Entre une
étoile et un être vivant, l’accumulation et la dissipation d’énergie se font
sur des échelles de temps pour le moins très différentes, mais d’une manière
générale les « structures complexes » au dessus d’une échelle
essentiellement concernée par les lois de la physique quantique sont des
structures dissipatives d’énergie, d’une manière ou d’une autre.
Non seulement
l’évolution vers plus de complexité de ces structures n’est pas contradictoire
avec l’accroissement de l’entropie générale de l’univers, mais elle en est même
un des « moteurs », d’une manière ou d’une autre.
Il y a donc
une sorte de « dialectique de l’entropie » dont l’évolution des
structures complexes est un « moment », d’une durée donc très « variable »,
pour le moins, selon les cas.
Selon les
différents articles en lien avec :
Mais au fond, qu’est-ce que l’entropie ?
(Augmentée
ou non par l’IA...)
https://cieldefrance.eklablog.com/2025/02/mais-au-fond-qu-est-ce-que-l-entropie.html
Le résultat « final »
d’une entropie « maximum » de l’univers, c’est-à-dire un état de
dispersion « maximum » de son énergie, reste difficilement
prévisible, mais la « place » éventuelle pour des structures
dissipatives « complexes » y est donc par définition pour le moins
très réduite…
Mais d’ici là
le « libre-arbitre » de la conscience humaine fait que nous pouvons
choisir de prolonger quelque peu notre passage dans notre coin de l’univers ou
bien au contraire de « l’abréger » en dissipant au maximum nos modestes réserves d’énergie
encore utilisables sur la planète.
Pour l’instant
l’IA contribue plutôt nettement à la seconde alternative, et avec la logique « sélective »
de l’évolution elle semble devoir y contribuer encore davantage, au détriment de la
survie « humaine » de notre civilisation.
Reste :
le « libre-arbitre ». Mais comme tout est fait pour l’anéantir il est
en quelque sorte « de moins en moins libre » !
Luniterre