Même en ne comptant que les locuteurs natifs, vous négligez le fait que le Royaume Uni, l’Australie, le Canada, sont aussi anglophones et que d’après votre calcul, 225 millions d’américains sont des locuteurs natifs. L’anglais n’est donc pas près de mourir, même si Cervantès et surtout Confucius, ont dépassé Shakespeare. L’anglais n’est pas près non plus de perdre le statut de lingua franca car ce terme désigne la langue parlée par la minorité de personnes par qui passe l’immense majorité des échanges (surtout économiques) internationaux. Par contre, il est vrai que le bilinguisme est de plus en plus indispensable.
Typhon