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bob de lyon

Très tôt épuisé par l’école mais cossard infatigable, je me suis enfoui insatiablement dans l’activité la plus facile : la lecture… de n’importe quoi et de n’importe qui… avec, ce qui n’arrange rien, une passion désordonnée pour la guitare.
1960, époque bénie des horizons possibles.
Mais un jour, il a bien fallu se remettre à l’ouvrage et remonter le temps pour gagner le pain quotidien du ménage. Donc je m’y suis remis. Math, physique, Français et toutes sortes de spécialités techniques ou administratives.
L’entreprise nationalisée* qui m’avait embauché offrait à ceux qui voulaient se bouger le cul la possibilité de s’instruire. Elle pensait qu’il valait mieux des salariés éclairés que du personnel inculte.
Autre temps où l’investissement servait le bien public et l’intérêt général.
Je l’en remercie. Elle m’a permis de faire une belle carrière et finalement de vivre heureux.
* Ne cherchez pas, cette entreprise de service public n’existe plus, sacrifiée sur l’autel de l’ultralibéralisme par M. Jospin, trotskiste atrabilaire. Bien entendu cette réflexion n’engage que moi.

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Derniers commentaires



  • bob de lyon 4 mai 2016 07:46

    @Trelawney

    À propos des relations sino-australiennes, j’aurais dû mettre des guillemets, puisque la réflexion

    sur le climat politique délétère de l’espace Pacifique entendu sur France Inter émane de François Heisbourg.

     

    Il dit à peu près et de mémoire : « acheter du matériel japonais aurait été vu par Pékin comme une provocation à la limite du casus belli…  L’Australie n’est pas encore prête à gérer les tas de problèmes qui pourraient arriver. »

     

    Modeste citoyen, vulgum pecus, je ne peux qu’écouter pour essayer de comprendre.

    Pour avoir un cousin gérant d’une entreprise à Shangaï, je peux, là, confirmer que le climat politique de ce pays - alimenté d’une hypertrophie nationaliste - est sérieusement périlleux.



  • bob de lyon 2 mai 2016 18:19

    Auparavant, prolégomène de justification : je suis maintenant un vieux monsieur et je n’ai jamais été gaulliste bien que reconnaissant à cet animal politique hors du commun pour les raisons que tout le monde peut supposer…

     

    Nous y voilà.

     

    Si Charles de Gaulle n’avait pas décidé de sortir de l’OTAN, s’il n’avait pas entrepris le chantier de la dissuasion nucléaire, aurions-nous nous vendu, en 2016, ces submersibles ?

     

    Si je m’en tiens au peu de ce que je sais du cahier des charges, l’Australie appelait une offre d’engins à propulsion conventionnelle (thermique classique/électricité) mais de gros gabarits.

     

    Trois pays ont répondu.

    Le Japon – parti favori – fut écarté pour ne pas envenimer les relations australo-chinoises.

    L’Allemagne. Elle manque d’expérience pour des bâtiments de ce gabarit.

    Et la France, qui depuis plus de cinquante sait fabriquer, exploiter et entretenir des engins de cette classe, mais à propulsion nucléaire.

     

    Finalement, aurait-il été visionnaire le Charlie de l’époque ?

     

    Si vous pensez que j’énonce des stupidités, ne vous privez pas de me remonter les bretelles, j’acquiesce sans réserve aux réflexions pertinentes qui m’instruisent.



  • bob de lyon 25 avril 2016 08:29

    @popov

    Belle colère bien compréhensive…

     

    Je l’aurais dit différemment, en soupesant mon vocabulaire pour faire le malin, mais en fin de compte ce que vous dites est totalement juste.

    Donc, je suis d’accord avec vous… et merci pour cette montée d’adrénaline réconfortante.



  • bob de lyon 21 avril 2016 08:38

    @JMDelatinne

    Un fait appris il y a peu… (cf : Eloi Laurent)

    États-Unis.

    En Californie, la Silicon Valley a été pensée, créée et financée par l’État au temps de la guerre froide et pour des raisons faciles à imaginer.

    C’est donc l’argent public qui a permis le développement de toutes les techniques informatiques et informatives utilisées aujourd’hui.

    Le problème, c’est que ces jeunes ingénieurs (Jobs, Gate, etc.) bénéficiaires de cette manne et devenus des  entrepreneurs, oublient de renvoyer l’ascenseur ; ils refusent de payer leurs impôts et sont devenus - incroyable ! - les plus gros fraudeurs fiscaux de Californie et donc des USA..

     

    Le paradoxe : une pléthore de gros 4x4 V8 roulent en Californie sur le réseau routier le plus délabré des États-Unis.

     

    Nous avons les mêmes cupides chez nous : voir Gattaz et la suite.



  • bob de lyon 14 février 2016 17:23

     @Duke77

     

    Les problèmes de Creys-Malville ?

     

    Le toit de la salle des machines :

    La centrale avait déjà fonctionné.

    Elle était à un arrêt temporaire pour terminer les modifications réclamées par la sûreté nucléaire ; c’est-à-dire multiplier des « sas-obstacles » pour enrayer et maîtriser une propagation rapide d’un éventuel incendie dû au sodium.

    En fonctionnement, le toit de la salle des alternateurs ne se serait jamais effondré, la température intérieure aurait fait fondre la neige, empêchant toute accumulation due à une précipitation exceptionnelle.

    À cette époque, pour avoir fait un reportage dans la région de l’Ain, où la masse de neige fut la plus importante, nombreuses toitures d’usines (Saint Gobain par exemple), de bâtisses agricoles ou de particuliers se sont écroulées.

    J’ai mesuré 1,50 m d’épaisseur sur le toit de ma propre maison de campagne.

     

    Creys-Malville est une coopération Franco-Italo-Allemande (l’Iran y a mis quelques sous).

    Les Italiens s’occupaient de la robinetterie et des alternateurs : il a fallu leur apprendre à dépasser leur technique de production pour pouvoir exploiter au moins des machines de 525 MW.

    Quant à la robinetterie, un indispensable transfert de technologie et de savoir-faire fut nécessaire… Les pressions et les gabarits pour ce genre de système leur étaient inconnus.

    Ce sont eux qui ont aussi étudié et réalisé la toiture de la salle des machines…

     

    Les Allemands ont fourni la cuve. Ce sont des gens sérieux, croit-on !

    Il y eut débat.

    EDF, fort de sa maîtrise et de ses vingt ans de retours d’expérience sur ses outils industriels, maintenait qu’une cuve en Inox offrirait la meilleure garantie de sécurité. Mais pour des raisons de coût et d’égo prussien à ménager, nos partenaires nous ont imposé une cuve en acier, qui aurait fait ses preuves à Kalkar (site allemand de production nucléaire).

    Le jour même de la pose de la cuve à Malville, il y eût une fuite à Kalkar ; l’acier made in Germany est poreux (merci la Deutsch Qualität – axiome particulièrement surfait !).

    Soulignons, que c’est à cette époque que sont mis en service des outils d’exploration et de diagnostic par radiographie et ultrasoniques plus performants.

    Deux ou trois ans auparavant, les fissures n’auraient jamais été détectées et la centrale fonctionnerait.

     

    Quant à l’histoire de la piscine, nous baignons là dans la métaphysique et l’irréel…

     

    Mais vous avez raison et c’est exact :

    - l’industrie nucléaire est dangereuse (Tchernobyl, Three Mile Island ) ;

    - l’industrie chimique l’est tout autant (Seveso, Bhopal… ) sans compter les pesticides utilisés  par nos paysans fonctionnarisés qui rendent goûteux fruits et légumes ;

    - l’industrie du pétrole, depuis sa première exploitation au XIXe siècle, est responsable, directement ou indirectement, de la mort de plusieurs millions d’individus ;

    - le  charbon ? il est encore surutilisé abondamment et pour longtemps, malgré la COP 21 (renvoi aux USA ces derniers temps) ;

    - un parc moyen d’éoliennes, pourquoi pas ? Mais c’est aussi y installer une centrale thermique à gaz pour permettre une reprise immédiate, en relais, en cas de ruptures de flux (fréquentes) ;

    - bien sûr, le solaire ! Certainement une solution d’avenir et d’appoint, qui deviendra moins chère lorsque les panneaux produiront plus d’énergie qu’ils n’en consomment aujourd’hui pour leur fabrication…

     

    Voilà, c’est en gros, ce que quelques-uns appellent des Rustines techniques et politiques ; donc : pour faire plaisir, pour apaiser les inquiets, sans réel bilan financier (c’est tellement facile d’obliger EDF d’acheter à un prix élevé toutes ces énergies bricolées et de les revendre au prix de sa propre production et perdant de l’argent).

    Il n’y a dans ces propositions aucune réponse satisfaisante à l’échelle d’un état, voire d’une région… (rien que pour Google et nos courriels, combien de MW/h pour alimenter et refroidir nos PC et autres machines du virtuel).

     

    Quelques rappels.

    - L’énergie nucléaire a été développée en France pour notre indépendance énergétique par une entreprise nationalisée qui avait un objectif de service public fondamental écrit par le législateur : « offrir aux Français une énergie au meilleur coût, de la meilleure qualité possible et disponible sur tout le territoire ».

     

    Les fondamentaux de cette entreprise ont été prescrits par un ministre : Marcel Paul ; il était communiste. Donc : le capitalisme, pour cette époque, il faudra laisser tomber.

     

    Mais, aujourd’hui, c’est terminé c’est le profit et la concurrence (là, je vous comprends), et si ce changement vous déplaît, il vous faudra adresser le courrier à M. Jospin

    Personnellement et en son temps, je lui ai donné mon sentiment : ce type est borné ! Plus ultralibéral qu’un socialiste ? un autre socialiste).

     

    - Creys-Malville (prototype au départ) fut construit pour détruire les déchets - les actinides divers et variés - produits par le parc nucléaire ; cette centrale devait exploiter alternativement trois réacteurs très spécialisés qui ont été construits et (devinez… nous allons rire de concert ! ) qui fonctionnent sans problème.

     

    - Les centrales en exploitation génèrent d’énormes profits (millions d’euros par jour) pour les régions où elles sont installées. Si vous connaissez un Alsacien qui milite tous les jours, autour de sa table de cuisine, pour la fermeture de Fessenheim surtout ne le dénoncez pas !

     

    - Les Suisses étaient les premiers supporters pour la fermeture de Creys-Malville ; ils reçoivent tous les jours quelques milliers de mégas Watts issus de Bugey… Ils en ont un besoin croissant… Il est certain qu’avec le CERN et Genève pas très éloignés la production hydraulique pourrait s’essouffler.

    Même modèle pour l’Allemagne avec Fessenheim…

     

    - Quelques  centrales fonctionnent depuis plus de vingt ans, mais sont-ce toujours les mêmes réacteurs ? À votre avis ?

     

    À lire : –« Dormez tranquille jusqu’en 2100 »- Jancovici

     

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