• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


rwanito 9 novembre 2007 12:49

Bonjour,

Je me suis précipité sur votre article, non que je sois concerné, mais parce que ces problèmes sont dramatiques.

Alléché, donc, par votre « troisième solution », je m’y suis plongé.

Votre constat est limpide, argumenté, mesuré et équilibré ; c’est un plaisir que de voir une réflexion autre que « phéromonale ».

La conclusion qui s’impose de ce texte est donc simple : les parents ont des devoirs et l’enfant des droits (dans le cadre de la gestion des évènements de type séparation j’entends)

Le problème, c’est que je ne vois pas bien venir la troisième solution ? Doit-elle être constitué par l’ensemble suivant :

- Instaurer un devoir de garde
- L’enfant ne doit pas faire l’objet de droit accordés au parent
- Augmenter les cotisations sociales

Encore une fois, le problème que vous soulevez est réel, grave et en ascendance, mais je vois deux risques majeurs à votre conclusion :

1. Séparer les « bons » parents(ceux qui « se mettent d’accord ») des « mauvais » 2. Déresponsabiliser les parents, en les soustrayant pour une plus grande partie à leurs obligations matérielles

Par contre, il me semble important de permettre la continuité de l’ensemble formé par la famille qui, si il est rompu par la séparation, reste l’organisation de référence pour l’enfant.

Par conséquent, il faut donc peut-être plutôt réfléchir et financer des mécanismes (et acteurs) permettant

1.D’accompagner les couples concernés (car même si un adulte a des devoirs vis à vis des enfants, il n’en reste pas moins humain et donc fragile) dans leur nouvelle organisation de vie : le passé ne peut être considéré comme effacé, il faut pouvoir l’assumer au mieux de besoins de chacun, l’enfant en premier

2.D’aider l’enfant à s’exprimer et à comprendre la situation qu’il vit ; de lui donner des repères dans l’ensemble (qui se perpétue pour lui) constitué par ses deux parents.

C’est la rupture et le changement qui sont la principale difficulté pour l’être humain ; et pourtant c’est le seul phénomène dont on soit certain qu’il se produise au cours de nos vies. Il faut donc l’accompagner, à défaut d’avoir pu l’anticiper.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès