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Commentaire de Massada

sur Pourquoi dire que les terroristes font le jihad est un non-sens absolu


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Massada Massada 29 mai 2015 11:19
Le djihâd - traduit traditionnellement par « guerre sainte » - est devenu l’enjeu d’un débat idéologique. 

La plupart, les intellectuels musulmans occidentalisés ne veulent pas qu’on parle de l’aspect belliqueux et ne retiennent que le sens étymologique : « combat contre ses propres passions ».

Mais pour les intégristes musulmans, le djihâd est pourtant bien un combat, une guerre. 


Partout dans le monde des mouvements qualifiés de terroristes et qui se veulent musulmans font référence au djihâd. Ils prônent la lutte armée au nom du Coran en vue de créer un État islamique. 
Pourquoi le cacher ?

Le djihâd est une notion contenue dans le Coran. Si ce mot a aussi été utilisé pour désigner l’effort sur les pulsions, dans un sens donc purement moral et spirituel, à Médine le djihâd a bien le sens de guerre, de combat. 

Il ne s’agit plus alors de signification morale et spirituelle ; c’est ce qu’affirme l’écrivain égyptien Saïd AI-Ashmawy : « Le terme dépasse le simple sens moral pour inclure la lutte individuelle et collective contre les païens de La Mecque".

Il y a deux sens au mot djihâd, mais on ne peut nier que dans l’histoire de l’Islam, c’est le sens matériel et guerrier qui l’a largement emporté. 

A Médine, de 624 à 630, on assiste à une glorification de la razzia, avec parallèlement, dans la révélation coranique, sa justification et sa réglementation. 


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