Euh, la sévérité de la Covid-19 baisse, oui, AVEC les gestes barrière. Qui vous garantit qu’en les arrêtant, la maladie ne repartirait pas ?

Olivier Cabanel, je vous croyais au-dessus de toutes ces âneries qui traînent sur Internet…

Une étude suisse dans trois casernes a montré que celle où le virus est arrivé avant l’instauration des gestes barrière, a vu plusieurs formes sévères. Tandis que dans celle où le virus est arrivé après les gestes barrière, toutes les formes étaient asymptomatiques. D’autres études vont dans le même sens (évoquées dans l’article pré-cité). Cela signifie tout simplement que lorsque la charge virale baisse, la sévérité baisse. Le système immunitaire parvient à faire face. Et la charge virale baisse grâce aux gestes barrière ! Même si un masque n’arrête pas tout (évidemment), il en arrête une bonne partie et ça peut faire la différence.

Quant à votre article en lien, j’ai du mal à croire qu’il est écrit par des « professionnels de santé ». Les auteurs disent « STOP à toutes les mesures folles et disproportionnées (…). Par contre, nous soutenons bien sûr les mesures raisonnables comme les recommandations de lavage des mains, d’éternuer ou de tousser dans son coude, utiliser un mouchoir à usage unique, etc. » Pour arrêter un virus respiratoire ? Ben voyons ! Et se laver les cheveux, aussi ? Deuxième point, la comparaison avec le H1N1 ne tient pas : c’était une fausse épidémie montée en épingle par les médias ! Troisième perle, les auteurs parlent d’une mortalité faible sur « la période entre le 1er Novembre et le 31 Mars ». La notion de progression exponentielle ne semble manifestement pas être bien comprise par ces « professionnels de la santé ». Cette période est précisément celle qui précède la mise en place des gestes barrière et du confinement (plus ou moins strict), les hôpitaux étant saturés ! Plus loin encore, on lit que « 99% des sujets infectés guérissent ». Mais qui a envie de rester quatre mois au lit ? L’hôpital Foch a ouvert un service dédié aux formes longues. Il est débordé. Écoutez le témoignage de Tatiana Ventôse… J’ai deux cas similaires dans mon entourage.