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Commentaire de Arnes

sur Du devoir de sauver le concours


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Arnes Arnes 17 novembre 2007 10:26

Cet article défendant un archaïsme typiquement franchouillard est proprement ahurissant au vu de l’Europe actuelle. Le fonctionnaire était à l’époque de la révolution un représentant de l’état appliquant localement les décisions prises au plus haut niveau, d’ou un besoin d’indépendance, d’inamovibilité qui n’est certainement plus nécessaire aujourd’hui. Le fonctionnaire actuel doit appliquer des textes quelque soit ses états d’âme et s’il ne le fait pas est éventuellement mal note, mais très rarement sanctionne.

Le privilège exorbitant d’emploi à vie est bien sur rassurant pour n’importe quel parent et justifie des stratégies aberrantes (concours de facteur monopolise par des titulaires de licence). Résultat : un troupeau d’aigris (travail sans intérêt) prenant en otages les citoyens travailleurs sous prétexte de défense du service public (! !) dès qu’un de leurs intérêts est en jeu.

En angleterre, les fonctionnaires sont des « civil servants », qui peut se traduire par « serviteurs civils », ils sont charges bien sur d’appliquer les textes mais en se mettant à la portée des citoyens, ils sont réellement évalués et sont réaffectes en fonction des besoins reels des citoyens. Le recrutement se fait sur la base de diplômes et d’entretiens sur la motivation à servir son prochain. Bien sur, ce n’est pas un emploi à vie ; souvent, un salarie arrive en fin de carrière peut devenir « civil servant » ayant l’avantage de l’expérience pour mieux faire appliquer les règles tout en ayant l’indulgence de celui qui a vécu.

Ce qui frappe le plus les européens venant s’installer en france, en dehors de la complexité de la paperasse, c’est l’attitude systématiquement négative de la plupart des fonctionnaires : « ce n’est pas possible, ce n’est pas complet... » avant de s’amadouer un peu si le demandeur ne perd pas son flegme.

Il y a vraiment un travail de fond à faire pour redonner utilité et respect de la fonction publique vis a vis des citoyens ; et la stupidité du principe du concours n’est que la partie visible de l’iceberg.


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