Voulez-vous vraiment combattre le cancer ?
Ah que voilà une question bien décalée et qui sans doute choquera les âmes bien-pensantes tout en interloquant les esprits ouverts et prêts à explorer des chemins de pensée. Rien de nouveau finalement. Les pensées audacieuses ne sont pas sans risque. Autant aller droit au but. La question ici posée suppose que le combat contre le cancer ne se conçoit pas en se considérant comme un patient, un malade, une victime en attente d’un traitement venu des laboratoires et des messieurs en blouse blanche. Le combat contre le cancer est surtout intérieur et suppose une mobilisation des énergies, même si parfois elles font défaut. L’issue de ce combat est déterminée par des facteurs physiologiques mais aussi par l’état d’esprit de la personne affectée par ce mal. Je ne développe pas plus ce constat qui relève du bon sens et qui s’il ne suscite pas le consensus sera considéré comme crédible par un certain nombre de personnes concernées directement ou bien témoins de situations vécues par des proches.
Le combat contre le cancer est donc personnel mais dans la mesure où il suppose un ensemble de pratiques, personnelles ou médicales, ce combat est collectif car il mobilise les recherches et les partages de savoir faire ainsi que des connaissances acquises en ce domaine. Ce qui sous-entend qu’il faille mobiliser l’intelligence pour acquérir une connaissance permettant de comprendre différents aspects concernant le cancer, les cellules, la logique du vivante et comment le mal peut être combattu.
Pour affronter ce mal, la plupart personnes concernées attendent que la médecine leur propose des traitements et que la recherche institutionnelle fasse son travail. C’est une manière d’aborder le défi de la maladie. Une autre possibilité consiste à se mêler des affaires médicales, des traitements, de la recherche. Autrement dit, ne pas se résoudre à ce que proposent les professionnels et prendre des chemins alternatifs. Certes, sur ces chemins on croise parfois des charlatans mais à vouloir contrôler et éviter les écueils, les personnes prennent le risque de passer à côté des choses prometteuses. C’est une manière d’aborder l’existence. Sans risque, on reste dans le connu et c’est parfois assez limité. La recherche sur le cancer mérite que les gens concernés puissent faire « bouger les lignes » comme on dit. Encore faut-il préciser comment on les fait bouger et quelles sont ces lignes.
Dans les pays anglo-saxons, la culture libre et responsable incite les individus à se prendre un peu plus en charge. Des études récentes ont montré l’effet positif de l’accompagnement des malades assorti de pratiques telle que le yoga. Le gain obtenu est significatif en cas de chimiothérapie et il pourrait l’être aussi sans ces chimios qui dans 80 à 90 % des cas n’apportent aucun bénéfice malgré ce qu’en disent les professionnels. Les médecines et attitudes orientales sont de plus en plus prisées. Le principe est simple. C’est en mobilisant les énergies du corps et de l’esprit que le mal peut être soigné. Le traitement vient alors de l’intérieur. L’homme possède en lui une puissance de guérison qui reste parfois sans effet mais qui peut agir spontanément ou alors moyennant certaines pratiques et autres travails sur soi. La médecine moderne ne connaît pas les mécanismes impliqués, si ce n’est la version héritée de l’équilibre homéostatique de Claude Bernard et revisitée diversement sous la forme des modèles cybernétique et de l’auto-organisation. Les énergies qui guérissent ne sont pas mécaniques. Elles se conçoivent dans le cadre d’une science de l’information à peine esquissée et qui doit être élaborée de manière rigoureuse.
Je ne m’étends pas plus. La chimiothérapie n’a rien d’obligatoire. Les recherches alternatives sont ouvertes mais encore faut-il que les intéressés s’en emparent pour les développer. En ce domaine, il ne faut pas compter sur les médecins du système qui sont conservateurs et encore moins sur les pouvoirs publics qui servent trop souvent les intérêts carriéristes et financiers des mandarins, corporations et des laboratoires privés. Le combat contre le cancer suppose une stratégie qui ne colle pas nécessairement avec les moyens offerts par le système. Et c’est ce qu’expose ce modeste billet.
Ces choses exposées, je passe au volet engagement et stratégie. Mon opinion est que pour faire avancer à grands pas la question du cancer, il est indispensable d’élaborer une nouvelle science du vivant susceptible d’intégrer les acquis de la biologie moderne tout en les dépassant pour façonner une compréhension globale des processus. Cette vision nouvelle s’inscrit dans le cadre d’une science des communications naturelles. Elle mobilise la dynamique quantique, la gravité, la physique statistique, les spécialités de la biologie moléculaire, génétique, épigénétique, sans oublier quelques éléments ontologiques. Il est question d’énergies et de résonances. Ce sont les conclusions de mes recherches qui ouvrent un champ inédit sans pour autant déboucher sur les applications directes mais c’est ainsi que fonctionne la science.
Pour l’instant, je cherche à diffuser et transmettre les résultats de ces recherches non conventionnelles. Si personne ne veut jouer la partie, il est impossible de gagner. Cette partie est pourtant accessible. Il faudrait réunir des bonnes volontés. Un éditeur pour démarrer la diffusion de ces résultats et le reste à construire. Par exemple un mini institut, sorte de think tank de haut niveau avec des supports financiers et quelques scientifiques prêts à réfléchir en dehors des circuits balisés par les institutions. A l’image d’une université sans condition comme l’avait imaginé Derrida.
Ce projet n’est pas impossible à développer. Hélas, la société est bloquée et trop d’acteurs sont ancrés dans des routines le nez sur le guidon. Par ailleurs, il semblerait que le système médical joue sur la faiblesse des gens en les orientant souvent vers des traitements inutiles. Et pour finir, je témoignerai d’un manque de réactivité diffus car ce n’est pas le premier billet que je publie sur ce thème et qui ne reçoit au mieux qu’une bienveillante indifférence. A force de chercher et de pratiques scientifiques dans des cadres définis, la société se prive d’explorer des chemins de traverse. J’ai en tête l’idée d’une France bloquée sur beaucoup de points mais il ne faut pas renoncer et c’est un mot de la fin adressé aux braves gens et autres chercheurs de lumière. Nombreux sont en effet ceux qui explorent les voies pas encore balisées. On ne sait pas si ces chemins mènent quelque part mais il serait dommage de décrire la France avec le mot « démission » en imitant le mot « soumission » utilisé par un auteur de romans bien connu.
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