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PELLEN

PELLEN

Ingénieur de l'exploitation du parc nucléaire d'EDF, en retraite, ayant fait partie de l'Équipe Nationale de crise d'EDF, ainsi que de l'équipe de crise du CNPE de Cruas-Meysse ;
Actuel Président du Collectif pour le Contrôle des Risques Radioactifs (CCRR) basé à Toulon - Saint-Mandrier (83) ;
Porte-parole d'un collectif de cadres et d'ingénieurs retraités du nucléaire.

Tableau de bord

  • Premier article le 12/04/2007
  • Modérateur depuis le 06/06/2007
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Derniers commentaires



  • PELLEN PELLEN 19 mai 2007 10:28

    Pour saisir les tribunaux, encore faut-il que des victimes soient identifiées et le délit constitué. Je vous mets au défi de trouver la moindre trace des uns et de l’autre, en France et dans les grands pays nucléaires. Vous ne trouverez jamais de victime des déchets nucléaires car il n’y en aura quasiment jamais. Ce qui n’est le cas ni du gaz, ni du charbon, ni de la pétrochimie, ni de toutes les activités domestiques et industrielles. La gestion des déchets nucléaires est, au contraire, hautement exemplaire et la société devrait s’en inspirer pour gérer l’ensemble de ses déchets, notamment chimiques dont la toxicité est éternelles et la traçabilité inexistante.

    Quant à la radiotoxicité, je vous conseille de vous documenter avant de parler d’un sujet dont vous ignorez manifestement tout. Ne vous en déplaise, la radiotoxicité d’un radioélément est d’autant moins importante que sa durée de vie est élevée. C’est tellement vrai qu’en situations accidentelles les dispositions de prévention sanitaires se préoccupent prioritairement de la protection contre les radioéléments à vie courte, comme l’iode 131 (période de 1/2 vie de 8 jours), très logiquement susceptibles de libérer beaucoup d’énergie en peu de temps dans la matière vivante. Savez-vous que l’essentiel de la radioactivité naturelle du corps humain (près de 10000 Bq) est due au potassium 40 dont la période de 1/2 vie est... d’un milliard d’années. Quelle horreur !

    André Pellen



  • PELLEN PELLEN 19 mai 2007 09:50

    Au tout début des années 60, la Corée du Sud était un pays sous-développé. Elle affiche aujourd’hui un PIB supérieur à celui de la France, concurrence le Japon et s’impose comme l’un des 4 ou 5 dragons promettant de dominer l’économie mondiale avant le milieu du siècle. Je suis effaré de constater à quel point une idéologie de type New Age - vague résurgence du pathétique mouvement hippie des années 70 - vous aveugle au point de vous empêcher de voir toutes les « Corée du Sud » en puissance se disposant à dépecer un ordre économique occidental qui vous garantit encore - pour combien de temps ? - une retraite du loisir.

    Sans surprise, vous condamnez en bloc un progrès technologique galopant, au simple motif que ses innombrables fruits échappent à votre entendement et à celui de vos pareils. Pourtant, vous semblez très bien vous accommoder de l’usage d’un Chat internet pratiqué sans modération... à la seule condition toutefois de proscrire le recours à la WiFi !

    Une simple question : en l’absence de toutes ces technologies énergétiques et de service, dont vous souhaitez débarrasser l’Humanité, avec quoi pensez vous que la société pastorale appelée de vos vœux fera vivre les quelque 12 milliards d’individus dont Zigler et la FAO prétendent la viabilité sur notre planète ?... La viabilité avec notre niveau de vie, s’entend !

    André PELLEN



  • PELLEN PELLEN 18 mai 2007 19:14

    De grâce, cher Monsieur, ne vous laissez pas abuser par la propagande de « Sortir du Nucléaire » et/ou de Greenpeace ! La réalité de ce prétendu pic d’uranium est la suivante.

    Les réserves avérées d’uranium naturel sont de 4 à 6 millions de tonnes et les spéculatives de 16 à 20 millions de tonnes. Au taux de consommation des réacteurs existants dont le nombre ne croîtrait plus, mais que l’on renouvellerait systématiquement, ces réserves représentent 300 ans de consommation. Une multiplication par 8 de leur nombre - un minimum pour faire face à l’accroissement prévisible de la consommation -, d’ici à 2050, épuiserait, en effet, ces réserves aux alentours de 2070.

    Oui mais voilà, si l’on fait appel à la régénération pouvant indifféremment brûler de l’uranium et un thorium en très grande quantité sur la planète, ces réserves sont tout à coup multipliées par 200 et par un facteur beaucoup plus important si l’on fait appel à la surgénération. Parmi les réacteurs correspondants - classés dans une 4 ème génération de science fiction dans la conscience collective - il en est un que la France exploitait avec 30 ans d’avance : le surgénérateur SuperPhénix qu’un pouvoir politique éclairé a tout bonnement envoyé à la casse aux frais du contribuables... Facture finale proche de 20 milliards d’euros !

    Une majoration du financement des 300 REP d’au moins 25 % pour démantèlement ? Vous avez probablement accès à des chiffres qu’EDF elle-même ne connaît pas encore. Mais, peu importe : même en y incluant ce supplément, il est incontestable que le prix de revient du kw.h nucléaire est le moins cher de tous ; et le provisionnement pour démantèlement est bel et bien inclus dans ce prix ! Alors je vous pose la question : si la capacité de production de ces 300 réacteurs s’avérait néanmoins requise, dans quel autre outil de production, forcément plus cher, proposez-vous à nos compatriotes d’investir ?

    Pour le reste, la tonalité de votre discours me désole. Ce sont des considérations philosophiques que seuls les riches peuvent se payer, bien entendu, en ne les faisant suivre d’aucune résolution pratique concrète. Vous dites ne pas vous résigner et ne pas accepter le fatalisme. Soit. Qu’allez-vous faire concrètement... personnellement ? Je vous propose de tenir votre discours aux Indonésiens, aux Indiens, aux Chinois et même aux Brésiliens.

    Lorsque la guerre vous est déclarée, il ne sert plus à rien d’en déplorer le caractère ignoble : il faut la faire ou mourir. Et je ne veux pas que mes enfants et mes petits-enfants meurent, ni même qu’ils deviennent les vassaux d’un nouveau pouvoir économique mondial, asiatique.

    André Pellen



  • PELLEN PELLEN 17 mai 2007 18:17

    J’adhère sans réserve à la thèse que vous développez et qui me semble pouvoir se résumer au constat effrayant suivant : il existe sur Terre deux entités vivantes d’intelligence supérieure désormais distinctes, l’Homo Sapien... et le corps social humain. Je dis distinctes parce qu’il est hélas incontestable que la dernière entité a fini par prendre une totale autonomie, par rapport à la première, et que l’antagonisme entre les deux ne cesse de s’amplifier. Le drame c’est que le potentiel cérébral du corps social est sans commune mesure avec celui de l’Homo Sapien.

    Le problème pour nous, individus contemporains, c’est qu’à échelle humaine - une à deux générations tout au plus - nous avons d’énormes (et triviales !) responsabilités de subsistance vis-à-vis de nos enfants et petits-enfants et que ce n’est pas leur rendre service que de céder à une démagogie spéculative confinant de plus en plus à l’extravagance. Cette démagogie suscite légitimement l’indignation lorsqu’on observe qu’elle est le fonds de commerce de mouvements partisans, dont les promoteurs savent n’avoir pas à assumer des conséquences susceptibles, à moyen terme, de s’avérer désastreuses ; trop conscients qu’ils sont des protections socio-économiques dont il jouiront longtemps encore.

    Imagine-t-on, un jour, la comparution de Dominique Voynet et de Lionel Jospin, pour trahison des intérêts supérieurs de la Nation, lorsqu’on se rendra compte que leur gouvernement a délibérément envoyé, à grands frais, à la casse un précieux réacteur... de 4ème génération ?

    Quant à la question de savoir si l’Humanité sera toujours capable de dégager les richesses nécessaires à la traduction industrielle du développement exponentiel de l’innovation technologique, je pense qu’elle le pourra tant qu’elle disposera de richesses primaires suffisantes. Car la civilisation humaine est un organisme complexe dont la nourriture de son vorace développement n’est autre que son propre berceau... Et comme, jusqu’à plus ample informé, nous n’avons pas de berceau - de garde manger ! - de rechange, eu égard à nos sombres spéculations d’avenir , je ne vois qu’une drastique maîtrise de la démographie pour tenter de faire durer le règne du genre humain.

    Bien cordialement,

    André PELLEN



  • PELLEN PELLEN 17 mai 2007 15:54

    Il y a quelque chose de surréaliste dans l’obstination de la mouvance écolo-politique - à laquelle vous semblez appartenir - non seulement à nier une réalité manifeste, mais à se penser en prescripteur universel exclusif des bonnes et des mauvaises pratiques existentielles de l’Humanité. Heureusement, l’opinion semble de plus en plus sensible à l’indécence de cette liturgie émanant d’une classe occidentale, somme toute très protégée, se permettant d’inviter le monde à une ascèse généralisée.

    L’autre classe occidentale, dont le niveau de vie résulte directement du régime moteur de l’activité marchande, la méconnaît superbement et, davantage encore, ces multitudes africaines, sud-américaines et asiatiques mettant aujourd’hui les bouchées doubles à sortir du sous-développement. Car, l’une et les autres attendent la démonstration du distingué Benjamin Dessus que l’accroissement hautement souhaitable de l’efficacité énergétique puisse un jour être en mesure de désolidariser la croissance économique de l’accroissement de la consommation énergétique.

    Au demeurant, rien n’empêche les promoteurs de l’auto-modération de cette consommation de se l’imposer, sans attendre les gains de ladite efficacité dont, au passage, le coût ne manquera pas d’être très élevé pour la collectivité. Ils pourraient, par exemple, limiter significativement l’usage par trop intensif de leur ordinateur, en réduisant fortement la pratique d’un « Chat » que d’aucun jugent excessif et largement superfétatoire... Reste à savoir ce qu’en pense l’équipe d’Agoravox, dont le métier n’existait pas voilà seulement 10 ans, dont le métier ne pourrait en aucune manière exister sous un régime de disette électrique.

    Je note, en tout cas, que vous ne semblez pas indisposé par la remise en cause directe de l’arrêté Cochet. Je m’en réjouis et ne suis probablement pas le seul en France. Aussi, Alain Juppé doit-il désormais savoir la résolution de nombre de ses compatriotes à s’affranchir de l’impôt injustifiable dont cet arrêté dissimule le drainage.

    Quitte à froisser nos partenaires communautaires - allemands, danois et espagnols, en particulier -, ils feront tout pour convaincre le nouveau super-ministre d’en tirer des conséquences conformes à l’intérêt national. En tout état de cause, cet arrêté ne peut rester en l’état.

    André PELLEN

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