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Jean-Louis Lascoux

Jean-Louis Lascoux

Auteur de "Pratique de la Médiation Professionnelle, une méthode alternative de gestion des conflits" et du Dictionnaire encyclopédique de la Médiation (ESF), "Et tu deviendras médiateur..." (ME) et co-auteur du "Code de la médiation" (ME) Vice-président de lCPMN, Président de l'EPMN, formation professionnelle des médiateurs. Rédacteur en chef de L'Officiel de la Médiation

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  • Premier article le 05/06/2006
  • Modérateur depuis le 17/07/2006
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Derniers commentaires



  • Jean-Louis Lascoux Jean-Louis Lascoux 26 décembre 2013 21:26

    Très loin de la pensée de Christiane Taubira, pour laquelle cela dit, j’ai pas mal de considération pour sa capacité à supporter la bêtise humaine qui se répand d’abondance. 


    Les organisations de la « médiation professionnelle » n’exercent qu’une influence intellectuelle. 

    J’ai incité à la médiation obligatoire et je regrette que les lobbys confessionnels soient ceux qui empêchent les expérimentations de présenter les résultats que nous pourrions en attendre. Les entrées du ministère de la justice sont très surveillées par ces lobbies et c’est pourquoi vous avez des médiations peu convaincantes.

    Le premier principe que je vous invite à retenir est celui de la sauvegarde du libre arbitre. Lisez bien cette phrase : « Tous les hommes naissent libres et égaux ». Libres. Comment faire ? 
    * En faisant appel à des tiers qui vont décider à notre place lorsque nous nous retrouvons en conflit ? 
    * En faisant appel à des tiers qui vont nous aider à réfléchir lorsque nos relations se sont détériorées ?

    Le deuxième principe est celui que ce qui nous conduit à être en conflit est le plus souvent l’incapacité à savoir faire autrement. On retrouve ici les réflexions des penseurs tels que La Boétie, Descartes, Diderot ... Plus récemment Bachelard... C’est dans un soutien à mieux comprendre pour décider que nous devons orienter la régulation des relations humaines, ceci pour un mieux vivre le pacte social... Ce n’est pas une utopie, puisque nous avons des résultats très concrets dans les interventions en entreprise et dans les relations judiciarisées.


  • Jean-Louis Lascoux Jean-Louis Lascoux 26 décembre 2013 19:51

    Savez-vous qu’il existe plusieurs écoles de formation à la médiation ? C’est notamment ce que je mets en évidence dans cet article. C’est vrai que ce n’est pas parce qu’on se forme dans une école qu’on en ressort compétent. J’ai parmi mes élèves quelques uns qui sont bien en mal de conduire un processus structuré malgré le temps de formation et que bien d’autres en sont capables en un temps plus court. Néanmoins, le courant de pensée qui a présidé à votre formation devrait vous éclairer sur ce que vous avez appris :

    * courant confessionnel : le bien, le mal, le pardon, les bonnes moeurs, la bienveillance, la prière, la sanction...
    * courant juridique : la loi, l’ordre public, la réparation, la sanction, le dédommagement
    * courant psycho : la maladie mentale, le déséquilibre, la thérapie, le deuil, l’écoute
    * courant rationnel, laïc : la reconnaissance de la maladresse, l’ignorance, la science, l’aide à la structuration de la pensée, à l’affirmation de soi, à la conduite de projet...

    Vous avez droit à plusieurs croix...

    C’est un long travail que d’acquérir un processus pour aider les autres a bien structurer leur pensée. Ce n’est pas sans heurt et la tolérance n’est pas une instrumentation. 

    Avocat et médiateur professionnel, clairement, on peut travailler ensemble. Il faut comprendre que ce n’est pas le même métier. Tandis que vous prenez le conflit dans un sens, nous le prenons dans un autre. Il n’est pas question de « rendre justice ». Pour les médiateurs professionnels, il n’est pas question de soutenir un droit. Il s’agit d’apporter aux personnes dont les relations se sont dégradées les moyens de pensée et d’action pour leur permettre de conduire ou de mettre un terme à un projet.


  • Jean-Louis Lascoux Jean-Louis Lascoux 26 décembre 2013 19:15

    C’est juste une question de sensibilité. Le principal est que vous ayez apprécié smiley



  • Jean-Louis Lascoux Jean-Louis Lascoux 26 décembre 2013 18:00

    Vous affirmez d’autorité : « Votre postulat de départ est erroné. » Le postulat que je pose est celui que « Tous les hommes naissent libres et égaux » et qu’il s’agit non pas de savoir ce que cela signifie mais de savoir comment entretenir cette liberté et cette égalité.

    Le constat est que le système judiciaire débouche sur une servitude, tandis que la médiation professionnelle débouche sur une décision librement choisie. Reprenez les propos de Jésus Rubio ci-dessus. 

    Vous pouvez évacuer vos débats marginaux. L’origine de la justice est un mythe associé à un héritage de crédulité. Il n’y a pas plus de justice que de paradis et de purgatoire. Il n’y a pas plus de justice que d’ange et de char à soleil. La justice ne règle pas plus les conflits qu’il ne pousse de beurre en branche. Ce sont des personnes qui se substituent à d’autres personnes et qui prennent les décisions à leur place. Ca s’appelle de la mise sous tutelle. Quand vous aurez compris cela, vous serez sorti de la mystification et on pourra passer à une discussion plus élevée orientée vers une démocratie participative où les leaders n’imposent pas leur conception, mais animent le débat démocratique et accompagne l’évolution sociale, dans le respect de l’éthique. La justice est un concept lié à une conception moralisatrice de l’ordre social. Le mot est brandi par jeu démagogique. Le droit n’est pas un instrument de « justice ». Le droit est un instrument culturel évolutif. Il fournit un référentiel de comportements qui correspond à une civilisation à une époque donnée. C’est un instrument au service de l’égalité, tandis que la médiation est un instrument au service de la liberté.

    Concernant l’indépendance, vous pouvez suivre mes articles sur le www.mediatoroscope.com ça vous indiquera que côté médiateurs professionnels la réflexion a dépassé l’usage de l’emporte pièce.

    La médiation professionnelle est un processus, pas une procédure. C’est un dispositif. Le caractère obligatoire qui découle de la mise en pratique du principe de sauvegarde du libre arbitre, sera une garantie pour ceux qui privilégieront l’extension de la liberté relationnelle et contractuelle.

    Vous avez pourtant commencez à comprendre mais n’avez pas maintenu votre effort de changement de paradigme. Je sais, ce n’est pas simple. Il y a beaucoup de gens qui pensent que la théorie de la relativité signifie que tout est relatif alors que c’est le contraire. Pas simple de se coller à un exercice de changement de représentation, je vous l’accorde. En effet, ce n’est pas un choix que je propose, c’est un changement d’approche : d’abord et systématiquement la médiation et ensuite, si les personnes sont vraiment trop embourbées, ce qui est concevable, alors le référentiel juridique. Un droit clair, nettoyé de ses inutiles complexités. Les médiateurs professionnels sont précisément des garants de l’aide à la réflexion, soyez sans crainte. Evidemment, si vous considérez que vous n’avez pas plus de jugeote qu’un poulet, ça peut se compliquer, mais ne pensez pas trop pour les autres : la posture de liberté est ce qui doit être garanti. Arrêtons de vouloir imposer le sens des choses et des idées. La médiation professionnelle offre une garantie d’aide à l’expression, de soutien à l’entretien de l’altérité, ce qui préserve aussi la relation d’égalité des droits.



  • Jean-Louis Lascoux Jean-Louis Lascoux 26 décembre 2013 17:59

    Vous affirmez d’autorité : « Votre postulat de départ est erroné. » Le postulat que je pose est celui que « Tous les hommes naissent libres et égaux » et qu’il s’agit non pas de savoir ce que cela signifie mais de savoir comment entretenir cette liberté et cette égalité.

    Le constat est que le système judiciaire débouche sur une servitude, tandis que la médiation professionnelle débouche sur une décision librement choisie. Reprenez les propos de Jésus Rubio ci-dessus. 

    Vous pouvez évacuer vos débats marginaux. L’origine de la justice est un mythe associé à un héritage de crédulité. Il n’y a pas plus de justice que de paradis et de purgatoire. Il n’y a pas plus de justice que d’ange et de char à soleil. La justice ne règle pas plus les conflits qu’il ne pousse de beurre en branche. Ce sont des personnes qui se substituent à d’autres personnes et qui prennent les décisions à leur place. Ca s’appelle de la mise sous tutelle. Quand vous aurez compris cela, vous serez sorti de la mystification et on pourra passer à une discussion plus élevée orientée vers une démocratie participative où les leaders n’imposent pas leur conception, mais animent le débat démocratique et accompagne l’évolution sociale, dans le respect de l’éthique. La justice est un concept lié à une conception moralisatrice de l’ordre social. Le mot est brandi par jeu démagogique. Le droit n’est pas un instrument de « justice ». Le droit est un instrument culturel évolutif. Il fournit un référentiel de comportements qui correspond à une civilisation à une époque donnée. C’est un instrument au service de l’égalité, tandis que la médiation est un instrument au service de la liberté.

    Concernant l’indépendance, vous pouvez suivre mes articles sur le www.mediatoroscope.com ça vous indiquera que côté médiateurs professionnels la réflexion a dépassé l’usage de l’emporte pièce.

    La médiation professionnelle est un processus, pas une procédure. C’est un dispositif. Le caractère obligatoire qui découle de la mise en pratique du principe de sauvegarde du libre arbitre, sera une garantie pour ceux qui privilégieront l’extension de la liberté relationnelle et contractuelle.

    Vous avez pourtant commencez à comprendre mais n’avez pas maintenu votre effort de changement de paradigme. Je sais, ce n’est pas simple. Il y a beaucoup de gens qui pensent que la théorie de la relativité signifie que tout est relatif alors que c’est le contraire. Pas simple de se coller à un exercice de changement de représentation, je vous l’accorde. En effet, ce n’est pas un choix que je propose, c’est un changement d’approche : d’abord et systématiquement la médiation et ensuite, si les personnes sont vraiment trop embourbées, ce qui est concevable, alors le référentiel juridique. Un droit clair, nettoyé de ses inutiles complexités. Les médiateurs professionnels sont précisément des garants de l’aide à la réflexion, soyez sans crainte. Evidemment, si vous considérez que vous n’avez pas plus de jugeote qu’un poulet, ça peut se compliquer, mais ne pensez pas trop pour les autres : la posture de liberté est ce qui doit être garanti. Arrêtons de vouloir imposer le sens des choses et des idées. La médiation professionnelle offre une garantie d’aide à l’expression, de soutien à l’entretien de l’altérité, ce qui préserve aussi la relation d’égalité des droits.

    Oui, vraiment, c’est plus simple d’aider des personnes à se sortir d’un conflit que de convaincre ceux qui en vivent et ceux qui pensent pour les autres comment respecter cette notion simple de liberté.

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