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Formule4

La liberté n’est pas un simple mot. La liberté est difficile, elle est couteuse.

Tableau de bord

  • Premier article le 05/06/2007
  • Modérateur depuis le 03/03/2008
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Derniers commentaires



  • Formule4 13 juillet 2007 12:21

    Je suis assez d’accord avec l’analyse d’Eric Fottorino. Les « pseudo » media n’ont pas la rigueur journalistique professionnelle.

    Mais est-ce vraiment leur rôle ?

    Certes, le risque de transformer la rumeur en info est réel, et se manifeste presque chaque jour, mais ce risque est tempéré car l’apport d’information est ouvert à tous, et le débat reste continu.

    Face à cela, peut-on faire confiance à une info relayée par un journal (ou pire un présentateur vedette de la TV), info qui, elle, ne subira aucun contrôle des citoyens.

    La presse d’investigation libre et déontologique se heurte de front à ce qu’elle coûte cher, et que dans un monde contrôlé par les petits comptables, ce ne sont que les grands argentiers qui peuvent, seuls, assurer l’existence d’un grand journal. (Sauf le coin coin déchainé évidemment).

    Or, si la Politique se pipolise depuis peu, ses relations avec les puissants et les riches existe depuis que le premier sorcier s’est entendu avec le premier cultivateur en pleine préhistoire.

    Voici dont la chaine vertueuse : Politique -> Argent -> Presse -> Information

    Il ne faut donc pas en vouloir aux journalistes en poste de préférer conserver leur boulot et manger à leur faim plutôt que de faire des vagues que personne n’écoutera de toutes façons. Il faut simplement prendre leurs mises en garde moralisatrices avec quelques pincettes.



  • Formule4 27 juin 2007 11:28

    Cette opposition n’a rien de scientifique. C’est une lutte de pouvoir : pouvoir de domination des esprits, d’argent, de puissance, tous les ingrédients devraient y être.

    Il y aurait le même combat si le darwinisme scientifique prouvait que le monde a été créé en 6 jours et que le créationisme parle de l’évolution des espèces.

    L’objet n’est pas de savoir qui a « raison » d’ailleurs il est presque certain que personne n’a raison, mais de voir qui fera le plus le coq pour asseoir son pouvoir : une certaine communauté scientifique ou les adeptes de préceptes du moyen age.

    Sous une forme réductrice, une théorie scientifique est réfutable, cela veut dire en gros qu’on peut prouver qu’elle est fausse. Si le créationisme n’est pas réfutable, ce n’est pas une théorie scientifique (en gros toujours). C’est cette analyse qui devrait être enseignée en classe (or je n’en ai guère entendu parler, du moisn jusqu’au bac).

    Si on s’en tient à l’efficacité : La terre était plate : on avait tord Galilée : avait tort Newton : avait tort Einstein : avait presque raison sauf que des expériences cherchent à prouver qu’il avait tort.

    La genèse de la bible n’a jamais eu tord.

    Comparer darwinisme et créationisme, c’est comme comparer l’arome de spaghettis au basilic et la profondeur d’un ciel d’azur. On n’est pas dans le même contexte.

    Cette offensive est bien un enjeu de pouvoir !



  • Formule4 27 juin 2007 11:10

    En essayant de dédramatiser ce genre de situations, il faut bien reconnaître que se pose un problème pratique. Comment protéger rapidement un enfant de maltraitance tout en réalisant une enquête discrète, objective et donc forcément longue.

    On pourrait penser que des professionnels de la justice (dans son ensemble), des services sociaux, soient formés soigneusement et capables de prendre les mesures adaptées aux cas et à la vraissemblance des signalements.

    Il n’en est rien mais il fait bien voir « l’évolution » de la « bienpensance » de la société.

    Comme le disent certaines réponses ici, le public a besoin d’un coupable, d’un nom, d’un monstre. Le public se repait du châtiment du désigné coupable. Peu importe en fait la véritable culpabilité, l’efficacité de la sanction et surtout la prévention pour que les mêmes faits ne se reproduisent pas avec d’autres personnes et enfants.

    D’autre part, la bienpensance a créé une virtualisation de l’enfant, totalement anachronique et illogique.

    o-o Nos gamins gamines seraient donc des anges sans sexe de zéro à 18 ans, il leur pousserait subitement attributs et désir à leur majorité.

    o-o Pour les 16 - 18 ans, ils resteraient des anges sexuellement, mais deviendraient aussi des hells angels car la justice pénale les considérera comme des adultes.

    o-o Les mineurs, en plus d’être des anges, seraient aussi des « djeuns » barbarisme à traduire par « casseur » ou « voyou » à karchériser d’urgence.

    A cette vision, pour le moins réductrice, s’ajoute la satisfaction pour les « adultes » de « dénoncer », ce sentiment du devoir bien fait, la mousse de se voir attribuer la palme du chasseur de monstre. C’est certes une réaction humaine, de la même eau que celle qui force à ralentir et regarder les dégats lors d’un accident de voiture. Mais est-ce le rôle de l’Etat de l’encourager ?

    En définitive, les leçons, d’Outreau (ou d’autres périodes plus sombres encore) sont faites pour être oubliées. Mais finalement, n’est-ce pas ce que les citoyens, qui viennent de voter à une majorité pour ce « modèle » de société, souhaitent au fond d’eux-même ?



  • Formule4 13 juin 2007 18:06

    Ayant été patron je peux vous expliquer le raisonnement :

    On me fait cadeau d’une partie des charges patronales.

    Plutôt que de m’empifrer pour faire monter le résultat de l’entreprise (et donc les dividendes), je me dépêche de diminuer mes prix HT, en bon citoyen, pour que le prix TTC reste inchangé.

    PS : je suis content que Nicolas Sarkozy ait été élu sur un programme clair. Sinon, les cafouillages lamentables auraient été mille fois pire !

    Je suis bien content, ah oui je suis cien bontan



  • Formule4 6 juin 2007 13:52

    Malheureusement, je ne pense pas que ce rapport soit une mavaise nouvelle ou une bombe politique pour l’homme orchestre élu président de la république française.

    Car plus les relations se dégraderont entre l’autorité de police et les citoyens, et plus l’homme fanfare pourra accroître et imposer son pouvoir. Il suffit de lire quelques livres d’histoire (contemporaine de préférence) ou de revoir le dernier Star Wars (où Palpatine prend le pouvoir absolu, échangeant la liberté contre la sécurité) pour se rendre compte que la manoeuvre est efficace.

    En république, la Police doit protéger son patron, c’est à dire le citoyen qui l’emploie et qui la paye. Si elle est utilisé à protéger les ministres, ou le Président, contre le peuple souverain (lors de déplacement du président par exemple) il y a une dérive incontestable de l’autorité. Si la Police est utilisée à faire peur (de façon générique), il y a mécaniquement abus de pouvoir, perte de légitimité, et fatalement nullité de toute décision ultérieure (administrative ou judiciaire).

    Le malaise est donc beaucoup plus profond que de savoir si c’est le PC, le PD ou le PQ qui est à l’origine de la situation de certaines banlieues. Il serait ridicule d’en incriminer les agents personnellement. Il s’agit d’une redéfinition de la société et de la légitimité de ses forces de l’ordre. C’est un choix politique et les propositions de manquent pas. Force et brutalité, immersion dans la population, répression accrue ou éducation...

    Quand les voyous sont dans la place, aucune Constitution, fut-elle de la Ve république, ne résiste bien longtemps.

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