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Regine M

Regine M

Jeune maman, je suis devenue une jeune grand-mère, assez tôt pour rire de bonheur sans me vexer... Femme de pianiste (jazz, acid-jazz, jazz-fusion), dans ce monde assez élitiste, j'ai trouvé mon chemin, loin (pas si loin) de mon compagnon : un peu geek, passionnée de Mathématique et d'Histoire, j'utilise la toile pour mon métier (je tape des lignes de codes) et comme moyen d'échange. J' ai juste un fil directeur enseigné par feu mon papa : un mouvement (vecteur) nécessite toujours (et au moins) 2 points : l'initial et le virtuel (Le vrai et le rêve, ou vice-versa, ou ce que vous voulez). Je trace mes lignes ... en variant les couleurs de mon crayon, sans jamais m'ennuyer, les yeux brillants devant les chemins à parcourir et à explorer.

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Derniers commentaires



  • Regine M Regine M 14 janvier 2011 01:22

    Quand un de nos enfants « se prend un coup de flash ball dans la tronche ,toute la presse bien pensante de Gôche et nos Humanistes patentés se soulèvent d’un seul homme ( je dirais plutôt hommelette) ».


    Ironique : et les vrais hommes musclés au sourire étincelant se taisent et tournent le dos (mais là je deviens grivoise).


  • Regine M Regine M 14 janvier 2011 01:08

    « quand on séme....on récolte »


    Et nous ? Qu’a-t-on semé la bas ? Devra-t-on obliger le vent à posséder un visa ?


  • Regine M Regine M 2 mars 2010 03:43

    Bonsoir M. Zen et M. Chantecler,

    ... ce soir, je suis « bavarde » (j’ai un peu de temps). smiley

    Cette question : voulu ? pas voulu ? je me la pose souvent ... et passe d’un extrème à l’autre suivant l’« actualité » du jour et mon état de récepteur (fatiguée, remontée, indifférente, ... etc), comme nous tous, informés ou désinformés.

    Le « Voulu » : cela touche trop à une « réaction viscérale » pour que mon analyse (si elle peut porter ce nom) soit acceptable => dire « C’n’est pas vrai ! ILS l’ont FAIT EXPRÈS !!!! » tient à un fil de colère qui se dissout dès les premiers contre-arguments ou une nuit au calme.

    le « Pas voulu » ... oserais-je dire « l’Opportunisme » ou au mieux un « Aider-faire » lié à un petit « coup de pouce » placé là où il faut au moment où il faut ... mais si ce n’est « Voulu », ce scénario demande aussi notre assentiment.

    Plus je me gratte le crâne, plus il me semble que c’est entre les 2 ... la faille, celle où le coin pénètre dans une fissure et fait se briser la pierre ... mais pour cela, il faut qu’il y ai une fissure. Ce n’est pas le « coin » qui crée la fissure, ni la pierre qui est responsable : le « gel » (aléa climatiques), les conditions géologiques (nature du sol), ou mécaniques (usures, pressions) la façonne autant que sa propre nature première. Mais cette faille elle-même n’est-elle pas ... une faille pour tous ?

    Mon Grand-père paternel à l’origine était couvreur et travaillait l’Ardoise ... un jour je raconterai cet argile « feuilleté » ... des églises jusqu’à Jules Ferry.

    Rien ne se fait sans l’accord des Peuples, ni leur Liberté, ni leur Esclavage ... même si la « nature » joue le maître d’œuvre.
    Tendant la feuille de pierre bleue devant la lumière, le pépé qui ne tenait plus un outil depuis longtemps, clignait des yeux, soupesait, et parfois, rarement (!), me la tendait, déçu : « celle la n’obéira pas au curé (clocher), elle est pour toi ». Ce n’était pas qu’une histoire de pierre, c’était au delà, une histoire d’homme (humain) qui s’utilisait même l’échec : gribouiller, pierre blanche (craie) contre pierre bleue (ardoise) des têtes à toto, les mensualités du crédit en cours ou la théorie de la relativité.
    Cette feuille de pierre est une métaphore ancrée dans le réel. L’ardoise n’était pas apte à participer à un œuvre « officielle » : un échec, un accident. Il m’appartenait de lui donner un sens : j’aurais pu y écrire « Mein Kampf » ou de rentabiliser l’ardoise perdue en « sauvant » les couvreurs de la ruine à l’aide d’une taxe sur les clochers.
    Je me suis contentée d’écrire des « têtes-à-toto/poèmes/slogans anticléricaux » que la première pluie à effacé, d’autres ont su l’exploiter pour devenir « puissants » : cela s’appelle les « sub-prime » ou « crédits-à-la-consommation ».

    Je continue : Ce grand-père si sage et humain adorait les catastrophes climatiques (normal) ... l’autre, le papi maternel (paysan-marin), les redoutaient. Je vous épargne le récit du 2eme : nous le connaissons tous, nous l’avons tous, quelque part dans nos familles.

    Le « Pierreux/Ardoisier » n’est ni inférieur ni supérieur au « Marin/fermier » dans cette histoire personnelle. A la fin de la guerre 39/45, les reconstructions des villes rasées, puis le remembrement breton (60/80) à fait basculer leurs positions sociales. Si le premier se frottait les mains, l’autre, en silence, perdait son « orgueil ». Le « gagnant » (tout relatif) n’avait gagné qu’un peu de confort (perdu par l’autre) et le droit de me voir écrire sur une ardoise un avenir qui ne lui appartenais pas.

    Voulu ? Pas voulu ? Est-ce même la bonne question ... ? Si le présent m’échappe ou si je le refuse, d’autres l’acceptent ... le prennent en main, pour le pire ou le meilleur.
    En étendant un peu cette histoire familiale, en la plaçant là où il se doit (- de 100 ans) dans l’Histoire, la Grande (!), il me semble qu’une grande partie d’entre nous à accepté ou laissé faire, par intérêt ou confort. D’autres ont perdu ... dans l’indifférence générale.
    A travers mes 2 grand-pères, c’est une Révolution sans doute plus importante que celle de 1789 qui est relatée : le passage d’un monde dont l’économie était basée sur la production réelle (agriculture/pêche/artisanat depuis la naissance des civilisations) à ... autre chose : le Besoin (vaste chose !). Les nouveaux seigneurs s’imposent d’autant plus facilement qu’ils répondent à nos réclamations dans un terrain vierge. Même les petits, à court terme, sortent leur épingle du jeu : accident => réparation (papi bosse comme un fou et se fait un joli matelas) ; plaisir => offre (papi couvre tout les pavillons « bretons » de belles « ardoises » jusqu’en Île de France). Mieux ... il resplendit comme un sauveur en récupérant des ardoises « ancestrales » de la ferme de son compère vouée à la démolition (située sur un trajet de voie auto-routière). Personne ne l’a insulté ni condamné : il aurait fallu se battre au delà de lui. Tous étaient déjà dans ’TINA", tous avaient renoncé. Et moi, fillette, je l’aimais autant que l’autre papi, partagée entre greniers et îles qui font rêver.

    Me voilà grand-mère à mon tour. Je n’ai aucune carrière de feuille de pierre bleue à faire luire dans le soleil, ni petit « loup » pour pêcher l’araignée charnue, encore moins de choux dodus dans le l’île/champ devant laquelle se battaient les vénètes contre les armées romaines.
    Je n’ai que des récits à offrir à une petite têtue de 5 années, cheveux de paille et pommettes hautes, jambes raides plantées dans des « nike » fluo (que j’ai refusée de lui acheter), qui me dit, serieux et agacée : « J’invente mami, j’invente ... laisse moi faire ! » avec la feuille bleue d’un écran d’ordinateur que je lui ai donné parce que trop dépassée.



  • Regine M Regine M 1er mars 2010 23:03

    Oups ... Fôte :
    3c’est un peu plus cher "



  • Regine M Regine M 1er mars 2010 23:01

    Bon exemple PhilVite !

    Sauf que ... discrétion oblige ... il n’est pas toujours nécessaire de bousculer mémé : Il suffit de construire un bel escalier entre son pavillon de banlieue et sa boulangerie :

    C’est un peu plu cher, demande une association, mais les résultats sont à la hauteur => Mémé et ses voisines du 3ème âges applaudiront devant tant d’attention, se casseront le fémur au premiers verglas, seront dépouillées jusqu’au « bip-bid » en bandoulière, et n’oseront pas porter plainte : le jackpot mon ami !

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