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Commentaire de Minga

sur Pandemrix : vaccin-miracle ou sérieux problème de pharmacovigilance ?


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Minga Minga 8 décembre 2009 17:16

à gnarf : votre message est très intéressant, parce qu’il permet d’expliquer comment se font les statistiques de morbidité et de mortalité. Dans certains pays (les plus riches), il existe un système de santé qui permet de compter le nombre de personnes atteintes par la grippe (la morbidité) : c’est ainsi que l’on sait que plus de 4 millions de personnes ont déjà « fait » cette grippe en France. Dans d’autres pays (la plupart des pays du monde), seuls les cas les plus graves, ayant conduit à une hospitalisation ET confirmés par un test sérologique sont comptés. Dans le rapport dont vous donnez le lien, vous trouvez pour la France le nombre de 5000 cas « seulement », au lieu de plus de 4 millions : seuls les cas graves confirmés par tests virologiques sont comptés. Bien entendu, la mortalité est par définition plus élevée pour les cas graves que pour les grippes bénignes considérablement plus fréquentes : c’est une lapalissade.

Les pourcentages calculés sur les cas testés et non pas sur le nombre total de cas n’ont pas de signification épidémiologique, sauf lorsqu’il s’agit de cas testés strictement au hasard parmi les personnes grippées.

En ce qui concerne l’âge des personnes atteintes, cette grippe ne touche pas « plus » les « moins de 40 ans » : elle touche « moins » les plus de 60, qui semblent être déjà immunisées. Ce point pose question, et fait effectivement de la grippe A 2009 une grippe « pas ordinaire » : où, quand, et comment les personnes âgées ont elles déjà rencontré les antigènes de ce virus NOUVEAU ??? (c’est inédit et c’est ça qui incite nombre d’experts en virologie à penser que ce virus pourrait être lié à une activité humaine. Cf. « Le virus du pouvoir : enquête sur une campagne de vaccination prise en grippe »)

Néanmoins, la mortalité et le nombre de cas graves restent très inférieurs (en pourcentage) de plusieurs ordres de grandeur à la mortalité de grippes saisonnières habituelles qui ne présentent jamais cet étrange phénomène d’immunité inédit pour un virus « totalement nouveau ».

Concernant la vaccination, le Dr Girard, entre autres experts, démontre qu’il existe visiblement une sous-déclaration dramatique des effets secondaires, même graves. En comparant les effets secondaires constatés lors d’essais préliminaires et les effets secondaires notifiés et pris en compte dans le cadre de la pharmacovigilance, il estime que 99% des effets secondaires ne sont PAS notifiés  !!!

Sachant que ces effets secondaires corrélés à la vaccination incluaient lors des essais 7 décès et 2 hépatites auto-immunes chez l’enfant, et que les derniers rapports de pharmacovigilance signalent tout de même 1 effet secondaire notifié pour 2000 personnes vaccinées, il y a là de quoi s’interroger très sérieusement sur la pharmacovigilance « à la française » !

Certes des corrélations n’impliquent pas nécessairement une causalité, mais elles devraient au minimum impliquer le mise en œuvre d’un principe de précaution limitant ces vaccinations à quelques groupes à risque particulièrement élevé, pour lesquels toute grippe ou tout rhume risquent de s’avérer mortels avec une probabilité de plusieurs ordres de grandeur supérieure à la probabilité d’un accident vaccinal.


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