Ayant constaté que l’univers est essentiellement composé d’une énorme quantité de vide, j’ai décidé de me contenter du reste. J’ai un peu la même attitude envers la société. Et envers moi-même.
Vous ne parlez évidemment pas de moi, mais je tiens à faire une petite remarque : il est extrêmement difficile de faire simple. Un philosophe (j’ai malheureusement oublié qui) a dit que « le simple est toujours le simplifié ». C’est une des vérité les plus profonde que je connaisse.
Personnellement, j’apprécie les textes que je ne comprends pas entièrement, et qui ne se laissent pas épuiser par une seule lecture.
Peut-être qu’ils rejettent la société surtout parce qu’ils se sentent rejetés par elle ? Mais je ne crois pas qu’ils feront bon usage de cette nouvelle liberté que leur accorde internet, pas même pour se consoler. Le rejet du TCE, la paranoïa collective qui s’est emparée des français à cette occasion, n’a-t-elle pas été nourrie par les blogs ? Comment nous protégerons-nous de ce nouveau moyen que s’est donné la masse pour se rassembler ? Je ne sais pas. Mais une chose est sûre : il ne faut pas se taire, et ne pas les abandonner à leur confortable unanimité.
Merci pour vos très intéressants commentaires. Je voudrais juste apporter une nuance à votre dénonciation de l’ego mal placé et du besoin que l’on peut avoir d’un public supposé. Reconnaissons que nous sacrifions tous à cette forme d’ego : car on écrit toujours pour être lu. Et si personne ne s’y laissait aller, il n’y aurait ni art ni science. Il faut bien accorder à la prétention le mérite d’être parfois de l’ambition, et de nourrir le talent. (Je ne parle pas pour moi.)