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Commentaire de sisyphe

sur L'imposture du concept de « racisme anti-blanc »


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sisyphe sisyphe 2 octobre 2012 10:08

Très bonne analyse sociale et sociologique d’un phénomène utilisé, dans l’expression « racisme anti-blanc », pour renforcer les ségrégations, les communautarismes, les divisions, et utiliser des boucs émissaires, pour dévier des vrais sujets. Coppé est un cador dans le genre.

Le racisme réel se traduit par des discriminations d’une majorité vis à vis de groupes minoritaires  : à l’emploi, au logement, aux fonctions, ce dont ne sont certainement pas victimes les « blancs » en France et en Occident.

Qu’une certaine partie des communautés d’origine halogène (les jeunes, essentiellement), retourne les propos et actes racistes vis à vis des « blancs » n’est certes pas plus acceptable que n’importe quelle autre forme de racisme, et doit être sanctionné de la même manière, mais il n’est qu’une affirmation identitaire, en réaction à une ségrégation, elle, inscrite dans les règles sociales.

Il reste à lutter contre toute forme de racisme, mais, surtout, contre celui, institutionnalisé, qui laisse des catégories de citoyens dans la marge, sans espoir ni avenir ; et, à ce niveau, il ne s’agit évidement pas de races, mais beaucoup plus de catégories sociales.

Électoralement, la chasse aux groupes ethniques minoritaires est ouverte, pendant que, politiquement, de plus en plus de citoyens, TOUTES« RACES » MÊLÉES, sont l’objet d’exclusions et de paupérisation ; on agite les épouvantails qu’on peut, pour cacher les réalités.

Coppé (et toute la droite « décomplexée ») est entré sur le terrain de chasse de MLe Pen, dans un but évident de racolage, de braconnage, à visée électoraliste, en agitant cet épouvantail, sans jamais, évidemment, évoquer les causes de ces conflits ; pas bête au point de se voir pointer sa propre responsabilité.
C’est comme ça que l’enfumage continue, et que les Français sont séparés en groupes dont on provoque l’antagonisme, pour mieux les contrôler.

Vieux come le monde, le « diviser pour mieux régner » ; et il y en a auprès de qui ça marche comme sur des roulettes : pourquoi se gêner ?


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