De l’orgie de violence en mars 2005 au déferlement d’assassinats en 2024
Un plan canular pour résoudre la question de l’insécurité
publique en France.
D’abord bâtir un « Club Med » géant en
Guyane.
Ensuite construire une prison de 20 000 places intégrée au « Club
Med ».
Puis installer au Club Med, dans sa partie 1ère
classe gentrifiée, des magistrats, gardiens de prisons et avocats. Comme ils
s’entendent bien, ils feront ensemble des parties de volley et de pétanque sur
la plage. D’abord par équipes regroupant
les corporations, puis en mixant tout ce petite monde (ils adorent la mixité et
la diversité d’une façon générale, et en font la promotion dans leurs
jugements).
Acheter deux paquebots genre croisière pouvant accueillir
mille personnes plus cent gardiens armés.
Organiser une navette aller/retour de « prévenus »
avec ces deux paquebots. Quand l’un est en France, l’autre est en Guyane et
réciproquement. Ils se font « coucou mission canular » quand ils se
croisent au milieu de l’Océan.
Les détenus ont des chaînes aux pieds pour les empêcher de
courir, les plus turbulents sont menottés voire attachés « au
radiateur » (je me rappelle d’une sortie d’avion en Californie : je
marchais dans l’aéroport derrière un détenu enchaîné aux chevilles et aux
mains, encadré par deux flics en civil).
Installer des juridictions en Guyane chargées de traiter les
arrivants des « paquebots de croisière ». Le tarif minimum est de
trois mois automatiques « au soleil », sans autres frais pour l’Etat
que l’hôtellerie dans le centre de détention en Guyane.
Les prévenus ont accès à Internet et au téléphone portable,
ainsi qu’à la TV. Leur prison, c’est un peu Club Med 2ème classe (la
1ère classe étant réservée aux fonctionnaires, avocats …).
Les innocents et condamnés avec sursis sont renvoyés en
France au bout de trois mois et libérés, sans indemnités (comme pour des
vacances gratuites, croisière comprise). Les condamnés ferme sont retenus en
Guyane pour la durée de leur peine, ou renvoyés en France dans un centre de
détention selon places disponibles. Il n’y a plus de juge d’application des
peines en Guyane, on les a laissés en France pour s’occuper des très longues
peines.
Ce régime vaut pour les petits et moyens délinquants :
agression sur flic ou prof., petit vendeur/guetteur de drogue, agression sur
conjoint(e), agression sur voie publique, vol à la roulotte, cambriolage, délit
routier grave (Palmade n’y aurait pas coupé), petite escroquerie, délit sexuel
mineur, fraude sociale, insulte au Président … Les peines plancher sont
rétablies.
Pour les renvoyés aux assises, le régime reste inchangé, on
reste en France avec jury et tout le bataclan …
Ce plan « fasciste » suppose des politiciens « fascistes »
et couillus. Comme il n’en existe pas, ce plan est bien entendu virtuel, c’est
un plan canular.
Sinon, ce plan est parfait et résout le problème de
l’insécurité en France en quelques mois. Une fois la sécurité rétablie, on
pourra aménager ce régime par un retour progressif à la « normale ».
Le voyage en Guyane serait une sorte de légion d’honneur
pour les délinquants. Mais ils auront vite compris qu’on ne l’obtient qu’une
fois. Le 2ème voyage sera beaucoup plus long et plus cher, comme pour
les récidives aux USA.
Dans le même genre, j’ai quelques idées pour un plan pour
résorber notre dette. Il est assez raide, encore à l’état de vague projet, mais
serait tout aussi efficace. Le risque est de déclencher une révolution, mais on
ne progresse pas sans risques.
Il consiste à l’obligation faite aux politiques d’établir
des budgets à l’équilibre et pénaliser sans pitié les déficits et les dépenses
inutiles ; à remplacer les fonctionnaires par du personnel privé quand c’est
moins cher (comme par exemple les infirmières des cliniques …) ; à rendre
payante toute consultation médicale au-delà de une par trimestre (à moduler,
selon âge et revenu) ; à imposer de passer ses arrêts maladie dans des
casernes médicalisées (50 par dortoir, comme à l’armée quand j’étais bidasse) ;
à faire payer très cher (au moins 10 000 €) tout ce qui concerne le début
et la fin de vie, exécuté par du personnel spécialisé, pas par des médecins (avortements,
suicides assistés, euthanasies : à moduler selon revenus, comme les
contraventions en Suisse).
En fait, il s’agirait d’établir une sorte de terreur
économique, rappelant au citoyen et au fonctionnaire à chaque instant qu’un sou
est un sou (le contraire du « ça ne coûte rien c’est de l’argent public »
du peu regretté et très regrettable Hollande). Une terreur qu’on nommera « sobriété
écologique » en novlangue.
Un plan doublement fasciste, un rien sadique, totalement
irréaliste, mais qui permettrait à notre pays de retrouver une certaine
indépendance à l’international (la dette, c’est comme les chevilles entravées),
et aux jeunes filles de sortir et rentrer seules tard le soir sans avoir peur d’être
agressées …
Donc notre pays continuera à creuser son déficit, et les
jeunes filles resteront le soir à la maison.
Signé : Papillonfou2.0