@Et hop !
L’enseignement médical à Montpellier est né au début du treizième
siècle. La pratique médicale se fondait sur les écrits de la Grèce antique
conservés par les Arabes. Ils ont été traduits et enrichis par la science arabo‑persane (dont Avicenne entre autres), qui était parvenue en Europe
grâce à la civilisation d’Al-Andalus présente dans la péninsule ibérique et par
la culture latine et sicilienne (avec, par exemple, Constantin l’Africain, un
moine de Tunisie ayant traduit l’arabe).
Dans le hall d’entrée du bâtiment historique de la faculté,
on peut lire que le tiers des premiers médecins illustres de Montpellier était
juif. (Louis Dulieu : La Médecine à
Montpellier du XII au XXe siècle, Editions Hervas).