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Ciriaco

Ciriaco

L'époque, c'est l'histoire du feu de bois. Vital et donné à tous pendant 3 millions d'années avant que ce soit d'autres qui coupent le bois et que les ennuis commencent.
Je suis un homme de feu de bois et je n'aime pas qu'on me le coupe.

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  • Premier article le 22/09/2012
  • Modérateur depuis le 26/01/2017
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Derniers commentaires



  • Ciriaco Ciriaco 14 mai 2018 13:55

    Voilà, aucune lumière en-dessous du temps de Planck ^^



  • Ciriaco Ciriaco 13 mai 2018 12:57
    @Bernard Mitjavile
    On doit à Marx des concepts fondamentaux telle que l’inscription des individus dans l’histoire et dans leur classe sociale. Pour être saisis par qui est simplement curieux, ces concepts doivent être exprimés un peu différemment ; la société est plus éparse, moins facilement identifiable, mais la composition de forces convergentes et divergentes restent d’autant plus d’actualité. Des travers existent dans la pensée Marxiste, mais cela me semble très relatif à une époque (un certain scientisme par exemple) et ce n’est pas ce qui est intellectuellement intéressant.

    Il y a un aussi autre Marx, moins connu ; le théoricien critique de la valeur. Mais je ne m’étendrai pas ici.

    Beaucoup de disciplines, pensées de manière indépendante du marxisme, se fonde sur des traits communs. Les décennies ont donné plus de recul à ces connaissances, alors que le marxisme est souvent resté un peu biblique, doctrinaire.

    Le marxisme est surtout une philosophie et une sociologie. La première, assez sèche, se discute en fonction de convergences métaphysiques, mais pour la seconde, bien comprise (on la doit beaucoup à Hegel), elle est assez évidente. Le concept marxiste de superstructure est un concept pertinent : on le retrouve par exemple, d’une manière plus fine et plus ample, en systémique contemporaine, qui, pour être enseignée dans toutes les prépas d’économie, n’a rien de Bolchevik.

    L’intérêt est le rapport au réel, ce qu’on peut en dire et ce qu’il s’y passe. Dans ma ville, une bibliothèque devait fermer, Bouygues arrivant sur le marché à sa place, avec ses bâtiments type carte postale pour qui vit à la campagne. Le PDG de la bibliothèque a gentiment opté pour la fermeture. Les employés se sont battus ; et ils ont gagné. Le PDG est parti faire affaire ailleurs, eux ont gardé leur emploi. Ils ont monté une SCOP, ont collectivisé la gestion. La boutique marche, et les livres qu’on y trouve sont toujours aussi bons.

    La prégnance des classes sociales est énorme dans notre société. Il faut des mots pour penser ce que l’on vit. La concentration du capital et une certaine tribalisation des modes sociaux, effet de l’explosion libérale constitutive des sujets, ne les effacent pas, ce sont des réalités. Il y a pourtant là des contraintes sévères qui pèsent vis-à-vis d’une société plus juste, plus apaisée, plus progressiste (mon dernier article parle par exemple du revenu d’existence) et je ne crois pas que la... « politique » du marché et de la consommation donne tort à Marx quand il dit qu’une classe dominante n’abandonne jamais ses privilèges, au détriment des classes plus pauvres.

    C’est là, et seulement là, que la politique entre en jeu. Le chantier est immense et le discernement bien parcellaire.



  • Ciriaco Ciriaco 12 mai 2018 22:21

    @oncle archibald
    Je vous ai répondu sur ce que je pense du Venezuela, je vous invite à relire. Je ne crois pas qu’une misère en rachète une autre et je ne joue pas à ce jeu là.


    Mr Mélenchon a raison de dire que quand une question embarrassante est posée, il y en a toujours un pour agiter la boite qui fait « meuh Venezuela ». Et il a encore raison de se positionner au sein d’enjeux internationaux, puisque c’est son rôle (même si son comportement me dérange parfois, même si sa sensibilité de classe atténue parfois son propos).

    Ce rôle, ce n’est pas le mien et ce ne le sera jamais ; moi je suis un opposant au pouvoir. Il y a là une différence qui vous échappera peut-être, c’est ce qu’on appelle l’échelle en politique, et ceci est fondamental ; car c’est ce qui permet de penser le pouvoir d’où on est et d’où on vit alors que les idéologues s’agitent. Oui, je reste humble.

    Pour revenir au sujet, je pense profondément que le capitalisme et le libéralisme connaissent des dérives qui feraient pâlir des Montesquieu. Ces dérives nécessitent des contre-pouvoirs, et c’est dans cette dialectique que les choses se font, pour peu qu’elles soit comprises et respectées, comme le soulignait Machiavel dans « Le Prince ».


  • Ciriaco Ciriaco 12 mai 2018 19:46

    @Bernard Mitjavile
    Ce type d’argument, cela s’appelle un argument d’autorité, et vous ne faites que passer du coq à l’âne, alors que je vous réponds. En tout cas il semble que la misère vous alerte beaucoup plus quand elle est en Amérique du Sud que dans votre quartier.



  • Ciriaco Ciriaco 12 mai 2018 16:54

    @oncle archibald

    Et pour illustration, mon voisin ne mange à sa faim, tandis qu’un autre gagne 40 000 euros par mois. Un résidu acceptable pour une réussite égoïste ?
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