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Commentaire de HELIOS

sur Après l'empreinte carbone, l'empreinte eau


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HELIOS HELIOS 24 juillet 2009 10:47

Bonjour...

J’ai un vrai problème intellectuel avec cet article et avec tous ceux qui commencent a nous « bassiner » avec l’eau (c’est contextuel, hein ?)
Precisons au passage que je pense qu’il est important de preserver notre milieu ambiant en adaptant nos pratiques : Prendre l’eau de façon raisonnée et la rendre a la nature propre.

Dans nos pays, généreusement dotés par la nature, nous n’avons pas de problèmes d’eau. Nous nous permettons de planter des Eucalyptus, grands consommateurs, nous cultivons du mais. En argentine, pays aussi doté de cette manne naturelle, les vaches prospèrent pour notre plus grand plaisir culinaire.

Je sais bien que celui qui est riche doit se montrer respectueux vis a vis du pauvre. Ce qui me gène vraiment, c’est cette forme de culpabilisation permanente qui consiste a nous faire croire que nous sommes des gaspilleurs et que nous otons l’eau de la bouche de ceux qui n’en ont pas !

Non, l’eau du Verdon ne sera jamais transportée au Sahel pour faire pousser des tomates. C’est la même realité que le froid au nord et le chaud au sud ! Si cela devait arriver, cela se ferait de maniere limitée et n’empieterait pas sur notre propre consommation. Il y a plus d’eau sur terre que ce dont nous avons besoin, a condition de ne pas la saloper.

Alors peut etre exprimez vous qu’il faut privilegier l’eau domestique avant celle de l’economie. Je vous dis clairement oui ! Pourquoi developper des activités consommatrice d’eau là ou il n’y en a pas assez... c’est comme vouloir faire pousser des tomates en suede, ce n’est pas vraiment une bonne idée puisqu’il faut chauffer les serres. Oui, mais les ecologistes ne veulent pasnon plus qu’on transporte les marchandises, question d’empreinte disent-ils... parfait, les suedois n’auront plus que des hareng... si nous ne sommes pas coherents.

Il faut arbitrer entre le transport pour produire là ou cela est possible naturellement (eau, temperature) et la consommation d’energie pour compenser les conditions climatiques...

car en fait, il s’agit de VIVRE, n’est-ce pas ? Comment peut on imaginer que l’homme n’ait pas d’impact sur la nature....


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