Découverte d’un traitement anticancer simple, mais qui n’intéresse pas les lobbies pharmaceutiques
Ce post est la traduction par votre serviteur d'un article en Anglais qui évoque la découverte d'un traitement anticancer par des chercheurs canadiens de l'université d'Alberta.
Ce traitement est basé sur une molécule bon marché : le dichloroacetate (DCA), il n'intéresserait pas l'industrie d'après l'article car il n'est pas brevetable.
Des chercheurs Canadiens découvrent un traitement anticancer simple, mais les lobbies pharmaceutiques ne sont pas intéressés
EDMONTON, CANADA, 14 mai 2011/Informations/ - Des scientifiques Canadiens ont testé le dicholoroacétate (DCA) sur des cellules humaines ; ce dernier a tué des cellules cancéreuses du poumon, du sein et du cerveau sans endommager les cellules saines.
Il fut testé sur des rats affectés de tumeurs sévères, ces dernières se résorbèrent dès qu'elles furent alimentées avec de l'eau additionnée de DCA.
Ce médicament est largement disponible et facile à utiliser, alors pourquoi les grandes entreprises pharmaceutiques ne sont-elles pas impliquées ?
Et pourquoi les médias ne s'intéressent-ils pas à cette découverte ?
Les entreprises pharmaceutiques ne sont pas intéressées par cette recherche contre le cancer car la méthode DCA ne peut pas être brevetée.
Les chercheurs de l'université d'Alberta à Edmonton au Canada ont soigné des cancers, cependant il n'y eut qu'un faible écho médiatique.
C'est une technique simple qui utilise un médicament très basique.
La méthode utilise du dichloroacétate, qui est utilisé jusqu'à présent pour traiter des désordres métaboliques. Il n'y a donc aucun risque d'effets secondaires sur le long terme.
Ce médicament n'a pas besoin d'être breveté, il peut donc être employé à grande échelle et à bas cout comparés aux médicaments très onéreux développés par les grandes compagnies pharmaceutiques.
Dans le corps humain, il y a une arme anticancer naturelle, la mitochondrie, la centrale énergétique naturelle des cellules, elle doit cependant être stimulée pour fonctionner.
Les scientifiques pensaient que lorsque les mitochondries des cellules étaient endommagées elles ne pouvaient plus avoir d'effet contre le cancer.
Ils se sont donc focalisés sur la glycolyse qui est une approche moins efficace pour traiter le cancer et plus onéreuse.
Les fabricants de médicaments ont focalisé sur cette méthode de glycolyse pour combattre le cancer.
Le DCA ne remplace cependant pas la glycolyse par la mitochondrie, elle stimule la mitochondrie qui a son tour combat les cellules cancéreuses.
Un effet de bord induit par cette technique pourrait également réactiver un processus appelé apoptose.
La mitochondrie possède en effet un important système d'autodestruction qui ne peut plus être activé par les cellules cancéreuses.
Sans ce dernier, les tumeurs grossissent puisque les cellules refusent de mourir. La mitochondrie est complètement réactivée grâce au DCA, la cellule peut à nouveau mourir.
La glycolyse étant stoppée, le corps produit moins d'acide lactique, en conséquence le tissu endommagé autour des cellules cancéreuses ne se décompose pas et ne propage pas de nouvelles tumeurs.
Les sociétés pharmaceutiques n'investissent pas dans cette recherche car la méthode DCA ne peut être brevetée, sans brevets elles ne peuvent pas gagner d'argent comme elles peuvent le faire avec ceux qui ont été déposés autour du SIDA.
Puisque les sociétés pharmaceutiques ne développent pas cette méthode, l'article dit que des laboratoires indépendants devraient commencer à produire ces médicaments et continuer les recherche pour confirmer les résultats ci-dessus.
Tout le travail de base peut être réalisé en collaboration avec les universités, qui seront heureuses d'aider à une telle recherche pour développer un traitement efficace contre le cancer.
Vous pouvez accéder à la source de cette recherche ici :
http://www.dca.med.ualberta.ca/Home/index.cfm
Les dernières mises à jour des tests cliniques peuvent être consultées ici - http://www.medicorcancer.com/dca-data.html
Les dernières informations sur les recherches DCA - http://www.dca.med.ualberta.ca/Home/Updates/2010-05-12_Update.cfm
Les résultats de l'université d'Alberta sont encourageants et justifient des tests cliniques avec le DCA plus larges. L'équipe de recherche espère obtenir de nouveaux financements pour continuer les test en cours avec le DCA à l'université d'Alberta.
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