La lecture de cet article m’a appris
des choses.
Globalement, il dit que le système le
plus performant pour garantir de l’intérêt général n’est pas la
démocratie représentative mais la démocratie directe.
Allons plus loin, acceptons que
l’intérêt général soit l’objectif premier de la société.
Partant de cet objectif et constatant
que la croissance infinie est impossible dans un monde aux ressources
limitées, que les cerveaux humains sont incapables de gérer
l’augmentation exponentielle de la complexité et que nous avons
maintenant la technologie pour nous débarrasser de cette
responsabilité.
Que cela soit effrayant ou pas, la
solution va s’imposer d’elle-même : la gestion de l’intérêt
général sera confiée à de l’intelligence artificielle. Cela
permettra une impartialité et une justesse jusqu’aujourd’hui
inconnue et respectera les trois conditions de la circulaire citée.
Ce gouvernement de silicium sera
surveillé en permanence, par exemple, par des citoyens tirés au
sort par roulement. Le reste des humains pourra se consacrer à des
choses beaucoup plus intéressantes, les journaux politiques se
reconvertiront et les hommes politiques feront du jardin ou de
l’humanitaire.
C’est juste une idée, pas une
préconisation. D’autres solutions sont imaginables, ne restons pas
enfermés dans les anciennes théories politiques.
Notons au passage que :
- la démocratie directe où chacun
exprime son intérêt personnel (chacun contre tous les autres) peut
transformer le problème du conflit d’intérêt en problèmes de
conflits d’intérêts. Ce qui ne garanti pas que l’intérêt général
soit respecté.
- chacun n’a pas les compétences ou
l’envie d’exprimer publiquement ses opinions
- quand bien même la démocratie
directe s’appliquerait, qui déciderait des questions à poser au
peuple ? Comment ? Est-ce la ré-invention du sondage
d’opinion géant à un instant donné ?