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ddacoudre

ddacoudre

poète essayiste militant à la retraite.
La vie commande d’être convaincu qu’il y a un absolu où tout ce que nous concevons s'écroule, Il faut donc comprendre que celui qui dispose d’une certitude absolue peut se suicider car c’est un mort vivant et ne peut développer pour vivre que la mort qu’il porte.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 06/06/2007
  • Modérateur depuis le 27/06/2007
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Derniers commentaires



  • ddacoudre ddacoudre 9 janvier 2008 23:51

    Bonjour florentin

     

    « Ce n’est pas de "résistance" dont nous avons besoin, ce mot infantile tellement à la mode qu’il en est galvaudé et qui suggère que nous devons faire face à une influence extérieure et néfaste qu’il nous suffirait de refuser, mais de conversion, ce mot discrédité mais oh combien nécessaire, qui présuppose au contraire que nous acceptions profondément l’idée selon laquelle nous participons nous-mêmes à ce processus. »

     

    Ton point de vue est intéressant, effectivement chacun de nous participe a ce processus essentiellement parce qu’il ne peut s’écarter seul des règles qui se sont établies et qui conditionne son existence. Sa conversion individuelle lui est presque interdite s’il ne veut pas courir le risque de la marginalisation, reste alors le débat des utopies, la circulation des idées qui engendrent des idéaux qui se formalisent dans un projet politique.

     

    L’homme tourne en rond en réorganisant sans cesse sa réflexion sur la base des structures de son cerveau et il en est donc dépendant, il en est fort et faible. Nous voyons bien que la nécessité d’évacuer l’incertitude nous pousse à la logique et à la rationalisation déterministe. La recherche du primate qui n’a qu’à lever la main pour se nourrir est ancré en nous et surgit en premier si une raison impérieuse ne sollicite pas notre faculté adaptative produit d’une « intelligence aléatoire » cumulative par l’apprentissage accéléré par le langage codifié.

     

    Pour se convertir faut-il en percevoir la nécessité, piller le monde et asservir intentionnellement ses semblables pour des lignes de monnaies virtuelles ne dépend effectivement que de la participation de chacun à croire en l’illusion de la monnaie, qui si elle est le produit d’une intelligence, demeure une arme de domination du primate qui nous suit partout. Mais cette même monnaie évanescente peut se convertir en services plutôt qu’en biens polluants, il devient alors moins gênant que l’on infantilise les hommes pour se la procurer, si en contre partie ils tirent une gloire et une estime de soi pour séduire en allant consommer de l’instruction et du savoir sur les bancs d’une université c’est un moindre mal, car même s’ils devenaient des génies, d’autres tireraient un avantage de ne pas les instruire de ce qu’ils savent.

     

    Cela viendra il faut que l’utopie germe, que la pensée circule, et qu’une raison impérieuse y concoure. Nous avançons comme cela, la conversion se fait mais avec lenteur même une très grande lenteur, si grande que parfois nous faisons un retour en arrière. Mais nous participons à sa célérité aussi minime soit t-elle en débattant de nos insuffisances.

     

    Cordialement.

     



  • ddacoudre ddacoudre 9 janvier 2008 22:03

    bonjour kookaburra.

     

    Bien d’accord avec toi, tous ceux qui se sont penchés sur ce problème connaissent cette diférence, ce n’est pas la première fois que l’ignorance pervertie le sens propre d’un mots car sa confusion permet l’amalgame et accrédite leurs jugements émotionnels oude circonstance ou leurs visées politiciénne. j’espère que si cette loi passe elle ne fera pas cette acception populiste, car ce serai dramatique.

     

    cordialement



  • ddacoudre ddacoudre 9 janvier 2008 21:18

    bonjour icks pey.

     

    tu as bien raison, sauf que Sarkozy ne va pas se faire soigner chez les marchand de sensonialisme mes chez les faiseurs d’opinions scientifiques. C’est toujours facile de vendre de la merde au peuple quand l’argent que cela rapporte permet de se payer le travail de l’intelligence de certain que l’on dénie aux autres en luidisant que c’est la nouvelle mode de se complaire dans la médiocrité qui enrichi, ceux qui vous y maintiennent.

    ce n’est pourtant pasavec ceux là qu’aujourd’hui tu n’avigues sur le net. Ce n’est pas inconvenant de constater la médiocrité, ce qui l’est c’est de la justifier.

     

    cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 9 janvier 2008 18:32

    Bonjour la taverne.

     

    Merci pour cet article qui cerne la complexité du problème. Mais indéniablement nous ne sommes que dans une exploitation sécuritaire d’une perversion épuratoire qui a toujours été utilisé dans les moments de difficulté. Celles  que rencontre les hommes aveugles par ignorance des maux qu’ils génèrent, et qui cherchent en dehors de leur esprit les boucs émissaires qui leurs permettent de déverser leur fiel.

    Ce comportement normal ne me choque que lorsqu’il s’affuble de terme incantatoire comme justice. Notre président est celui des victimes, il l’a dit et répété, mais pas celui des victimes de la politique économique que l’on trouve dans les citées « zoonifiés », cela je l’avais compris, aussi.

    Pour structurer son raisonnement il faut disposer de convictions que l’on puise dans le passé des autres soumis aux actes du présent, elles en sont donc imparfaite, et c’est bien pour cela que le doute profite à l’accusé, c’est pour cela que la part de méconnaissance qui détermine notre futur doit être préservé, car de cette compréhension dépend la démocratie et la liberté relative.

    Un être qui veut s’assurer du déterminisme de son futur, devient un malade mental qui s’ignore, quelles que soient les justifications qu’il y trouvera, il peut être assurer de se construire un « enfer ».

    Le pédophile qui est visé par cette loi et le prétexte qui cache, comme la nicotine du tabac, d’autres maux, jusqu’à devenir mortelle pour des fonctions naturelles telle la liberté de tous hommes de circuler librement, sauf lorsque mentalement se justifie une aliénation, et l’enfermement ne devrait être que le recours ultime et non la règle comme c’est le cas.

    Ceux qui n’ont que cette vision sont-ils capables de comprendre que c’est leur esprit qui est clos, et qu’ils en reproduisent la structure, comme pour leurs compétences professionnelles car elles aussi demandent des structures fermées, sauf dans l’art.

    Est-il difficile de comprendre que la nécessité de structurer son esprit pour accéder à notre culture sociétale et à sa morale exige de clore notre activité cérébrale pour assimiler ses principes mais qu’ensuite il faut désapprendre pour comprendre notre monde cérébral que nous projetons, car il est illimité et il y a pléthore de représentations.

     

    Alors si dans cet exercice périlleux quelques uns si embourbent par perversité ou maladie, il faut savoir que le primitif les excluraient du groupe comme tout handicapé, sauf que l’homme civilisé c’est donné les moyens grâce aux humanistes d’assumer cette charge.

    Nous avons su adapter notre monde aux handicapés de toutes sortes nous sommes donc capable de l’adapter aux « handicapés sexuels ».

    « Mais la rétention de sûreté va se rapporter aux quelques cas, aux rares destinées, coupables sûrement et victimes aussi d’elles-mêmes, qui se glisseraient entre les mailles de ce filet serré pour s’abandonner aux démons intimes dont elles souffrent, qui les torturent et leur font tuer autrui. Aucune structure, aussi efficiente soit-elle, n’est assez contraignante pour peser, sans cesse, de tout son poids de coercition sur un être pour l’empêcher de perpétrer l’intolérable, quand au tréfonds de lui-même tout l’y pousse. »

     

    Il faudrait envoyer Bilger discourir chez Bush car nous avons vécu la justesse de sa diatribe quand son démon intime l’a poussé à la guerre et aux tortures.

     

    Cette prose Bilgérienne est l’exemple même de la corrélation entre la structure professionnelle et la pensée. Sa profession qui structure son existence l’empêche de débloquer sa pensée en dehors du milieu où il agit, comme la mienne m’a ouverte les portes du monde je n’ai eu aucun mérite si ce n’est d’avoir agit.

     

    Encore.

     

    « La dérive dangereuse serait de léser la société pour ne pas porter atteinte à la liberté de quelques-uns, fatalement voués au crime tant leur ressort intime et leurs pulsions les y conduiraient, comme malgré eux. Si refuser de telles perspectives, c’est faire "du populisme en action", comme, avec un peu de condescendance, Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l’homme, dans l’Express, nous en prévient aussi, vive, alors, cette volonté que je qualifierai de populaire et tant pis pour les délicats ! »

     

    Qui ne souscrirait pas a cela. De chaque événement nous pouvons en dire la même chose, et c’est là le drame. Chaque fois que l’on nous présente un événement pris isolément et que nous le traitons séparément du tout, son élimination parait une évidence dans l’intérêt commun. Avec de tel propos on enferme le monde, car la notion de crime s’étend comme la peste à tous nos comportements, et l’homme devient un être criminel qui doit démontrer son innocence au tribunal des malades mentaux que nous avons élu car c’est nous qui le sommes devenus.

     

    Et c’est là que l’on perçoit notre dérive mentale car être criminel n’est plus tuer intentionnellement, mais avoir un comportement qui peut y conduire. Autant dire que l’homme naît criminel, déjà au regard de son histoire et aux données de son futur de pollueur il l’est.

     

    Le concept de race a conduit au nazisme avec ces commissions de médecins qui mesuraient la pureté des fasciés, maintenant l’on va avoir celle qui mesure la pureté des esprits pour satisfaire au concept de tolérance zéro.

     

    Et il y en a qui doute encore de l’enfer qui se dessine, me dira tu as nouveau que je jette le bouchon trop loin.

     

    L’exemple du canada et une avancé, mais il ne faut pas oublié qu’ils sont aussi à l’origine de la surveillance des enfants pour déceler le futur délinquants, car c’est moins coûteux que de modifier l’environnement économique qui les fabrique.

     

    Lla politique de l’épuration, égale à celle de la race. On ne cherche plus la race pure mais le comportement pur, ce qui n’a rien à voir avec la notion de bien et de mal, que beaucoup confusionne.

    Soumis à un test psycologique, les volontaires à qui l’on proposait avec justification de sacrifier une vie humaine pour en sauvaient d’autre ne s’y résolvaient pas dans leur majorité, serions nous devenu une majorité d’anormaux ?

    Pourtant ce qui m’interpelle c’est moins ce retour prévisible au fascisme que la prégnance de ce comportement au fil des siècles y compris dans celui qui donna naissance au judéo christianisme. J’en ai une petite idée mais je n’ai pas saisi en quoi elle est une réponse événementielle régulatrice.

     

    Mais pour ce qui est de ce projet de loi, le fond politique est évident et le pédophile n’est que l’arme qui l’entremet pour dévier sur le fond du débat liberticide.

     

    Cordialement.



  • ddacoudre ddacoudre 8 janvier 2008 23:14

    bonjour zen

    bel article sur la rationalisation des esprits, finalement c’est toi qui l’aura écrit. La victoire de l’économicus sur le sociabilis, mais que passagère.

    La facilité est un comportement humain naturel car la biologie est dispendieuse d’énergie, mais elle devient régressive dans un monde culturel qui s’en écarte par ses créations, mais elle est acceptable quand elle est innovatrice, c’est pour cela que le terme infantilisation est approprié à la situation que nous vivons.

    triste quand les plus instruits regardent leurs semblables comme de belles poires à porté de mains.

    cordialement.

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