Excellent
article et excellent constat !
Je pense que la plupart des gens ne sont pas dupes ; mais, arriver
un moment, devant autant de « manipulations en tout genre », de
duplicité, de prévarication politique et économique : que faire ?
Personnellement,
je pense, et ce n’est pas du tout évoquer ici, et c’est en plus de tout ceci ;
je me demande même si tout ceci n’est pas en premier, en « principal »,
et même « fondamental », outre le fait qu‘il y a également là un profond
problème de « nature humaine » du moins pour ce qu’elle a de « pire »
et non de « meilleurs » car il y en a : nous avons un vrai
problème de savoir et de culture… et même un vrai problème d’acculturation !
Un
savoir qui facilite et permet en grande partie tous ces travers, politiques, économiques,
sociaux, sociétaux : tout ce qui est parfaitement évoqué ici !
Il ne fait aucun
doute, et il suffit pour s’en convaincre de regarder, de « prendre
conscience » en termes de « savoir », de tous ces mots en « isme »,
qui, économiquement, politiquement, et scientifiquement, forcément sociétalement
: nous gouvernent ! Nous devons prendre conscience que les mots en « isme »
sont des paroxysmes, des cercles vicieux et non des cercles vertueux comme on
nous les présente. Nous devons prendre conscience, le genre humain doit prendre
conscience que nous avons développé une civilisation paroxysmique qui abuse tout !
Certain
parle de retour à la « normale » une fois cette crise sanitaire
passée ; mais non, ce serait un retour à l’« anormal » car ce
que nous vivons relève de l’anormalité car nous abusons tout !
La conclusion propose une bonne solution, mais
pas pour la recherche d’une « vérité » qui est mot totalement « surfait » ;
mais de la construction d’une réalité acceptable pour tout un chacun par un processus
« collectif » et « constructif » qui nécessite des sources
fiables déjà de « savoir » et la possibilité d’un débat ouvert. Cette
délibération ne doit pas être accaparée par des experts, des pouvoirs
politiques et des médias ; au contraire l’expertise même doit pouvoir être
remise en question et critiquée par le débat collectif.
Le covid 19
révèle beaucoup de chose sur ce que nous sommes, nous autres les « humains » :
nous sommes très faillibles ! Il révèle des choses au plan politique, économique,
et surtout scientifique que peu de personnes soulèvent et qui implique un vrai
changement de paradigme !
C’est un
fait et c’est ce covid, un parmi tant d’autres, une grippe en fait, qui nous
dit que la science et loin s‘en faut n’est pas le parangon de vérité voulu par Descartes
et consorts les scientistes et ce scientisme qui domine le monde de la science
alors même qu’il a été rejeté en son temps et à raison. Mais nous y sommes
revenus et de plus belle encore ! Il est évident que règne sur la science
des chapelles, des prés carrés, et autant de chasses-gardées qui nous pourrissent
la vie !
Nous sommes
en droit et même en devoir de nous interroger : savoir pour quoi faire ?
Pour plus d’entendement, entre les êtres, entre les êtres et leur savoir, entre
les systèmes entre eux, entre les systèmes humains et les humains ; ou
pour mieux tout manipuler !
Lé réponse
est on ne peut plu très claire : pour mieux tout manipuler !
Dans notre
arrogance technoscientiste cartésienne, de dominer la Nature, de s’en rendre
maître, de la posséder, nous avons développé un savoir en totale négation de cette
Nature et des états de nature qui ont émergé ; mais la nature se chargera,
elle s’en charge déjà : de nous le rappeler !
Totalement indépassable, c’est la raison qui
fait la logique, qui fait le savoir, la culture, et la civilisation dans
laquelle nous vivons ; à raison, logique, et savoir paranoïaque et schizophrénique,
civilisation forcément paranoïaque et schizophrénique ! Une autre raison
que la raison rationaliste, une autre logique que la logique dichotomique, une
autre culture que celle de l’individualisme méthodologique de la science ;
tout ceci s’impose : que tout ceci soit un peu plus ouvert sur le « principe
d’humanité », aussi sur ceux de la République qui les rejoignent !
Honte aux politiques
qui ont une valeur d’usage de la politique essentiellement carriériste ou à
dessein essentiellement financiariste ; non ouverte sur la démocratie et
la République, la « Res-publica », et une « chose publique »
qu’ils n’ont de cesse de vouloir détruire par pur dogmatisme et par simple
avidité !
Honte à ces scientifiques
du « haut conseil », tellement politisés qu’ils ne sont plus des
scientifiques, qui ne sont d’ailleurs que des « scientistes » ;
Félicitation,
même honneur, à tous ces scientifiques épistémologues qui résistent envers et
contre tout, à tous ces pouvoirs, même ceux élus pour les politiques : pouvoirs
prévaricateurs de la politique et de la science !