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Commentaire de charlyposte

sur Hygiénisme et contrôle sanitaire : une manisfestation concrète de notre peur de la mort ?


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charlyposte charlyposte 3 août 2020 21:02

Dieu est mort… il fallait oser. Et pourtant, Nietzsche l’a fait.

Nietzsche, c’est l’histoire d’un allemand pas content. Et s’il n’est pas content, c’est parce qu’il n’est pas d’accord avec les gens et le monde du XIXe siècle.

À son époque, il trouve déjà que le monde ne tourne pas rond. Alors, pour essayer de comprendre ce qui cloche, Nietzsche a étudié la “philologie classique”. Ça a l’air très pompeux, mais il s’agit en fait de l’étude des civilisations antiques. Car, pour saisir toute la perplexité du monde, il faut d’abord comprendre ce qu’il s’est passé avant.

Dans son domaine, Nietzsche est très brillant. Il devient à 25 ans prof de philologie à l’université, et tout semble rouler pour lui. Mais en fait, non. Il pète un peu un câble, il s’ennuie, alors il se tourne vers la philosophie pour essayer de répondre à ses questions.

Nietzsche devient alors un homme inquiet : ses préoccupations concernent le sens et l’avenir de notre civilisation. Il trouve les gens trop soumis aux institutions (la religion, la politique, l’éducation). Et cette soumission est nuisible car elle empêche les hommes de penser par eux-mêmes. 

Alors, il analyse ces institutions — plus particulièrement la religion (le christianisme), pour essayer de comprendre pourquoi les hommes en sont devenus esclaves, et en quoi ça devient dangereux.

Il a réfléchi, il a réfléchi…
Et un beau jour Nietzsche a dit “Dieu est mort”, et tout s’est éclairé…


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