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philippe baron-abrioux 23 mars 2017 08:23

@l’auteur ,

 Bonjour ,

 « une des solutions pour la sécurité alimentaire » selon le titre de votre article .

 SANS DOUTE mais aussi pour la sécurité tout court : il suffit de voir comment certaines sources d’eau deviennent au fur et à mesure des moyens de pression politiques entre deux pays ou deux entités de populations , Israël en est un exemple .

 au moment où je vous écris , 5 commentaires , 5 seulement devrais je dire ont été postés .

 je me souviens d’un reportage qui montrait un navire tirant derrière lui un fragment d’iceberg pour approvisionner je ne sais plus quel pays en « eau pure » pour peut être finir comme glaçon dans une quelconque boisson . le journaliste semblais émerveillé par cette trouvaille au coût faramineux .

la protection de l’eau , des eaux est , selon moi , non seulement un devoir de chaque état mais dès maintenant et partout dans le monde une obligation de l’ensemble de l’humanité car elle est si on veut bien y réfléchir la condition de la survie de la population de la planète .

 curieux de voir d’ailleurs que la recherche spatiale par le biais de sondes et de satellites intime comme priorité à chacun des moyens déployés la recherche de traces d’eau , liquide , solide , de surface ou profonde comme élément primordial permettant des formes de Vie .

 encore faudrait il développer des programmes mondiaux d’éducation à cette ressource très particulière qu’est l’eau , rare ou inexistante dans certaines zones du globe , trop difficile à atteindre ou à traiter dans d’autres , en abondance mais polluée à des niveaux qui constituent des crimes contre les populations qui en dépendent directement dans d’autres et enjeu de profits monumentaux dans certains pays comme la France par le biais de concentrations monopolistiques incluant captage , traitement , distribution, fourniture et service après vente sous couvert de contrats assurant des positions hégémoniques dont la dénonciation et la rupture sont quasiment impossibles sauf par intervention juridique coûteuse .

les activités humaines , (minières comme en Guyane , agricoles , industrielles et domestiques ) encore à ce jour insuffisamment réglementées n’en finissent pas de dégrader cette ressource vitale , dégradation sur laquelle les mêmes entreprises distributrices ont eu l’habileté de se positionner comme « dépollueurs attitrés  » , bouclant ainsi la boucle des profits sur un bien indispensable à tous .

 des solutions existent comme l’hydroponie , la désalinisation des eaux de mer , les « épandages » par avions de cristaux chimiques provoquant la formation de nuages porteurs d’eau et donc de pluie et plus récemment le captage de brouillards et brumes nocturnes et matinales (par effet de choc thermique ) dans certaines zones désertiques comme l’Atacama au Chili .

 le respect de la Vie passe par le respect de l’eau qui faute d’une pratique raisonnée (ce qui n’est pas le cas ) entrainera des migrations de populations , un abandon total d’un biotope devenu stérile et , in fine , la progression inéluctable des zones désertiques jusqu’à maintenant encore peuplées malgré des difficultés énormes d’approvisionnement en eau .

 ces migrations ont déjà commencé dans des proportions encore « supportables » (malgré certains propos honteux ) mais ne sont rien si une réaction d’intensité mondiale ne voit pas le jour sous contrôle international .

 bonne fin de journée à tous et merci pour cet article !

 P.B.A

  



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