Ce qui est amusant c’est que plusieurs commentateurs de ce forum n’ont manifestement même pas lu (ou compris) le contenu des emails piratés du CRU, à l’origine du Climategate.
Il faut dire que les médias français qui se réjouissent très fort en ce moment, n’ont vraiment rien fait pour informer les lecteurs sur le contenu réel des emails en question... Aucun email n’a été traduit. pour les lecteurs. Bel exemple de biais journalistique.
Et ils se demandent pourquoi les journaux sont en faillite .
Alors voici quelques commentaires de scientifiques ( non climato-sceptiques) qui les ont lus, eux !
James Lovelock (grand réchauffiste s’il en fut) quand on lui demande ce qu’il a ressenti en prenant connaissance des emails du CRU :
« J’ai été profondément dégoûté. Ma seconde pensée a été que c’était inévitable. Cela devait arriver. La Science, il n’y a pas si longtemps, avant 1960, était surtout une affaire de vocation. Quand, j’étais jeune, je ne voulais rien faire d’autre que d’être un scientifique. Il n’y en a plus des comme ça, de nos jours. Ils n’en ont rien à faire. Ils s’en vont dans ces énormes universités, produites en masse et ils suivent les enseignements mécaniquement. Ils disent »la Science, c’est une bonne carrière. Vous pouvez trouver un travail pour la vie en faisant du boulot pour le gouvernement« . Ce n’est pas comme ça qu’on fait de la science.
Bien sûr, j’avais déjà vu ça auparavant. Nous aurions dû être avertis par l’affaire CFC/Ozone parce que la corruption de la science y était si mauvaise que quelque chose comme 80% des mesures qui étaient faites à cette époque étaient soient truquées soient faites de manière incompétente.
Trafiquer les données de quelque façon que ce soit et quelle qu’en soit la raison, est un péché contre l’esprit saint de la science. Je ne suis pas religieux mais je le dis de cette manière parce que je le ressens si intensément. C’est une chose que vous ne devez jamais faire. Vous devez avoir des règles. »
Pietr Chylek (climatologue américain)
« Pour moi, la science est la recherche de la vérité, le chemin sans fin pour trouver comment les choses sont organisées dans ce monde pour qu’elles fonctionnent comme elles le font. Cette recherche n’est jamais achevée.
Il semble que la communauté de la recherche climatique a trahi cet objectif primordial de la science. A la recherche de la vérité, ils ont substitué une tentative visant à prouver un point de vue. Il semble que quelques uns des leaders les plus connus de la communauté de la recherche climatique, tels les prophètes de l’Ancien Israël, ont cru qu’ils pouvaient voir le futur de l’humanité et que la seule chose qu’il leur restait à accomplir était de convaincre ou de forcer tous les autres à accepter et à suivre. Ils ont presque réussi dans cette tentative. »
Mike Hulme (Prof climatologie à l’Université d’East Anglia, celle du CRU. Fondateur de l’institutTyndal)
« Il est possible que certains domaines de la climatologie se soient sclérosés. Il est possible que la climatologie soit devenue trop partisane, trop centralisée. L’aspect tribal de quelques uns des emails résultant de la fuite, montre quelque chose qui est plus habituellement associé avec une organisation sociale au sein de cultures primitives. Il n’est pas plaisant de découvrir que ces pratiques ont cours au sein même de la science. »
etc....
Mais, à part ça, tout va très bien, madame la marquise !
Les auteurs sont blanchis par des commissions adhoc auxquelles on est maintenant.habitué. Ce n’est ni la première, ni la dernière. Nous en verrons d’autres.
Sale coup pour la science, cette affaire !
A l’étranger, la perception de cette affaire de blanchiment est toute différente. Voici un sondage en ligne sur un site « mainstream » :
http://msnbc.newsvine.com/_question/2010/07/07/4630892-are-you-satisfied-with-the-british-panels-conclusion-that-while-climategate-scientists-were-not-always-forthcoming-their-science-was-sound