grossesse difficile, est enceinte de huit mois et son accouchement interviendra avant la date de son procès, prévu en novembre.Une juge de Colombie-Britannique a refusé en appel le 18 août la libération conditionnelle de la jeune femme âgée de 35 ans. En raison de la législation canadienne la juge n’a pas rendu publiques les raisons de sa décision, mais elle a laissé la porte ouverte à un nouvel appel.

                                                  Me Arvay, un avocat spécialisé dans la défense des droits de l’homme, a indiqué qu’il travaillait à un nouvel appel, mais que celui-ci n’avait pas encore été déposé. Il n’a pas voulu faire d’autres commentaires, soulignant qu’il venait de se voir confier le dossier et qu’il était en train de l’étudier.

                                                  Dans un communiqué annonçant la désignation de Me Arvay, Francis Gruzelle, compagnon de Mme Gettliffe, souligne que celle-ci intervient « après plusieurs incidents » ces derniers jours.

                                                  Selon lui, Mme Gettliffe aurait récemment reçu des soins médicaux sans qu’on lui enlève ses menottes. Il affirme aussi que son dossier juridique a été volé dans l’enceinte du tribunal en Colombie-Britannique et il dénonce « des reports injustifiés d’audiences ainsi que le maintien inhumain en détention de la jeune femme sous des prétextes vaseux ».

                                                  Selon M. Gruzelle, Me Arvay mènera l’offensive juridique pour le compte de Mme Gettliffe et sera soutenu par Me Deanne Gaffar, qui avait jusqu’à présent assuré la défense de la jeune femme.

                                                  Nathalie Gettliffe est détenue en Colombie-britannique depuis le 11 avril. Elle avait été arrêtée à son retour au Canada, qu’elle avait fui en 2001 en compagnie de ses deux enfants afin, selon elle, de les soustraire à l’influence de leur père, membre de l’Église internationale du Christ, considérée comme un mouvement sectaire en France mais légale au Canada.

                                                  Son procès doit s’ouvrir le 20 novembre. Elle est passible d’une peine maximale de dix ans de prison, en vertu du code pénal canadien.


                                                  • Quidonc ? (---.---.76.29) 9 octobre 2006 19:33

                                                    La suite des débats sur :

                                                    http://nicolas.barcet.com/drupal/nathalie.gettliffe

                                                    Où on y découvre un « Louis Roger R. » et un « Prosope » se faisant ridiculiser par tous les intervenants.

                                                    On y voit aussi « prosope » (ou quelqu’un d’autre prenant sa machine en son absence !!!) se faire épingler pour avoir utiliser le pseudo de quelqu’un d’autre et lui faire tenir des propos outrageants.

                                                    On y voit aussi un « Louis Roger R », défendre la théorie du complot international, et menacer les états eux-meme des ses représailles personnelles.

                                                    D’un coté on est mort de rire, d’un autre on pleure sur la médiocrité humaine.


                                                    • Pascale LIMAROLA (---.---.36.75) 10 octobre 2006 21:38

                                                      Notre bon monsieur Ripault va à présent déverser sa bille sur un autre forum. Il y tient évidemment le même discours et se montre tout aussi diffamant que sur les autres forums ... la menace et la diffamation sont en fait les seuls arguments de ce monsieur. Curieuse méthode pour défendre une « cause juste », vous ne trouvez pas ?


                                                    • soleil 17 (---.---.249.53) 3 décembre 2006 17:16

                                                      Une réalité devrait sauter aux yeux. Par esprit de vengeance et de toute puissance,un homme à fait incarcèrer la mère de ses enfants. Quel père digne de ce nom peut infliger une telle violence à ses enfants ?

                                                      Le but de cet homme est de punir et de détruire la femme.

                                                      Que des juges s’en fassent l’instrument est une honte.

                                                      Oû sont les protestations efficaces du pays des droits de l’homme ?

                                                      Mais...Il s’agit d’une femme !

                                                      Alors qu’elle se couvre de cendres et vienne demander pardon d’avoir voulu protèger ses enfants ;ce pourquoi la nature l’a faite .

                                                      Et nous sommes en l’an 2006,en Occident,si,si...


                                                      • Pascale LIMAROLA (---.---.106.80) 4 décembre 2006 13:07

                                                        Maître Fowler, l’avocat canadien de Nathalie Gettliffe a confirmé devant tous, durant la dernière audience du volet pénal de l’affaire, que sa cliente a menti. En effet, dans une dépêche APF du 02/12/06, on peut lire :

                                                        "Dans ses commentaires vendredi, la juge Koenigsberg a reproché à Mme Gettliffe de ne pas avoir reconnu les conséquences pour les enfants de sa décision de les priver de leur père en les emmenant en France.

                                                        « Le plus grand mal subi par les enfants, ce n’est pas les cinq ans qu’ils ont passé en France. C’est qu’ils haïssent leur père », a-t-elle dit.

                                                        Me Fowler a répliqué que « ultimement, cela affecterait aussi Nathalie Gettliffe lorsqu’ils (les enfants) apprendront la vérité ».

                                                        C’est sans doute ce que tous devront retenir de cette lamentable affaire ...

                                                        Alors Soleil 17 non ... désolée « Par esprit de vengeance et de toute puissance,un homme à fait incarcérer la mère de ses enfants »

                                                        Ce n’est pas la « toute puissance » de cet homme qui a mené à l’incarcération de N Gettliffe, c’est le crime qu’elle a commis. Ne confondez pas car sans crime, avec ou sans toute puissance d’un individu, pas d’incarcération ...


                                                        • soleil 17 (---.---.249.237) 4 décembre 2006 18:00

                                                          Quand bien même Nathalie Gettliff aurait menti,qu’est ce qui est plus criminel,son mensonge ,ou bien le sort odieux qu’on fait subir à cette malheureuse et à ces petits enfants ?

                                                          Vous parlez de crime ? lequel ? Je ne vois que celui de lèse-pater familias !

                                                          De plus en plus dans les divorces,la prise des enfants par le père devient une arme contre la mère .

                                                          Les enfants petits ont besoin de leur mère pour leur développement.Sauf évidemment en cas de maltraitance ;ce qui n’est pas le cas ici,chacun l’a compris.

                                                          Cette femme est prise dans une machine à broyer.

                                                          Les juges qui ont en charge cette affaire devraient relire « la harangue de Baudot »-et vous aussi. En tapant ce qui est entre guillemets sur le net.


                                                        • Pascale LIMAROLA (---.---.124.64) 5 décembre 2006 11:04

                                                          « Quand bien même Nathalie Gettliff aurait menti,qu’est ce qui est plus criminel,son mensonge ,ou bien le sort odieux qu’on fait subir à cette malheureuse et à ces petits enfants ? »

                                                          Le plus malheureux est que ses enfants ont vécu un arrachement en étant enlevés par le mère et privés de leur père sur la seule volonté de N Gettliffe.

                                                          Que cette situation a engendré de la souffrance, que cette souffrance n’a vraisemblablement pas été entendue.

                                                          Le plus malheureux est que ses enfants ont été amenés par un parent et son entourage à rejeter l’autre parent sur la base de mensonges, qu’ils ont servi de bouclier à des adultes qui revendiquaient « leur intérêt supérieur » afin de surtout les maintenir dans une situation choisie pour eux durant 6 ans ... Il est criminel de les avoir manipulé avec le résultat que l’on sait.

                                                          Le fait que leur mère leur en ait demandé pardon est un début possible de leur reconstruction mais pas sûr car ils doivent être totalement paumés.

                                                          J’ai connu une enfant dont l’histoire est la même. Lorsqu’elle a été rendue à son père, après quelques années, elle se sentait coupable de vouloir l’aimer en raison de l’interdit symbolique de sa mère. Chaque geste de tendresse envers cet homme était donc suivi d’une agression envers lui. Cette gamine était littéralement coupée en deux et cela rendait difficile sa vie très difficile.

                                                          « Les enfants petits ont besoin de leur mère pour leur développement. » Je suis totalement d’accord avec vous.

                                                          Si on doit retenir quelque chose, c’est que Nathalie Gettliffe a violé les jugements canadiens en venant faire 10 mois d’études en France, qu’elle s’est retrouvée coincée ici parce que son ex a obtenu la garde des enfants et qu’il a demandé leur retour à la justice française et l’a obtenu

                                                          Que non contente de cela elle est repartie au Canada pour y soutenir sa thèse ! Les études ont donc une grande place dans la vie de cette jeune femme ... lorsqu’elle est repartie à Vancouver son dernier né avait 8 mois, elle l’avait sevré dans le mois qui précédait (pour son départ au Canada ?)A cet âge les bébés ont des angoisses d’abandon très fortes, pourtant sa mère l’a laissé au soin de sa grand-mère ... Moi je ne l’aurais pas fait.

                                                          « Cette femme est prise dans une machine à broyer »

                                                          Elle a été l’acteur de son histoire et non une victime passive. Il y a des gens qui mettent les autres devant le fait accompli et espère en tirer un bénéfice ... la justice, qu’elle soit canadienne ou française, ne fonctionne pas sur ce mode et cela doit être clair pour tout le monde à présent.


                                                        • Réseau Parental France Réseau Parental France 31 octobre 2010 06:36

                                                          @prosope IP xxxx 147 à l’époque nous vous avions aimablement prévenu avec d’autres et des associations de terrain parental, honnêtes et reconnues vous avaient avertit, la dame qualifiée de « bécassine » par Libération était bel et bien douteuse...
                                                          En voici la preuve trois ans aprés :
                                                          http://www.lepost.fr/article/2010/1...
                                                          Pourriez vous nous dire maintenant pourquoi vous vous étiez fait mener en bateau comme toute la presse française (pas la canadienne avertie par nos amis d’infosecte) ainsi que certaines familles affectées" de dérives sectaires abusées qui croyaient que l’on allait les aider comme les politiques l’ont fait alors ?
                                                          Cette dame a ridiculisé le combat authentique de milliers de parents affectés, en général le père auquel les enfants sont livrés aux phénomènes sectaires.
                                                          Cette dame décrédibilise votre pratique de médiation familiale institutionnalisée ne pensez-vous pas ?
                                                          @Pascale vous aussi aviez été prévenue

                                                          Selon nos informations Joséphine et Maximilien vont bien et l’église du christ n’est pas plus considérée comme sectaire en France ou au Canada


                                                          • Jean-Louis Lascoux Prosope 31 octobre 2010 07:50

                                                            Hé bien, y’en a qui ne lâche pas leur hargne, voilà ce que m’inspire ce petit mot que vous placez sur les articles du temps jadis...

                                                            Je me souviens d’un singe qui, curieux d’attraper un fruit dans le tronc d’un arbre, y mit la main et ne pu le lâcher même quand un homme survint avec un filet pour emprisonner l’animal hurlant. Comment fit l’homme pour faire lâcher le fruit par le singe ? Un simple coup de baguette sur le coude et hop, l’animal fut libéré du tronc, mais définitivement prisonnier. Autrement dit, pour être libre, il vaut mieux savoir lâcher prise... Selon mes informations... Mais vous conviendrez que ces informations peuvent être de parti pris smiley Bonne continuation.


                                                            • Réseau Parental France Réseau Parental France 31 octobre 2010 15:34

                                                              plouf ! Répondez svp
                                                              Pas de hargne, uniquement la cause des enfants et pour ça on ne lâche pas l’affaire, nous le savions qu’elle usait de Joséphine et Maximilien comme de boucliers humains (revoir 7 à 8 sur TF1 en juin 2006). maintenant ce sont les deux autres enfants Gruzelle qui vont trinquer pour son egocentrisme manipulatoire... et cette fois-ce il n’y a pas de « sectes » si chères aux journalistes qui n’ont rien compris
                                                              Agacement oui, car bécassine à décrédibilisé la lutte contre les dérives sectaires réelles qui soumettent des enfants, les demandes des associations parentales pour une égalité et responsabilité des parents.
                                                              alors pourquoi vous êtes vous laissé mener en bateau ?


                                                            • Réseau Parental France Réseau Parental France 31 octobre 2010 15:38

                                                              PS le lâcher prise c’est typiquement un enseignement des groupes de yoga hindouistes smiley


                                                            • Jean-Louis Lascoux Prosope 31 octobre 2010 16:18

                                                              Déciddément, vous êtes très passionnés, très énervés dans votre groupe. Ce n’est pas bon pour votre santé autant d’enthousiasme pour une cause qui vous fait du mal. Concentrez vous sur une bougie, je crois que ça vous permettrait de moins vous enflammer. (C’est de l’humour). Allez, maintenant je bouche le trou... (cf : le singe, ci-dessus)

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