"Le précédent round a montré que la démocratie était indissociablement liée à l’économie de marché et à la croissance. La Chine montre que cette équation n’a rien de téléologique."
Il y a un hic dans votre raisonnement.
A qui la Chine doit sa croissance ? Qui consomme les biens qu’elle produit ? Les pays démocratiques où les gens ont une niveau de vie supérieure. La Chine a aussi profité de cette inégalité qui fait qu’elle est extrêmement attractive pour les industriels qui ont tout intérêt à délocaliser là bas. Sans cette inégalité, qui sait que serait la Chine ? Imaginez une planète qui aurait été entièrement communiste, vous pensez que la Chine aurait eu sa croissance fulgurante ?
"Alors, soyons vigilants et admettons une bonne fois pour toutes que les droits de l’homme ne sont nullement la garantie de l’efficacité matérielle d’un pays et encore moins une universalité garantie par un absolu ou une transcendance."
Sans doute mais la fin des "droits de l’homme" n’est pas l’"efficacité matérielle" mais l’Homme.
Etes vous en train de dire que, parce que notre système économique ne serait pas efficace, nous devrions remettre en cause les droits de l’Homme qui freinerait notre économie ?
j’ai trouvé quelque chose qui répond à mon abjection :
Il suffirait théoriquement d’installer un tel système partout où l’eau douce se mélange à l’eau salée, c’est à dire là où les rivières se jettent dans la mer tout simplement. Il faut peut être par contre que l’eau douce soit assez pure ? Ce qui poserait alors d’autres problèmes
Combien de "Dylan" en France et combien de personnes qui touchent le RMI tout en cherchant du travail sans en trouver ?
Sans cette information, cet article n’a pas de sens.
On peut toujours trouver des abus des systèmes quels qu’ils soient. Se contenter de dire "je ne dis rien d’autre que ça existe" ne mène à rien.
Soit les abus sont généralisés et on doit revoir le système, soit les abus sont négligeables par rapport aux avantages qu’apporte un système, auquel cas il faut les tolérer de même qu’on doit supporter les effets secondaires des médicaments qu’on doit prendre pour survivre.