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Philippe Aigrain

Philippe Aigrain

Philippe Aigrain est informaticien et philosophe politique. Il dirige Sopinspace, une société spécialisée dans l’animation du débat public et de la coopération sur Internet. Il est l’un des fondateurs de La Quadrature du Net, et est l’auteur de "Cause commune : l’information entre bien commun et propriété", Fayard, 2005 et "Internet & Création : comment reconnaître les échanges sur internet en finançant la création", InLibroVeritas,2008.

Tableau de bord

  • Premier article le 08/11/2006
  • Modérateur depuis le 07/03/2008
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Derniers commentaires



  • Philippe Aigrain Philippe Aigrain 11 avril 2008 22:01

    Merci de cet avertissement et de l’information sur l’état des actions sur la vente liée (d’ordinateurs et de systèmes d’exploitation). Voici un lien sur l’article de l’Express.

    Loin de moi l’idée de supposer que le gouvernement adoptera forcément un comportement rationnel et s’abstiendra de déposer le projet de loi Olivennes.



  • Philippe Aigrain Philippe Aigrain 26 mars 2008 09:25

    Désolé d’avoir tardé à répondre à ce commentaire. Un site vient d’ouvrir qui fournit maintenant toutes les informations sur les projets gouvernementaux sur lesquels j’attirais l’attention :

    La quadrature du net

     



  • Philippe Aigrain Philippe Aigrain 17 mars 2008 19:16

    Oui, j’avais bien à l’esprit ce genre d’initiative lorsque je suggérais une réorientation des initiatives européennes du gouvernement français. Cela fait plus d’un an que la Commissaire Reding reprend les mauvaises idées françaises (ou plus probablement se les fait souffler par les mêmes lobbies). La communication Creative Strategy vise clairement à imiter officiellement la loi Olivennes et d’autres lois ou décrets en préparation en France. A l’intérieur de la Commission européenne, on joue maintenant presque à fronts renversés, l’unité copyright de la DG marché intérieur ayant montré un début d’ouverture alors que la DG Société de l’information et Médias a abandonné sa défense du potentiel d’internet pour devenir un pur relais des grands lobbies audiovisuels et éditoriaux. Mais si vous avez regardé les réponses à la consultation, vous avez vu qu’en dehors des réponses prévisibles et standardisées des lobbies de la propriété (majors, société de gestion de droits contrôlées par elles, société liées à l’informatique de gestion des droits, juristes travaillant pour ce beau monde) il y a également de nombreuses réponses très argumentées d’associations proposant des visions de l’intérêt général (Ex : Bureau Européen des Unions de Consommateurs, Public Knowledge, Ligue ODEBI), d’universitaires (groupe Music Lessons de l’institut Royal de Technologie de Stockholm pour revenir à la Suède) et d’individus souvent exaspérés par le déni de la réalité et de l’intérêt commun.

    Le cas suédois, la récente jurisprudence de la Cour de justice européenne sur l’accès aux adresses IP, l’évolution au Canada et même aux Etats-Unis montrent qu’une tentative d’exportation des Olivenneries va trouver en face d’elle une opposition forte et diverse. Assez forte ? Assez diverse ? Cela dépend pas mal de ce qui se passera en France même.



  • Philippe Aigrain Philippe Aigrain 17 mars 2008 15:24

    Mon article ne précise pas (parce que je l’ignorais quand je l’ai écrit) que "The Swedish Model" est le nom d’une coalition de labels indépendants suédois ouverts d’esprit. Lire à ce sujet un article d’Astrid Giradeau dans Ecrans / Libération. Notez cette citation de leur appel :

    « Nous aimons les nerds qui mettent leur âme dans le développement de protocoles pour propager la musique que nous aimons. (...) Il est impossible de dire oui ou non au partage de fichiers. C’est quelque chose qui existe et qui ne peut pas être supprimé. Il n’est pas possible de le ralentir — la force des grands bouleversements positifs pour l’humanité est beaucoup trop importante pour que des organisations d’intérêt particulier ou des lois y mettent fin. C’est comme ça. Arrêtez de vous plaindre. Si vous êtes créatifs et que votre musique est bonne alors il y aura toujours une place pour vous. »



  • Philippe Aigrain Philippe Aigrain 7 mars 2008 23:09

    Oui, c’est vrai le prétexte (ou pré-texte) a éclipsé le propos principal et les discussions ont plus porté sur les questions générationnelles, ou la complexité et la diversité de ce qui s’est vécu pendant et après 68. Mais soit, c’est qu’il y a un besoin et ce n’est peut-être pas si mal d’échanger là-dessus même sur la base d’une introduction insuffisante.

    Quand à ce qui était le fond de mon propos, bien décrit dans le commentaire d’IP ?? à savoir le risque de dispositifs liberticides, polluant l’infrastructure des échanges libres, rendant plus difficile la tâche de ceux qui essayent de servir utilement les expressions dans l’espace public et la capacité critique, et tournant le dos aux dispositifs de mutualisation sociale du financement de la création :

    • Il est vrai que mon texte ne donnait pas les exemples précis des textes à venir (dont certains sont déjà publics sous formes de projets), et c’était volontaire, pour mettre les sens en éveil. J’en reste à cette attitude pour l’instant. SI vous n’avez ren vu venir d’ici fin juin, je serai ravi d’avoir eu tort. Et si j’ai hélàs eu raison, j’y reviendrai avec mes analyses des effets et risques potentiels.
    • Concernant le message de Thierry et le point de savoir s’il vaut mieux abandonner internet, passer à autre chose que tenter de le protéger dans l’espace démocratique : je crois que l’informatique non propriétaire et internet ne sont pas faciles à remplacer. Les "kalachs" ne m’intéressent pas, mais pour la question "l’internet combien de divisions", j’ai deux réponses : ce n’est l’internet tout seul, c’est l’internet, la culture par tous, la science ouverte, les médias collaboratifs, les logiciels libres, la coordination informatisée au sein des projets de solidarité sociale, et là "combien de divisions", cela dépend simplement de chacun de nous, l’accès aux connaissances. Enfin, si je me suis adressé à la génération et notamment à ceux qui ont des postes de responsabilité et se sont peu exprimé jusqu’à présent, c’est que je crois au courage tardif : je préfère infiniment proposer à des gens de faire maintenant quelque chose de profondément utile que de leur reprocher de ne pas l’avoir fait avant.
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