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Commentaire de S2ndreal

sur Mais ils sont où, mais ils sont où... les libéraux


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S2ndreal 22 septembre 2008 21:29

@ domino30
Votre réaction est grotesque.

Vous êtes dans les caricatures, les vieilles caricatures, les comiques, l’"excellente" analyse, les petits, les vantards quand il s’agit des opposants au libéralisme. Vous êtes dans les indicateurs objectifs, les taux de fiscalité, la dépense publique, la part du revenu social dans la moyenne des revenus quand il faut décrire une politique ou encore dans les tranches de valeur des indicateurs pour segmenter ultra-libéral, libéral,....

Vos questions partent de votre vision du monde, que vous posez objective, rationnelle et rigoureuse. Tout ce qui en sort est jugé ridicule, comique, vieux, caricatural. Vous exigez à la fin de votre réaction l’utilisation de votre point de vue sur la réalité. Vous condamnez toute alternative dans l’approche de ces problèmes. Vous jugez implicitement tous ceux qui trouvent que la crise actuelle est dramatique et traduit votre faillite et les condamnez, nous condamnez à l’insignifiance et au ridicule.

Le grotesque est ici dans le mépris total dont vous faites preuve à l’égard des gens qui veulent comprendre, qui essaient, qui approchent la réalité en dehors de vos oeillères idéologiques. Le grotesque est dans la foi absolue, aveugle dont vous faites preuve dans le système économique actuel et en cours d’explosion. Le grotesque est dans votre vision totalement manichéenne du monde où vous vous placez dans les bons et moi dans les méchants.

Nous allons payer pour ce qui vous apparaît naturel, bon et juste. Nous avons déjà payé très cher en précarisation, pauvreté, chomage, baisses de salaire, peur du lendemain, perte de pouvoir d’achat. Nous payons avec des prestations sociales au rabais. Nous payons avec la certitude d’être pris pour un idiot par tout ce qui a du pouvoir. On nous demande en plus de payer les pots cassés sur notre dos. Vous nous interdisez d’avoir une opinion en nous condamnant au ridicule. Vous nous interdisez de trouver cela cruel et injuste. Vous interdisez l’expression de la colère.

Vous me faites pensez à la reine Marie-Antoinette qui disait que puisque les gens n’ont plus de pain alors ils peuvent manger de la brioche. C’est grotesque.


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