nemotyrannus, le lien que tu fournis est bourré d’inepties ?
Les couches d’eau chaude cela n’existe pas sous la banquise, tu sauras que les eaux denses qui se crées sous la banquise sont le moteur des courants océaniques mondiaux, et à travers eux c’est le principal moteur de la régulation climatique.
Ce processus a été étudié depuis de nombreuses années et ton papier ne peut pas remettre en question un principe physique simple...
La circulation thermohaline
L’importance de l’océan Austral, son rôle dans
la circulation océanique globale et donc dans la régulation du climat
sont maintenant bien démontrés. L’océan possède une immense inertie
thermique, c’est-à-dire la capacité à accumuler puis à distribuer la
chaleur sur le globe tout entier, en partie grâce à ce que les
scientifiques appellent la circulation thermohaline qui brasse
l’ensemble des bassins océaniques.
Les différences de températures et donc de densités -l’eau froide est
plus dense que l’eau chaude- et/ou de salinités -l’eau salée est plus
dense que l’eau douce- entre les différentes couches de l’océan, entrent
en jeu dans leurs mouvements.
Lorsque l’eau de mer arrive dans les zones
polaires, l’eau douce qu’elle contient gèle et s’agglomère en cristaux
de glace (ce qui conduit à la formation de la banquise), rejette son
sel, et augmente ainsi la salinité de l’eau restée liquide.
Devenue froide et salée, cette eau restante devient plus dense que l’eau
qui l’entoure et plonge dans les profondeurs des océans, sous les eaux
de surface, induisant des courants marins. Cette eau ressort à d’autres
latitudes et dans des régions qui peuvent être très éloignées, parfois
aux antipodes. Ce processus génère des flux de chaleur et d’éléments
chimiques, des transferts d’eau douce, des échanges de masses d’eau.
Toute anomalie de débit ou de température pourrait affecter la
circulation océanique à cet endroit. Avec la fonte des glaces par
exemple, la salinité de l’eau de mer risque de diminuer dans les régions
fraîches, ralentissant alors la plongée des eaux froides.
Les inlandsis groenlandais et antarctique représentent 80% des
ressources mondiales en eau douce. En gelant et en dégelant, les océans
polaires contribuent aux grands courants océaniques qui contrôlent
l’ensemble du climat mondial ; ils contribuent aussi au cycle du carbone
dans les océans et donc à la chaîne alimentaire.
Moteurs de la circulation thermohaline
Comme son nom l’indique, il existe deux moteurs à l’origine de cette circulation :
- des différences de température : l’eau de mer est d’autant plus dense que sa température se rapproche de 4 degrés°C. ;
- des différences de salinité (concentration de l’eau en sels) : une eau plus concentrée en sel qu’une autre est plus dense.
Une eau froide de forte salinité sera ainsi nécessairement plus dense
qu’une eau comparativement plus chaude et moins concentrée en sels.
Dans les régions polaires (océan Arctique et mer de Weddell
notamment), l’eau de mer se transforme en glace. Lors de la
solidification, les sels sont rejetés car la glace ne les intègre pas
dans sa structure : l’eau liquide s’enrichit en sels réfractaires et
voit sa densité augmenter, ce qui amorce une plongée vers les fonds
marins et, à terme, une convection de large échelle.
Ce sont les courants marins produits par les différences de densité entre les masses d’eau océanique. Dans l’Atlantique nord, les courants (Gulf Stream,
dérive Nord-Atlantique, courant de Norvège) serpentent en contournant
les centres de haute et basse pression océaniques, et transportent de
l’équateur vers l’Arctique des eaux chaudes et très salées. Lors de ces mouvements, se produit un échange d’énergie et de chaleur avec l’atmosphère. En arrivant dans les parties plus au nord, ces courants se refroidissent et la densité augmente. Pour finir leur course vers le sud et se répandre dans tout l’océan,
et ainsi regagner la surface et arriver à leur point de départ afin de
repartir à nouveau. Un tour complet prend environ mille ans. C’est le
« tapis roulant », son rôle est déterminant dans la création du climat.
La circulation thermohaline augmente la force des courants de surface et
donc le transport de chaleur
vers le nord par le Gulf Stream. La quantité de chaleur transmise par
l’océan à l’atmosphère augmente aussi, assurant ainsi aux pays de l’Europe de l’Ouest, des hivers doux et humides1.