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Frédéric Mahé

Frédéric Mahé

Né en 1955, Ecole Vétérinaire puis Arts Déco, vingt ans dans l’industrie pharmaceutique, quelques passages dans l’édition et la clientèle. Expérience variée : marketing, recherche, pharmacovigilance, formation (international), communication et rédaction. Je vis à la campagne où j’exerce le beau métier d’Inspecteur en hygiène alimentaire au service de l’Etat. Je donne par ailleurs des cours de communication à l’Ecole Vétérinaire de Nantes, et je suis également illustrateur / auteur de BD pédagogiques dans un magazine technique.

Tableau de bord

  • Premier article le 05/05/2006
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Derniers commentaires



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 26 janvier 2007 12:09

    Merci de votre article « à chaud », dont j’ai bien aimé le style. Je suis d’accord avec vous sur le fond. Il confirme ce que je me suis dit hier soir, avant de décider de ne pas regarder cette foire aux politiques. C’est du cirque, c’est toujours les mêmes types d’arguments très généraux, comme vous le soulignez.

    A ce propos, une remarque : vous dites à un moment : on aurait invité des experts, on n’aurait pas mieux compris. Eh ! Je crois que c’est justement le but de ce genre de mascarade : faire croire au peuple qu’il est défendu par des experts, et le moyen retenu pour ce faire est de prendre des positions ayant l’air savantes, pleines de phrases ronflantes, d’indices de progression, ou de tendances. En gros, il surjouent les experts.

    En bref, ce qu’il s nous disent à chaque fois en filigrane, c’est : « laissez-moi décider à votre place, je sais ce qui est bien pour vous ». Et de ça, j’en ai marre.



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 26 janvier 2007 11:39

    Je confirme, ce livre est vraiment très intéressant. A noter qu’il existe une version en CD qu’on peut se passer par exemple en voiture. Son approche est très proche de la sophrologie, que je pratique moi-même.



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 26 janvier 2007 11:28

    Salut Marsu,

    J’ai exactement le même problème avec ma chaîne, les deux lecteurs de K7 ont pété en même temps, et le même diagnostic : trop cher à réparer. Il ya de l’avenir pour les réparateurs de matériel hi-fi. Dans ma région reculée, il existe un répérateur de télé, qui ne fait que ça, mais vraiment que ça, chez lui. Il bosse sans arrêt, tout le monde lui apporte des télés ! En Afrique, il existe des milliers de « docteurs voiture », « docteurs batteries », « docteurs télé », qui font des merveilles. L’immigration choisie s’impose !!! smiley Je te parie que dans 10 ans, non seulement, on fera nos courses chez « l’épicier arabe », mais on fera réparer tout notre matos chez le « réparateur noir » du coin.

    Dans le genre « nouveauté débile », n’oublions pas tout le cirque qu’on nous fait avec la vidéo sur portable : on pourra « enfin » regarder la télé sur son portable (PPDA ou Christine Aguilera format timbre-poste, quel pied !) ou (n’ayons pas honte, allons-y carrément) le cinéma : J’attends avec impatience le Seigneur des Anneaux en 3 cm sur 4...



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 25 janvier 2007 11:36

    Merci, Hérisson, de ton témoignage, qui peut en effet redonner espoir. Il n’est pas facile de parler de ses souffrances, encore moins de les écrire. J’ai connu moi-même deux épisodes dépressifs, le dernier (bien cogné) étant lié à des difficultés professionnelles et personnelles (je ne développe pas). Cela m’apris plusieurs choses :

    D’abord que parler fait partie du traitement. Attention, parler avec un professionnel, en suivant un certain nombre de règles claires. Le médicament aide, certes, mais il ne fait pas le principal : changer de façon de voir. Se contenter d’un traitement pharmaceutique, c’est seulement enfouir ce qui crie en nous.

    Ensuite, qu’une démarche de changement intérieur, c’est long et parfois douloureux. Je trouve qu’il faut un sacré courage pour y faire face, et une sacrée patience pour tenir, chercher, retrouver une autre vie. Tu as raison quand tu dis que ça marque « au fer », la vie est autre, après. On a vu le fond, on n’a plus la même perception de la surface (des choses).



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 25 janvier 2007 10:03

    Oui je suis d’accord dans le principe, mais spiritualité n’est pas si polysémique que spirituel, c’est comme ça. Elle aurait pu aussi bien dire « spiritualiste », ou « spiritualétique », puisque ça resemble aussi à spirituel, tant qu’on y est.

    Pour aller plus loin, je pense que ce petit signe montre la pauvreté lexicale de Mme Royal. Dès qu’on la sort de la langue de bois apprise à l’ENA et dans les ministères, c’est la panique : vite, un mot, n’importe lequel, ça passera. Ce qui me frappe chez elle, c’est la quantité d’expressions ou de mots à très grande portée, très peu précis, sur lesquels évidemment le consensus peut se faire plus facilement : ordre juste, participation, désirs, avenir... Avant-hier, je l’ai même entendu à la radio une très courte interview où elle disait s’adresser à cellezéceux « qui ont envie d’un désir d’avenir ». Là, on est dans le n’importe quoi, ça ne veut rien dire, bientôt ce sera le « voeu d’avoir un souhait de vouloir le désir d’avenir », mais l’important est sauf : le syntagme « désir d’avenir » a été prononcé, c’est sa marque, comme Volkswagen est la marque de la Polo GTI. Quand elle sanctionne Montebourg, elle invoque « l’ordre juste », on voit bien que ce vocabulaire s’applique à n’importe quelle situation.

    Tout ceci montre l’inculture crasse et affichée de nos fameuses élites. Ce qui est important pour eux, c’est l’aspect performatif de la langue, pas du tout le fond de ce qu’ils nous disent. Un article récent sur le sujet ici.

    En face, Sarkozy n’est pas non plus un modèle, il avoue carrément ne pas lire et se contente d’un vocabulaire soigneusement choisi de 1000 mots à tout casser, dont on connaît le style percutant (le fameux parler vrai ou plutôt le parler cru), la racaille et le karcher, etc. ), il répète à l’envi « et bien moi je vais vous dire ». Un article sur le sujet ici.

    Tragiquement, le seul qui met un soin maniaque à utiliser un large vocabulaire et des tournures de phrases classissimes, avec imparfait du subjonctif, et tout, c’est Le Pen ! C’est parce que ça fait « vieille France », je suppose.

    Oh, ce n’était pas mieux il y a quelques années, quand les communistes n’étaient pas encore relégués aux greniers de la politqiue, avec les « travailleurs » et leurs « cadences (évidemment) infernales », les « pantins fantoches », et toutes les « cliques impérialistes » qui menaçaient les « forces de progrès ».

    Je trouve que Bayrou parle un peu à contre-courant de cette langue uniquement performative. Il fait plus naturel, ça coule mieux, mais c’est certainement calculé aussi...

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