Informaticien, impliqué depuis 1995 à titre personnel puis professionnel dans le logiciel libre, j’ai la même approche de la société : transparence, dialogue.
Dans tous les pays économiquement en forme, le parti a été pris de préférer une économie mobile, adaptable, PME-centrique, à une économie faite d’éléphants et de grosses entreprises. Dans les pays qui affichent la meilleure réussite, l’élément de réussite est le travail et la motivation, non la filiation et les dynasties. De tels modèles sont certes plus sensibles aux aléas économiques, mais cette sensibilité joue dans les 2 sens.
Les gros groupes plutôt que les PME, l’héritage plutôt que le travail, la fortune plutôt que les salaires, voilà les erreurs probables de notre Président-Directeur Général de la république. En tous cas erreurs si l’on se fie aux approches des pays que ce dernier prend en exemple.
En terme de laïcité assumée, je crois que notre pays, qui gobe les cathos et leurs mimiques comme des mouches, avons clairement des leçons à recevoir d’un état qui a refusé un président qui n’était pas assez laïc en dépit de son appartenance à la majorité. Cette diatribe anti-turque est fort mal argumentée ici.
M. de Saint-Exupéry l’avait si clairement exprimé, « la liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres ». Manifester en public, pourquoi pas, mais pas, par exemple, en sonnant aux portes des personnes qui ne le souhaitent pas.
Curieusement, rien n’est prévu pour sanctionner les entrepreneurs qui cherchent à pourvoir un poste et refusent deux candidats pour des prétextes aussi futiles que des prétentions salariales trop élevées...
Sanctionner les chômeurs, pourquoi pas, mais ne fait-il pas trouver un équilibre ?