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perlseb

Nous avons tous 2 parents, 4 grands-parents, ..., environ 1 million (2 puissance 20) d’ascendants à la 20ème génération : nous sommes tous frères mais nous avons aussi, inévitablement, quelques criminels parmi nos ancêtres.

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  • perlseb 6 août 2009 18:11

    Je ne suis pas sûr que ce soit bien utile. On peut très bien refaire le monde et imaginer des utopies qui en pratique sont totalement viables. Mais elles resteront des utopies car l’esprit humain, dans l’ensemble, n’y adhère pas.

    Les utopies sont des imaginations qui ne font rêver personne à part leur concepteur. Dans le monde réel, on crée des pseudo-réalités, comme celui du « self made man », et on utilise quelques personnes triées sur le volet pour en être les preuves vivantes : cela attire des millions d’immigrés qui seront, eux, bien entendu, exploités.

    En grattant un peu, on peut toutefois dire que l’homme doit avoir le choix de travailler ou de vivre comme un animal (il n’y a rien de péjoratif dans le terme animal). Il y a des populations qui ont vécu en harmonie avec la nature jusqu’à nos jours (même si elles disparaissent toutes pour cause de capitalisme mondial) et nous n’avons aucun conseil à leur donner au regard des dommages que notre société crée. Il faut réserver à ces hommes / animaux un territoire suffisant et qui ne peut pas être utilisé par les hommes qui travaillent.

    Pour ceux qui décident de travailler, alors le premier progrès à faire partager par tous, c’est la contraception. Vient ensuite l’eau potable et la nourriture (il est en effet impossible de croître sans limite et de croire que nous auront tous à manger avec une seule Terre). Puis vient le logement avec un confort croissant. La nature doit toujours être la priorité à sauvegarder, même dans le monde des hommes qui travaillent.

    Il est inutile de dire que cela ne fait rêver personne, surtout pas des français qui pour la plupart ont déjà tout ça. Mais je crois que la productivité mondiale est largement suffisante pour que cette utopie soit possible. En fait la productivité permet beaucoup plus que ce niveau de vie décent, alors que faire pour ceux qui veulent travailler à temps plein dans un monde ultra-productif ?

    Très simple : beaucoup plus de recherche, d’investissements et aussi beaucoup plus d’art (musique, cinéma, peinture, cuisine, ...), plus de sport, plus de distractions. Les comédiens sont des gens « imposés » dans cette société : tout le monde devrait avoir le temps de tourner au moins un film durant sa vie (s’il le souhaite bien sûr). L’art devrait être partagé (activement) et non l’apanage d’une minorité qui a les moyens financiers de s’y consacrer à plein temps.

    Là, certains me diront, c’est utopique et décadent... Je crois que la décadence, c’est de ne plus savoir pourquoi on travaille ou de ne plus être capable de travailler : la société actuelle a ces 2 travers, il faut vraiment éviter l’exclusion. Donner un minimum social à des gens exclus ne peut satisfaire qu’un « animal », pas un humain.



  • perlseb 6 août 2009 13:37

    Et bien, à mon avis, donner le même revenu à tout le monde est la chose la plus simple qui soit.
    Entre nous, cela supprime au passage tous ces besoins de taxes, d’impôts et prélèvements complexes et divers qui servent actuellement :

    •  à rémunérer des personnes qui ne le seraient pas dans cette société de consommation (fonctionnaires ou autres)
    •  à soit-disant essayer de rétablir un peu plus de justice
    •  au développement d’infrastructures communes

    Pour rémunérer tout le monde avec le même revenu, il suffit de prendre grosso modo l’ensemble des richesses créées, et de diviser par la population.

    Cela soulève d’autres problèmes, bien sûr (que produire en priorité, privilégier investissement/recherche ou production, ...) mais la société de consommation et ses aberrations n’est pas mieux lotie. Dans un système égalitaire, tout le monde travaille, il n’y a pas d’exclusion.



  • perlseb 6 août 2009 12:50

    A Jean-Pierre Llabrés,

    Et comment parvenez-vous à ce résultat ?

    C’est plutôt à vous de me dire sur quels critères vous créez de l’inégalité. Est-ce que le travail d’un PDG est réellement plus méritant que le travail d’un mineur de fond ou d’une femme de ménage ? Et si oui (je n’y adhère pas même en tant qu’ingénieur, mais bon), de combien ?

    Il faudrait un dieu pour fixer des salaires différents d’une façon juste, mais je ne crois pas non plus à dieu.

    Alors quand on a accepté l’inégalité, il n’y a jamais plus de limite, la décence n’existe plus. Ce n’est qu’une question de concentration de pouvoir sans fin.



  • perlseb 6 août 2009 12:11

    Belle synthèse. Tout est dit, tout y est, mais il y a une toute petite incorrection :
    « Autrefois les gens se battaient pour avoir mieux, maintenant ils se battent pour conserver ce qu’ils ont acquis »
    En fait les gens ne se battent même plus pour conserver ce qu’ils ont acquis. Les retraites à la RATP, le passage des 35h au 39h pour finalement être licenciés plus tard... Non, les gens sont résignés, ils cherchent juste à garder leur emploi.

    La solution que je préconise est très simple, l’égalité la plus parfaite en terme de revenu. Mais elle ne fait envie à personne : les gens veulent presque tous avoir plus d’argent que leur voisin, après tout, ils le méritent ! Ce qu’ils oublient, c’est que s’il y avait égalité parfaite, mise à part l’oligarchie très infantile (qui ferait bien de relire l’histoire), nous aurions tous une qualité de de vie bien plus élevée (moins d’insécurité, la satisfaction de ne pas vivre sur le dos de la misère,...)

    Mais la motivation de beaucoup de gens est liée à cette croyance en l’argent. Et si on leur propose un revenu identique, il n’y aura pratiquement plus de motivation, c’est ce que je trouve le plus triste.

    La masse a malheureusement souvent le même esprit que l’oligarchie. Si quelques hommes un peu différents voient bien que l’on pourrait avoir un système plus juste, la masse n’y adhère jamais et on finit toujours par se retrouver dans l’« Ancien régime » lorsque quelques personnes issues de cette masse « réussissent » à s’imposer.



  • perlseb 5 août 2009 11:47

    J’ai bien peur que les névrosés ce soit tous ces gens qui s’y croient en gagnant de l’argent très facilement sans avoir aucune notion de ce qu’est la productivité.

    Car que produit un trader, concrètement ? Que va-t-il faire avec l’argent qu’il a gagné ? Il va bien s’acheter de la nourriture, des biens ... quelque chose de concret qui a nécessité un travail réel.

    Bien sûr, dans ce système, il y a une déconnexion totale entre ce que les gens produisent réellement et ce qu’ils gagnent. Certains, comme les traders, ayant une productivité nulle et gagnant beaucoup et d’autres faisant un métier vraiment utile qui produit quelque chose de concret et gagnant le minimum.

    Dans un système qui ne serait pas capitaliste absurde comme celui-ci, les traders, comme beaucoup de parasites, pourraient aller se rhabiller et devraient chercher à se rendre utile.

    Mais je crois, Marc, que pour vous, tant que l’on gagne de l’argent, c’est qu’on le mérite et le monde est le meilleur qui soit. Apparemment, vous ne vous êtes pas posé de questions sur les aberrations du système actuel ni sur la façon dont l’argent a été inventée par l’homme : pour vous, l’argent c’est du concret.

    Comparez un peu les organismes vivants et leur complexité inouï face à la simplicité absurde de la société humaine. Nous sommes des nains par rapport à la nature et j’ai peine à croire que certaines personnes ne puissent pas imaginer un système différent.

    Pour ma part, j’ai un minimum de conscience : les autres existent. Si je gagne de l’argent qui me permet de vivre décemment, je serais malheureux si les autres ne pouvaient pas en faire autant. C’est un sentiment que les traders n’ont pas lorsqu’ils jouent sur le cours des produits alimentaires. Ils me font vraiment pitié... Je sais que j’ai une dimension qu’ils n’ont pas du tout.

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