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Commentaire de louphi

sur Le socialisme, seule alternative au capitalisme


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louphi 26 juin 2013 23:10

jaja

« Les révolutions repartent toujours du point où les derniers processus se sont enrayés »

Quand les anarcho-trotsistes théorisent sur les révolutions, ce n’est jamais bon signe pour les travailleurs, les masses laborieuses. Il y a forcément un loup dans la bergerie.

« En URSS nul doute que ce point d’enrayement commença dès 1919 avec la liquidation des Soviets et partant la suppression de fait des derniers vestiges de la démocratie ouvrière originelle »

Les ennemis de l’émancipation des travailleurs ont une méthode de propagande. Cette méthode consiste à affabuler froidement, sans aucun état d’âme. L’anarcho-trotskiste jaja ne dit pas de quelle manière et par qui la liquidation des soviets commença en 1919. En fait, jaja qui est faux comme un trotskiste, ne fait que vomir ici la bouillabaisse infecte concoctée avec de la bouillasse du trotskisme.

Voici en fait la situation réelle dans les années 1920 de la révolution prolétarienne en Russie, situation sur laquelle les politiciens fourbes, les capitalistes et leurs idéologues les anarchistes-trotskistes-khrouchtcheviens comme jaja, affabulent :

« Le grand problème qui se posait devant les révolutionnaires russes après la défaite des armées blanches et de l’intervention était « Que faire du pouvoir soviétique ? » Trotski, Boukharine et Zinoviev prétendaient qu’il était impossible d’édifier le socialisme dans la « Russie arriérée ». L’opposition de gauche voulait convertir la Révolution russe en un réservoir de la « Révolution mondiale, un centre mondial à partir duquel on susciterait des révolutions dans d’autres pays. Dépouillée de son « verbiage ultra-révolutionnaire » comme Lénine et Staline le soulignaient constamment, l’opposition de gauche en réalité luttait farouchement pour le pouvoir, un « anarchisme bohème » et, en Russie, pour l’instauration d’une dictature militaire par Trotski et ses associés.

Le problème se posa au Congrès des Soviets de décembre 1920. C’était l’année de la Révolution la plus froide, la plus grave au point de vue du ravitaillement, la plus décisive. Le Congrès se tenait dans la salle des Colonnes, à Moscou. La ville était enfouie sous la neige, gelée, affamée et malade. Dans La grande salle, qui n était pas chauffée à cause de la crise du combustible, les délégués étaient emmitouflés dans des peaux de moutons, des couvertures et des fourrures, grelottant sous l’intense froid de décembre.

Lénine encore pâle et sous le coup des suites des balles empoisonnées de Fanya Kaplan, qui avaient été à deux doigts de lui faire perdre la vie en 1918, monta à la tribune pour répondre à l’opposition de gauche. Il fit un tableau des terribles conditions lesquelles se trouvait la Russie. Il fit, appel à l’unité nationale pour vaincre les « incroyables difficultés » de la réorganisation de l’économie et de la vie sociale. Il annonça la nouvelle politique économique qui, abolissait le rigide « communisme de guerre », restaurait dans une certaine mesure le commerce privé et le capitalisme en Russie, et ouvrait la voie à la reconstruction. « Nous faisons un pas en arrière, dit Lénine, afin de pouvoir plus tard faire deux pas en avant  ! ».

Lorsque Lénine annonça la « retraite temporaire » de le nouvelle politique économique, Trotski s’exclama : « Le coucou a annoncé la fin du pouvoir soviétique ! ».

Mais Lénine pensait que l’œuvre du pouvoir soviétique ne faisait que commencer. Il déclara au Congrès « C’est seulement lorsque le pays sera électrifié, lorsque l’industrie, l’agriculture, et les transports seront placés sur une base technique de production à grande échelle, c’est seulement que notre victoire sera complète ». (Michel Sayers et Albert E. Khan : « La Grande Conspiration contre la Russie - traduction française 1947)

Le 11 septembre 2012, sur Agoravox, jaja jurait avec véhémence qu’il n’était pas trotskiste en écrivant : « Je ne suis ni n’ai jamais été trotskiste : mais pouvez-vous le comprendre vous pour qui il est plus pratique de simplifier à outrance pour pouvoir m’envoyer au goulag en toute bonne conscience... ». Mais, c’est une fourberie.

La « démocratie ouvrière originelle », « la démocratie directe », de jaja, ce n’est que du verbiage ultra-révolutionnaire gauchiste, de la bouillasse, de la fumisterie, en ce qui concerne le mouvement ouvrier. De l’anarchisme, du trotskisme en particulier, des pseudos théoriciens du mouvement ouvrier, des gens comme jaja, ces politiciens véreux, les masses laborieuses, les travailleurs, ne peuvent s’attendre à autre chose que des fourberies !

 


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