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Luc Paul ROCHE

Luc Paul ROCHE

Professeur de philosophie de l’enseignement secondaire
Militant syndical
*
Auteur de SYNDICALOPHOBIES, L’horreur syndicalophobe ou les nouveaux visages de la servitude volontaire
*
Revue des ressources
*
Idée favorite : « un auteur-citoyen n’est ni amateur ni professionnel ; il écrit par devoir » (citation de R. Patrosso)

Tableau de bord

  • Premier article le 27/01/2010
  • Modérateur depuis le 10/03/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Luc Paul ROCHE Luc Paul ROCHE 12 mai 2010 05:56

    Dernière minute

    Apparemment, c’est Meirieu lui-même qui a contribué à l’amalgame rousseauisme-pédagogisme en récupérant le grand penseur dans un article :

    http://www.meirieu.com/ACTUALITE/anti_pedagogie.pdf

    Je cite Meirieu qui se lamente sur le malheur des pédagogistes :

    [citation]« D’autre part, comme le souligne Daniel Hameline, les pédagogues ont « l’esprit compliqué » et ne savent guère se défendre dans le débat public : ils
    sont du côté de Rousseau et de ses justifications interminables quand
    l’opinion attend et applaudit les mots d’esprit de Voltaire. »[citation]

    Dans le genre récup’ on ne fait pas mieux. Meirieu se réclame du pauvre Rousseau (qui doit se retourner dans sa tombe), et ensuite il essaye de lancer le débat sur la rivalité Voltaire -Rousseau qui n’a rien à voir avec le sujet.

    Voilà.

     smiley



  • Luc Paul ROCHE Luc Paul ROCHE 12 mai 2010 05:23

    @ Gollum

    Justement non.

    L’article de M. de Trévarez est bon comme je le dis dans mon commentaire plus bas, mais en aucun cas la philosophie des Lumières ne peut être tenue pour responsable de la montée du pédagogisme (voir mon commentaire plus bas) ; le pédagogisme est au contraire, une sorte de retour à l’absolutisme et à l’obscurantisme (le pouvoir a besoin de fabriquer des masses crétinisées et des jeunes violents et anomiques ; cela lui laisse les coudées franches). L’idéal républicain, voire hyperrépublicain des Lumières est incompatible avec le pédagogisme qui, du reste, est une funeste invention du XX° siècle.



  • Luc Paul ROCHE Luc Paul ROCHE 12 mai 2010 05:17

    @ l’auteur

    Bonjour !

    Je partage vos inquiétudes concernant la prédominance du pédagogisme et du puérocentrisme, toutes choses qui me semblent en effet être contraires aux valeurs républicaines.

    Par ailleurs je viens de lire votre article le plus célèbre, qui m’a inspiré malgré tout quelques critiques, non sur le fond (il faut arrêter la folie pédagogiste) mais sur les références (vous attaquez Jean-jacques Rousseau à tort).

    Voici le commentaire laissé sur votre article « Pédagogisme, consommation et hystérie »

    [je me cite]

    Bonjour M. de Trevarez

    Je partage bien évidemment vos critiques du pédagogisme que je n’hésite pas à assimiler moi-même à une maladie mortelle des institutions scolaires (et pas que des institutions scolaires d’ailleurs).

    En revanche, il y a dans votre article, une faute philosophique qui me chiffonne toujours un peu. Vous assimilez le pédagogisme au rousseausime et à l’idéologie libertaire. Or, Rousseau n’a jamais été ni pédagogiste ni libertaire. « Emile » nous présente un précepteur qui n’est pas un professeur, et qui n’est pas un laxiste, et la pensée de Rousseau ne porte pas sur l’institution scolaire. Par ailleurs, Rousseau, le plus éminent penseur républicain, peut-être le seul (le « Contrat social » est son œuvre majeure, et oubliée, sauf peut-être par les profs de philo qui le traitent chaque année) n’a jamais au grand jamais soutenu de positions libertaires, fustigeant même l’anarchie au sens étymologique du terme. Rousseau est parfaitement conscient de la versatilité humaine, et il affirme inlassablement que la république doit se doter d’une force suffisante (institutionnelle et réglementaire) pour faire respecter le droit qui, lui même, n’est que la traduction de l’intérêt général, supérieur en valeur aux intérêts particuliers.

    Bref : pour attaquer le pédagogisme, ce que je fais aussi, il nous faut relire Rousseau, et non penser que Rousseau en serait l’origine.

    En outre, Rousseau n’est en aucun cas l’auteur de la platitude « l’homme est né bon et la société l’a perverti ». Chez Rousseau l’homme n’est ni bon ni mauvais, il est indéterminé si on le considère en dehors de tout artifice social ; ensuite, tout dépend, c’est vrai qu’une société mal construite fabrique des pervers ou des victimes si l’on peut dire ; mais encore nous appartient-il de fonder et de défendre la république ; c’est à la promotion des valeurs républicaines que Rousseau appelle constamment dans le « Contrat social ».

    Voilà.

    En espérant que ce petit cours de philo ne vous a pas ennuyé.
    [fin de citation]

    Bien cordialement.

    Luc

     smiley



  • Luc Paul ROCHE Luc Paul ROCHE 12 mai 2010 04:34

    Article très intéressant.

    Je ne portais déjà pas ces artistes médiacrates/médiocrates dans mon cœur ; mais cela me confirme dans ma répugnance.

    Cette Laroque a tous les traits de la dame patronnesse : grande bourgeoise vivant avec un politique influent, caution glamour de l’abjection libérale et de l’exil fiscal, dépensant l’argent de donneurs anonymes dans des oeuvres caritatives, refusant de payer ce qu’elle doit à la république, bénéficiant malgré tout je suppose de la sécurité sociale française qui lui paiera ses opérations s’il y a lieu comme à Johnny... et par dessus le marché (le marché ??!) la certitude absolue que des millions de gogotéléspectateurs continueront à se protester devant elle comme devant une déesse de la redistribution sociale et de l’engagement humanitaire, comme ils se prosternent devant les multimillionnaires du sport, censés « faire rêver les gens ».

    J’en ai marre de cette époque de m...

    Merci à l’auteur d’avoir épinglé cet instantané d’abjection libérale.



  • Luc Paul ROCHE Luc Paul ROCHE 12 mai 2010 04:17

    Cher médecin

    Oui, c’est un peu ça...

     smiley

    Amicalement.

    Luc

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