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Commentaire de PiXels

sur Le journalisme orwellien soumis à un « égalitarisme étouffant »


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PiXels PiXels 20 avril 2012 18:31

Décidément, Fergus, si un jour nous partons ensemble en vacances, je ne doute pas qu’elles seront animées.

Vous nous faites savoir que vous êtes d’accord avec moi....mais vous réussissez le tour de force.... de faire en sorte que moi, je ne sois pas d’accord avec vous.

Je sais ce que vous pensez à cet instant précis :

« ce PiXels est un psychopathe...il m’en veut....quoi que je dise il affirme le contraire. »

Que nenni ! Lisez la suite...

En fait, quand vous prétendez partager mon avis, vous n’êtes d’accord avec moi que sur un point : les journaleux sont conscients de servir la soupe à « l’oligarchie ».

Par contre il vous a semblé important de préciser que, selon vous cette prise de conscience, n’aurait eu lieu que très récemment grâce à « l’effet mirroir » de l’internet en général et de leur propres blogs en particulier.

En outre, vous suggérez que je commettrais une erreur de jugement en considérant que les agissements de ces tristes sires et sirènes (je sais, rien à voir, c’était juste pour respecter la parité) seraient subordonnés à la pratique « de la carotte et du bâton ».

Si je vous rejoins dans le constat qu’ils ont à peu près tous des têtes comme des pastèques (et pour certains on est plus proche de la montgolfière - tant pour le volume que pour le contenu -), je persiste dans l’idée qu’ils ne sont que « les putes de luxe » de la finance et qu’ils sont traités comme tels : grassement payés quand ils lèchent bien, virés à coups de pompes dans le c... (et plus si infidélités) quand par exemple ils s’aventurent à écrire que le future président est cocu ou à lui dire en public (et à une heure de très grande écoute !), une fois qu’il l’est devenu (président) qu’il se comporte comme un gamin.

les « ego hypertrophiés » étant à mes yeux plus un résultat qu’une cause.

Mais je pense que le mieux, plutôt que de longues explications sur ce que je pense et pourquoi je le pense, le plus simple est de vous donner à (re)lire cette tirade qui date d’un tout petit peu avant l’apparition d’internet et qui tendrait à « mettre un dièse à vos bémols ».


  À New York, lors d’un banquet, le 25 septembre 1880, le célèbre journaliste John Swinton se fâche quand on propose de boire un toast à la liberté de la presse :

 « Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »


Vous voyez, Fergus, ça ne date pas d’hier et non seulement la « laisse » existe bien mais elle est en prime équipée d’un collier « de dressage » à impulsions électriques...à moins que vous ne nous expliquiez que les USA ne sont pas la France ?!


Désolé, Fergus ! (et cette fois, je le pense sincèrement)


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