Le sionisme ne pouvait pas être une
solution à cet antisémitisme, puisqu’il ne proposait que de
déplacer le problème sans en résoudre les causes
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@Njama
Si les Juifs n’existaient pas, il n’y
aurait pas d’antisémitisme. Je suppose que c’est ce qu’il faut
comprendre. Si le sionisme ne pouvait pas être une « solution »,
je suppose qu’il ne pouvait pas en exister de meilleure que la
solution « finale » des nazis très fortement approuvée
par Mohammed Amin al-Husseini, mufti de Jérusalem dès 1922. Réfugié
en Allemagne dès le début de la seconde guerre mondiale, il y
pressera son copain Heinrich Himmler de convaincre le Führer du
Reich de transporter en Palestine le procédé industriel du
génocide.
Un article de votre mouvance islamiste
fait l’éloge de « l’oeuvre » du grand mufti, sans trop
préciser, évidemment, ses ambitions génocidaires pourtant bien connues. C’est à
cette page, et on pourra juger par là de ce que vaut votre
propagande antisémite ordinaire sur ce site, qui est exactement du
même tonneau :
https://www.jeune-nation.com/culture/lexemple-du-grand-moufti-hadj-amin-al-husseini.html
On trouvera évidemment d’autres
articles plus sérieux : les faits sont les faits, et ils ont la
vie dure :
https://www.francetvinfo.fr/monde/palestine/le-mufti-al-husseini-du-nationalisme-a-la-poignee-de-main-avec-hitler_3067565.html
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/1945-les-derniers-secrets-le-caire-et-damas-nids-de-nazis_1705501.html
Si on veut lire quelque chose de
sérieux et de vraiment documenté, on trouvera cet excellent
article de Véronique Chemla :
http://www.veroniquechemla.info/2009/12/la-croix-gammee-et-le-turban-de.html
On ne saurait trop conseiller,
évidemment, la lecture intégrale de ce bouquin de Mathias Küntzel :
Djihad et haine des Juifs
https://www.amazon.fr/Djihad-haine-Juifs-terrorisme-international/dp/2356310401
L’antisémitisme
chrétien a été une horreur. Il a commencé à disparaître, sauf chez
quelques salopards de l’extrême droite, dès la fin de la dernière
guerre. Quelques textes infâmes du dogme chrétien ont été abrogés
par les conciles. On ne peut évidemment pas en dire autant d’un
islam qu’il n’y a pas lieu, sur ce point comme sur bien d’autres, de
distinguer de l’islamisme. Il est vrai qu’on est actuellement en
l’an 1440 de l’hégire. En 1440 de l’ère chrétienne, on était sous
le règne de Charles VII, et l’abominable guerre de cent ans devait
durer encore plus de trente années avec son cortège d’horreurs.
Peut-être que dans 578 ans, l’islam commencera à sortir de la
barbarie antisémite. Mais nous n’aurons jamais la patience d’attendre qu’il
atteigne l’âge de raison, et il disparaîtra bien avant cela :
l’athéisme a beaucoup progressé, ces dernières années, dans le
monde « musulman », et si les potentats palestiniens, héritiers du mufti, disparaissaient, qui subventionnent et encouragent le terrorisme le plus immonde en agitant al-Aqsa comme un hochet pour exciter le fanatisme des imbéciles, les Arabes de la région préfèreraient assurément vivre en bonne intelligence avec leurs voisins Juifs.