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Commentaire de Blackeagle

sur La crise de 2008 est différente de celle de 1929


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Blackeagle 12 novembre 2008 23:41

Vos indices boursier ne savent rien de ce que sera l’avenir. Sinon, il n’y aurait pas la crise actuelle. Car l n’y aurait jamais eu de bulle. C’est bien pour ça qu’il faut que ce soit l’état qui prenne les décision pour le long terme. Il faut que ce soit l’état qui définissent des politique de developpement economique crédible. Et j’entend déjà le mot, le gros mot : PLANIFICATION. Avec tout ce qu’il y a dessous, communisme et URSS.....
Je ne reviendrai pas sur les exemples que j’ai cités. Mais les secteurs qui font aujourd’hui de l’amérique la premiére puissance mondiale ne doivent pas grand chose au marché, ni au hazard.

Cependant vous avez raison sur un point. La demande de travail baisse. Celà n’a rien à voir avec de la décroissance.

IL faut revenir aux fondamentaux.

L’homme par sa continuelle progression technologique s’offre le moyen continuel de s’extraire des taches qui lui étaient auparavant nécessaires. On va passer sur tout ce qui a permis à l’homme de s’extraire d’une vie primitive à une civilisation telle que celle du 18éme siécle en europe. Mais ensuite l’homme a pu s’extraire des champs pour travailler dans l’industrie. Où ensuite des machines l’ont assisté et le remplace progressivement (en celà les délocalisation industrielles ne changent pas grand chose à la façon dont évolurait les choses chez nous sans ces délocalistion). Puis la troisiéme révolution industrielle avec l’arrivée de l’informatique et le progrés des télecommunications qui améliorent le redement des travaux intellectuels. Or simultanement à cette troisiéme révolution industrielle nos société deviennent libérales économiquement. Grossomodo de moins en moins d’état, de moins en moins de régles, évolution qui conduit à l’asservissment du faibles par le fort (si vous réduisez l’état et les régles en matiére de justice et de sécurité vous aurez le même résultat, les forts asserviront les faibles). Bref la productivité augmente plus vite que n’augmente la demande de travail. Par la suite je considérerai la demande de travail comme relative à la productivité et pas comme absolue. Donc, dans une société libérale :

I Baisse de la demande de travail alors que l’offre reste constante

II Donc baisse de la valeure travail ET du volume de travail.

III Donc baisse des salaires, augmentation du chomage, et précarisation du travail.

IV Accroissement considérable des inégalité puisque consquement à la baisse de la valeur travail, les profit qui eux augmentent (croissance plus faible qu’avant mais croissance quand même grâce là encore au progrés technique qui crée de nouvelle offres/ nouveau besoin tout en assurant la perenité de la production des biens produit auparavant) vont dans la poches du capital.

V A ce stade l’appauvrissement des classes moyennes et modestes devient problématique pour le systéme puisqu’il engendrerait alors une baisse de la demande de consommation ce qui engendrerait une nouvelle baisse de la demande de travail et ainsi de suite. Un tel cercle vicieux serait même préjudiciable au capital. Comme le capital est instruit du systéme dans lequel il est il "offre" au classes moyennes voire modeste un acces illimité au crédit pour maintenir la demande de consommation, celà à son profit, ce que accroit encore les inégalité.

VI Fin. Ecroulement du systéme. C’est la crise actuelle.


Cette crise est inhérente au libéralisme et à la sacrosainte loi du marché de l’offre et de la demande.
Si on repart sur ce systéme, on aura la même fin.

Or d’où tout celà part il ? Du progés technologique qui est sensé libérer l’homme.

La seule solution c’est qu’une instance legitimée démocratiquement, l’état, prennent les choses en main. L’état doit réduire la durée du temps de travail. Redistribuer les richesses. Maintenir par la loi la valeur du travail sur le marché. Mettre en place une politique économique sur le long terme en investissant dans les secteurs suceptibles de progrés pour l’interet général (ce que le marché ne sera jamais, jamais capable de faire, d’ailleurs je le repette les USA ne l’ont pas laissé faire. Aviation, Spatiale, électronique, informatique tous secteurs sont le resultat d’une politique économique éfficaces. Et se sentant en perte de vitesse, ils vont faire la même chose pour l’automobile (là encore le marché lorsqu’il en a eu la charge exclusif n’a pas fait de miracles)).

En fait pour 1 heure gagnée en productivité, 25 minutes de temps libre devraient être offerte au salarié. 18 minutes d’équivalent travail devrait être versé au salarié. 17 minute d’équivalent travail devrait aller dans la poche du capital. Les chiffres peuvent être discuté. Mais un principe de ce type doit nécéssairement être mis en place pour assurer un bon avenir. Les ratios doivent être ajusté en fonction de la croissance que l’on pense pouvoir obtenir et que l’on souhaite obtenir (choix de société).


PS. Pour ceux qui vont me jeter les 35 heures à la figure, je leur diraient que ces derniére ne sont certainement responsable de se qu’on leur impute et étaient à priori la bonne direction. Tout d’abord contrairement à ce que matraquent les medias les autres pays ne travaille pas plus en moyenne hebdomadaire que les français(les anglais, champions du libéralisme travaillent moins que nous en moyenne hebdomadaire). S’il ont moins de chomage, c’est qu’ils ont plus d’emploi précaire et de mi temps. Ce qui n’est certainement pas la voie à suivre pour l’interet général.


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