Bonjour, Bernard.
Le virus de la grippe A/H1N1 prenant la place du virus saisonnier, si l’on en croit les spécialistes, on devrait cet hiver constater le paradoxe suivant : une mortalité très nettement inférieure à celle des autres années, compte tenu de la faible virulence de l’intrus mexicain.
Et cela alors que les pouvoirs publics nous ont vendu durant le printemps et l’été une situation de gravité sanitaire quasiment sans précédent depuis les grandes et très mortelles pandémies du passé. On nous annonçait la tempête, nous avons une insignifiante brise. Et des dizaines de millions de doses de vaccin à amortir.
Reste le risque d’une mutation méchante du virus, toujours possible. Mais il est probable que, dans ce cas-là, le vaccin soit totalement inopérant.