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Commentaire de jaja

sur Du rififi chez les royalistes : une guerre de succession, pas de religion


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jaja jaja 21 novembre 2009 15:07

L’ironie vous va mal. Elle vous amène à caricaturer mes positions et même à saboter cette citation bien connue de Sacha Guitry....

Pour le programme d’urgence que je défends, c’est celui du NPA, en voila un extrait...

A. Urgence sociale 

  • Interdiction des licenciements, sous peine de réquisition publique, et partage du travail entre tou-te-s sans diminution de salaires ; poursuite de la production sous contrôle des salarié-e-s. Pour les entreprises qui se révèlent réellement en difficulté, le financement sera assuré par un service public bancaire, avec une cotisation spéciale acquittée par l’ensemble des actionnaires. Maintien du salaire en cas de chômage technique financé par le même fonds.

  • Augmentation des salaires, retraites et minima sociaux : 300 euros de plus par mois, pas de salaire ni de revenu inférieurs à 1500 euros nets, indexation des salaires sur les prix. Transformation systématique des emplois précaires en emplois stables (dans le privé) ou à statut (dans la fonction publique).

Le salaire, c’est aussi le salaire socialisé financé par les cotisations de sécurité sociale. Nous exigeons la suppression des exonérations de cotisations sociales pour les patrons, et paiement de la dette de l’État à la sécurité sociale.

Dans le cadre d’une sécurité sociale solidaire :

- l’assurance maladie doit prendre en charge à 100 %, sans avance de frais, l’ensemble des soins et compenser intégralement les pertes de salaire pour maladie ;

- les retraites par répartition doivent permettre à chacun-e de bénéficier après une durée maximum de cotisation de 37,5 annuités, à 60 ans maximum (55 ans pour les travaux pénibles), d’une retraite complète correspondant à 75 % du meilleur salaire, et dans tous les cas égale au SMIC. Autogestion par les assurés sociaux de la sécurité sociale, sans intervention de l’État ni du patronat.

  • Réduction massive et progressive du temps de travail hebdomadaire à 35 heures, et vers les 32 heures.

  • Mise en place d’une allocation pour les jeunes pour étudier et être autonomes.

  • Suppression de la TVA sur les produits de première nécessité. Mise en place d’un impôt fortement progressif sur les revenus.

  • Logement : arrêt des expulsions ; arrêt des démolitions dans le cadre de l’ANRU ; arrêt des coupures d’eau, de gaz et d’électricité ; réquisition des immeubles et logements vides ; construction massive de logements sociaux à hauteur des besoins ; gel des loyers ; désenclavement des quartiers par le développement des transports publics.

  • Sauvegarde et développement des services publics et arrêt immédiat de la privatisation de la poste et de la santé. Défense du service public d’éducation. Nationalisation de l’industrie pharmaceutique. Fonds publics à l’école publique.

  • Crédit gratuit, annulation de leurs dettes pour les travailleurs qui exploitent seuls leurs propres moyens de production, les petits commerçants, artisans, paysans qui sont dans le besoin.

  • Annulation des dettes des salariés et chômeurs, en premier lieu victimes du surendettement. Garantie des dépôts et livrets d’épargne des catégories populaires.

  • Réquisition des profits et dividendes des actionnaires.

  • Nationalisation (dans le sens de socialisation) sans rachat ni indemnité de tous les organismes bancaires, expropriation de leurs actionnaires, unification en un seul service public bancaire (si possible européen) sous le contrôle des travailleurs et de la population qui doivent pouvoir ainsi orienter les investissements en direction de la satisfaction de leurs besoins.

Pour que ce contrôle s’exerce, il faut l’ouverture des livres de comptes, des grandes entreprises du privé comme de l’État, l’abolition du secret bancaire. Cela suppose aussi l’interdiction des paradis fiscaux et de sanctionner ceux qui les utilisent pour maximiser leurs profits (évasion fiscale, etc.), et la suppression du système boursier.


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