On a encore eu droit sur France Inter ce matin au "mais c’est de l’information" et au soulagement de la fouille-merde de Paris Match. Heureusement que j’ai reçu le soutien de la profession je déprimais, chochote. Où va se loger le corporatisme !!!!!!!

A tous ceux qui, comme des vierges effarouchées, crient à la liberté de la presse, au combat pour l’information en danger dans notre pays, je voudrais livrer ma modeste réflexion.

Dans les images de Paris Match que j’ai vu à la télé, nous avons vu une arme prise à nos soldats, cest de l’information., Encore que dix cerceuils et 22 blessés. 32 pertes chez des paras entrainés dans une embuscade, cette une information réelle et nous l’aviions depuis le début. Un peu dépassée "l’information" de Paris Match, passons.

Le casque ? Soyons gentils c’est une information, dépassée, mais passons. Le ou les uniformes ??? Là nous rentrons déjà dans le sordide et nous nous éloignons de l’information. Les gentils Talibans ont dû l’enlever immédiatemen aprés le premier assault, le corps devait être encore chaud. Pas trés reluisante "l’information" de nos deux fouille merde qui ont reçu le soutien de toute la profession.

L’abjecte nous le touchons avec la photo "artistique" de la montre dérobée sur un cadavre. Ils auraient pu la prendre posée sur un rocher, dans le sable. Non il fallait un écrin, les deux petites menottes de la salope qui a reçu le soutien de toute la profession.

Un être humain normalement constitué, qui sait ce que perdre un être cher veut dire, aurait eu la pudeur de ne pas publer la photo ; de la cacher. Puis remettre l’objet personnel de l’être cher discrétement à la mère, au père, à la femme, aux enfants. Mais notre fouille merde qui a reçu le soutien de toute la profession avait autre chose en tête, Le "feuilleton" de la montre rendue par les Talibans.

En premier lieu on appatte le gogo avec la montre dans les petites menottes, la semaine suivante on remettait la montre aux êtres chers. Avec photos à l’appui et article à faire pleurer la France entière. C’est vendeur les larmes d’une mère, les larmes d’un père, les larmes des enfants. La machine à fric de notre journaliste qui a reçu le soutien de la profession était en marche. Première page, pages centrales çà rapporte et peu vous valoir un prix au Visa pour l’image de Leroy. Les nombreuses réactions contre la mascade montée par Paris Match leur ont cassé la baraque. Ici mais aussi en Afghanistan, c’est une bonne chose pour l’Information avec un I majuscule. Celle qu’il nous faut défendre becs et ongles.

Alors défendez les journalistes qui en valent le coup, il y en a mais sont en voie de disparition et laissons tomber ces fouille merde et leur canards. Notre démocratie y gagnera.