Pour ma part, je ne suis pas vraiment d’accord avec Paul Veyne, trop poussé par un besoin de polémique avec Gilles Sauron (la Grande Fresque de la villa des Mystères, Ed. Picard) - chacun des deux auteurs sont, selon moi, dans l’excès (on oublie aussi Robert Turcan parmi les grands commentateurs, avec son Mémoire sur la liturgie bacchique à l’époque romaine, Ed. de Boccard).
Pour résumer, chacun a à peu près raison pour moitié, la « bipartition » du IIe style pompéien étant ici dans les thèmes traités - gynécée à la veille d’un mariage pour une partie ; rites dionysiaques dans le fond - et non pas dans le motifs décoratifs, comme dans un œecus (p. VI) voisin par exemple, ou les divers cubicula.
Evidemment, pour respecter l’obligation de secret, ces mystères sont évoqués avec une certaine polysémie, un « profane » ne pouvant rien « voir », mais les « initiés » pouvant comprendre, car ayant les références pour cela.