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Commentaire de Rage

sur Une France qui ne se sent pas bien


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Rage Rage 10 avril 2007 14:07

A voir les commentaires : effectivement il y a une France qui ne se sent pas bien.

Je dirais même qu’il y a une France qui a toutes les raisons de se sentir tendue, et une autre qui n’a que ce prétexte à la bouche pour éviter de regarder la réalité en face, au delà du discours aisé de délestage sur la nullité - effective- de l’UMPS depuis 30 ans.

L’insécurité dont on nous rabache tant les oreilles n’a rien à voir avec l’image faussée que veut bien nous en distiller les médias :
- Le Dimanche soir on vous abreuve de la réussite à foison sur des phénomènes de mode ou de niches nauséabondes pour faire culpabiliser de son propre sort.
- La semaine on subit la réalité réelle d’un terrain miné tant sur le privé - chômage - que dans le public - non décision et vaste bordel-.
- Le vendredi soir on noit notre chagrin dans l’alcool et les anti-dépresseurs.
- Le samedi on tape dans le ballon et on se murge la tête à coup de vodka ou de TF1 afin de supprimer le peu de réflexion acquise au contact de la réalité. Enfin, dimanche, après toutes les nullités assénées et les retours des débats politiques stériles on vous fini au 20H avant d’amorcer à nouveau le cycle du malêtre.

Cette société, à titre personnel, me dégoute.

Ces médias, ces petits cercles clos de privilégiés, ces petits succès de looser en costards qui récupèrent les subsides de leurs parents ou de leur cul en évitant soigneusement de se l’avouer, cette campagne moisie où l’on veut gagner sans combattre, je pense que tout cela aide bien les multiples raisons du mal-être à la française, celui qui est bel et bien réel.

Alors allez-y, allez voter Sarko, l’homme aux 45 visages, à l’alliance « tranquille » avec le FN, aux ministres tous membres du règne de la décadence de 2002 à 2007 si ce n’est avant.

Allez-donc par « peur » ou par aveuglement donner votre voix pour tout ce que vous refusez : fermez donc la porte de la réalité : elle reviendra un jour par la fenêtre.

Mais ne venez jamais vous plaindre de subir un jour le prix de l’addition de vos erreurs : Si la France tombe dans les mirages Sarko-Le Pen, ce ne sera pas un changement que vous aurez, mais des affrontements violents.


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