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Roland Verhille

Roland Verhille

Ancien expert-comptable puis Directeur financier, j’applique le conseil de Voltaire, je cultive mon jardin.
J’essaie aussi de cultiver l’information de mes concitoyens en continuant à mettre en oeuvre mes techniques comptables. Je le fais à propos des comptabilités commerciales rendues incompréhensibles du fait des normalisateurs. Je le fais aussi comme ici, en mettant en oeuvre ces mêmes techniques pour donner du sens à cette merveille de comptabilité nationale elle aussi rendue menteuse du fait de ceux qui en ont normalisé les méthodes.
La difficulté, c’est la faible disposition des Français à supporter les chiffres. J’en tiens compte, j’essaie d’éviter de leur infliger une migraine. 

Tableau de bord

  • Premier article le 03/12/2007
  • Modérateur depuis le 07/02/2008
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Derniers commentaires



  • Roland Verhille Roland Verhille 13 janvier 2008 23:48

    Eloi, je ne sais pas si oui ou non vous êtes dans l’erreur. Pour vous répondre, je vais sans doute être trop long !

    Je me demande si le gaspillage de ressources augmente le PIB global : pour que ce soit vrai, il faudrait que ce gaspillage entraîne un niveau supplémentaire d’activité rémunérée en vue de disposer du moyen de payer les biens et services supplémentaires devant remplacer ceux dilapidés, et aboutir ainsi à un même niveau de satisfaction des besoins. Il me semble qu’en pratique, au lieu d’une augmentation de PIB, il y a plutôt besoins en partie non satisfaits.

    La dissociation que j’opère entre d’une part le PIB, quantité de monnaie produite par l’activité économique et dépensée, et d’autre part des mesures de la qualité de la vie, vous inquiète, à tort. C’est parce que je suis spécifique dans mes énoncés, quand les vôtres sont à un niveau supérieur de généralité, et qu’ainsi nous ne nous comprenons pas bien.

    PIB indicateur de performance d’un pays ? Mais performance en quoi ? Oui, il sert, ou plutôt a été inventé pour servir à optimiser quelque chose, mais pas la qualité globale de la vie ; seulement la performance des activités économique des gens. Le PIB par habitant, ou par travailleur, est la mesure d’une performance spécifique : celle de la quantité de monnaie produite par l’activité économique ramenée soit au nombre de résidents soit au nombre de travailleurs. Mais on sait bien que l’argent à lui seul ne fait pas le bonheur, même s’il y contribue en général, qu’il lui faut être complété par d’autres éléments constitutifs de la qualité de la vie. Ces derniers ont ou peuvent avoir leurs propres indicateurs. Et je ne vois pas qu’il soit possible de constituer un indicateur unique mesurant objectivement à lui seul la qualité globale de la vie. De plus, ce qui contribue à la qualité de la vie des uns n’est pas forcément la même chose que ce qui contribue à celle des autres.

    De toute manière, ce n’est ni la fonction de la comptabilité nationale, ni dans ses possibilités.  

    Enfin, je partage pleinement votre affirmation que l’objectif de la politique n’est pas d’optimiser des indicateurs, autrement dit d’agir sur les indicateurs en les manipulant à défaut d’être capable ou de vouloir agir sur les phénomènes mesurés pas ces indicateurs. Il n’est pas non plus d’écarter un indicateur déplaisant en le prétendant mal construit pour le remplacer pas un autre plus complaisant ou plus aisément manipulable.

     



  • Roland Verhille Roland Verhille 13 janvier 2008 18:57

    A Helios, Eloi, et à tous,

    Votre perplexité est la conséquence d’une confusion portant sur la signification des nombres issus de la comptabilité nationale. Reportez vous au 5°. de mon premier commentaire. Et, bien entendu, un calcul normal de productivité ne mélange pas des choses dissemblables, des machines à laver d’excellente qualité  et celles de « m. ». J’insiste, la comptabilité nationale, le PIB, comptent des unités monétaires, des euros, qu’ils soient bons ou mauvais, qu’ils soient gaspillés ou non. Il n’y a pas place dans ce travail normalement compris pour quelleque mesure que ce soit de la qualité de la vie, du bonheur. Ne pas mélanger discours politiques et technique comptable !

     



  • Roland Verhille Roland Verhille 11 janvier 2008 22:19

    Je partage cet avis sur le fonction de chercheur. Beaucoup de grands scientifiques ont eu la capacité de mettre à disposition des autres les résultats de leurs travaux au moyen de textes fort bien écrits et très accessibles, parfois lumineux, tout en gardant leur caractère scientifique (par opposition à texte de vulgarisation). Cela découle de leur maîtrise de leur discipline. A mes yeux, ce sont les scientifiques de niveau insuffisant qui publient leurs travaux à destination du "grand public" en un langage abscon.



  • Roland Verhille Roland Verhille 11 janvier 2008 12:04

    Excellent, merci.

    Le présentation de textes à la suite desquels les lecteurs ont la possibilité d’introduire un commentaire est l’un des grands bienfaits des "nouvelles technologies". Plus que des discours, il y a là pour le plus grand nombre le moyen de progresser à la fois dans les connaissances et dans les relations avec les autres. Pour les auteurs, pourvu qu’ils soient attentifs aux commentaires et qu’ils nouent le dialogue, il y a aussi là un moyen de se perfectionner à tous égards (les connaissances, les modes d’expression, etc.).

    C’est de manière très policée que l’auteur déplore le trop grand nombre de commentaires dont l’apport est presque nul, sauf à révéler à quel point l’ignorance est répandue sans pour autant atténuer la prétention des commentateurs. Asséner des affirmations ne reflétant que des idées reçues ne fait rien progresser du tout ; sans évoquer les pitoyables colibets ou même insultes.

    Ne serait-il pas utile que les sites offrant des textes à commenter fassent un peu mieux l’éducation des commentateurs ? non pas en limitant excessivement leur liberté, mais en leur expliquant, comme le fait ici l’auteur, mais un peu trop savamment et délicatement, qu’un commentaire n’a d’intérêt que s’il est un apport au contenu d’une discussion de manière à la faire progresser ; qu’autrement, des commentaires innombrables et vides de tout apport tuent les échanges, minent ce progrès social, font fuir les lecteurs de ces commentaires. Le spectacle des vociférations détruisant la qualité des délibérations à l’Assemblée Nationale est tout le contraire d’une éducation à l’exercice de la démocratie.



  • Roland Verhille Roland Verhille 10 janvier 2008 11:24

    C’est entendu, je le proposerai d’ici fin janvier

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