La démocratie est intrinsèquement un faux concept.
Le peuple n’est-il pas supposé obéir aux lois ?
Le concept de souveraineté du peuple n’a pas de sens.
Souverain vient du latin supra, qui signifie « le plus haut », « prédominant ».
[superans = prédominant ; superere = prédominer ; superantia = prédominance]
Le souverain est ainsi celui parmi le peuple qui prédomine, c’est-à-dire celui à qui incombe la décision en dernier ressort (ex : il signe le décret d’application d’une loi afin d’avaliser sa mise en place).
Or, le peuple étant soumis aux lois, il subit les décisions du souverain.
Donc le peuple ne peut être souverain, il est « inférain » (de infra).
Par définition, tout système politique est fondé sur l’inferaineté du peuple.
C’est la fausseté intrinsèque du concept de démocratie qui oblige à son application approximative.
Dans l’intervalle de cette approximation s’est glissé l’établissement d’une autre souveraineté, non plus politique celle-ci, mais financière et économique : C’est logique, puisque la démocratie est l’abandon de toute souveraineté politique en pratique.