● Décohésion sociale parce l’inverse est toujours
dangereux pour ceux dont la conception de la politique et de la citoyenneté est de contourner l’intelligence
collective, le dialogue social, le débat public et la recherche de l’intérêt
général.
● Une décohésion sociale qui n’est pas spontanée mais qui
se fabrique et s’entretient. Mascarades, ruses et coups montés électoraux suivis
d’autodissolution des promesses et paroles tenues engendrant de l’abstention
comme un réflexe de défense et un sentiment d’impuissance. Médias contrôlés par
des milliardaires du CAC-40 qui créent une image artificielle de notre pays. Problèmes
identitaires et sécuritaires transformés en outils de pilotage (une loi sur le
sujet tous les 18 mois depuis 20 ans), la rentabilité du capital et la
sacro-sainte liberté des marchés contre la valeur du travail et l’utilité sociale
avec promesse magique de ruissellement, les forces de l’ordre mises en porte-à
faux vis-à-vis des problèmes sociaux traités par le pourrissement etc…
●Des institutions en déshérence et des responsables
politiques dépassés sans autre alternative que de se tourner vers la rhétorique
et la communication qui révèlent cruellement l’absence rédhibitoire d’apprentissage par l’expérience
.
Les problèmes ne sont pas nouveaux. Les verrous sont
identifiés depuis longtemps. La population est tenue à distance
institutionnellement par des dirigeants , bien servis par les médias, qui comptent
bien continuer l’instrumentalisation des appareils politiques et des
institutions pour tenir en respect la société qui cherche à se faire entendre
et veut avoir son mot à dire sur les objectifs, la mise en œuvre et l’évaluation
des politiques publiques .
M’étonnerait que la solution vienne de militaires à la
retraite ou non mis en scène par une revue d’extrême-droite qui se nourrit de
cette décohésion pour au jour le jour insister sur le jeu des causes et des
effets immédiats afin d’entraîner la troupe dans un jeu de dupe, un de plus.
Par contre, difficile de ne pas voir que c’est un symptôme
de plus que l’heure est à la
restauration de la place des citoyens correctement et loyalement représentés de
la commune au sommet de l’État. Qu’il n’y a plus de raisons de tergiverser sauf à s’abandonner aux solutions autoritaires qui seront les dernières protections de ceux qui sont responsables de la situation et qui y trouveront leur compte.En cocufiant ceux qui les auront suivis comme à chaque fois.