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bob de lyon

Très tôt épuisé par l’école mais cossard infatigable, je me suis enfoui insatiablement dans l’activité la plus facile : la lecture… de n’importe quoi et de n’importe qui… avec, ce qui n’arrange rien, une passion désordonnée pour la guitare.
1960, époque bénie des horizons possibles.
Mais un jour, il a bien fallu se remettre à l’ouvrage et remonter le temps pour gagner le pain quotidien du ménage. Donc je m’y suis remis. Math, physique, Français et toutes sortes de spécialités techniques ou administratives.
L’entreprise nationalisée* qui m’avait embauché offrait à ceux qui voulaient se bouger le cul la possibilité de s’instruire. Elle pensait qu’il valait mieux des salariés éclairés que du personnel inculte.
Autre temps où l’investissement servait le bien public et l’intérêt général.
Je l’en remercie. Elle m’a permis de faire une belle carrière et finalement de vivre heureux.
* Ne cherchez pas, cette entreprise de service public n’existe plus, sacrifiée sur l’autel de l’ultralibéralisme par M. Jospin, trotskiste atrabilaire. Bien entendu cette réflexion n’engage que moi.

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  • bob de lyon 27 novembre 2018 09:31

    @Anatine
    Bonjour Anatine,

    Entendu ce matin à la radio – France Culture — un sachant* de haut niveau qui a participer à l’élaboration de la loi d’orientation de la mobilité sur le territoire et qui doit être remise aujourd’hui au pouvoir public (?).

     

    « En zone rurale peu dense, un taxi sans chauffeur coûtera beaucoup moins cher que le poste de travail du chauffeur qui représente à peu près la moitié du coût du taxi. »

    Tout est dit.


    *Michel Savy : ingénieur, économiste, professeur émérite à l’université Paris Est, auteur de « Nouveaux lieux, nouveaux flux : les mobilités de l’avenir », éd. Odile Jacob et de « Le transport de marchandises », éd. Presses polytechniques et universitaires romandes.



  • bob de lyon 26 novembre 2018 08:27

    1934

    Comparer les gilets jaunes qui chantent la Marseillaise aux camelots du roi, aux adhérents de la Cagoule et aux apprentis fascistes amoureux du moustachu de la bande à Pétain qui voulaient casser la Gueuse c’est un peu gonflé. Non ?



  • bob de lyon 25 novembre 2018 20:48

    Bonsoir Ulesk ;

    j’ai écouté l’émission sur France Culture.

    Difficile de ne pas reconnaître à Zemmour un brin de talent à tordre les faits. Son refuge, c’est d’annoncer systématiquement et souvent : « moi, qui ne suis pas historien, je peux sans crainte affirmer que, etc. »

    Il manquait un nom dans son entretien, voire même dans tout ce que je viens de survoler suite à votre texte : Alfred Dreyfus.

    Oublier l’Affaire c’est ne rien comprendre à la haine de Pétain (antisémite abject) contre le parlementarisme, à sa haine de la République ; c’est gommer une partie des explications de la chute de la IIIe République et le choix désastreux de la collaboration et de la politique antijuive agréée par tous ses collaborateurs.



  • bob de lyon 21 novembre 2018 14:54

    Vendredi matin à l’heure du café, achat du journal à Saint-Rambert* dans la vallée oubliée de l’Albarine, à seulement 75 km de Lyon. Madame Le Pen y pèse un bon score en progression continue.

    Dans la boutique de nombreux clients hargneux. C’est une conférence improvisée, spontanée et haineuse** à l’encontre de Macron. Pour le samedi, ils décident spontanément d’interdire le village aux deux extrémités.

    J’écoute et me fais apostropher : « c’est pour vous qu’on se bat, M’sieur ! »

    Dimanche, en redescendant de ma campagne (gardiennage belle-mère très âgée) deux arrêts rond-point, bon enfant.

    Au premier : « Vous comprenez y en a marre des ces cons de parisiens et c’est pour vous aussi qu’on se bat ». J’ai reconnu dans l’homme à lunettes qui m’apostrophait un commerçant du pays ; j’ai quand même pensé « c’est cela, prends-moi pour un c.. ! »

    Au deuxième, à l’entrée de l’autoroute, en majorité des femmes de tout âge, remontées comme des pendules franc-comtoises avec sur une pancarte, entre autres : « rendez-moi ma CSG » et « On se bat pour vous ! ».

    Finalement j’étais content ; pour une fois que ce n’était pas moi qui me battais pour les autres, homme du service public que j’étais depuis ma fin d’adolescence.

    Ceci dit, c’est vrai que le pétrole c’est foutu et que la bagnole sous cette forme est moribonde mais c’est aussi vrai qu’il n’est pas possible de tout changer du jour au lendemain… surtout pour un pays dont l’empreinte carbone se situe à 0,8 % ; un des plus bas au Monde, paraît-il.

    Du temps du Général, il y avait le Commissariat au Plan (Oulalah, c’est du communisme ça !) qui prospectivait et orientait en douceur sur l’aménagement du territoire (« péréquation harmonieuse » j’ai bien lu Alfred Sauvy en son temps).

    Je parie que nos jeunes élites férues d’économie ultra-libérale et de philosophie de bazar vont tout réinventer, ainsi que les gilets qui devront sortir de leur anarchisme brownien et sympathique et nécessairement se structurer en organisation du nom qu’il leur plaira s’ils veulent faire plier ces parisiens stricto-rigides en costume trois pièces !

    Je vais quand même leur donner un coup de main ce week-end.


    * La SNCF prévoyait de fermer quelques gares dans la vallée sur le parcours Lyon-Culoz.

    **Une haine reptilienne que ça fait peur… l’a gagné ce petit con !



  • bob de lyon 20 novembre 2018 11:17

    Ben ça alors ! un premier de cordée pendu !

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